Leur visage vous est familier, vous les croisez pour certains chaque fin de semaine aux quatre coins du Québec et parfois même, cela depuis des années. Toujours là pour s’assurer de votre sécurité, souvent présents pour vous rappeler les consignes lors des réunions d’avant-course et parfois, à votre plus grand désespoir, aussi pour faire appliquer les règlements et mettre (très peu) des pénalités, les officiel(le)s de Triathlon Québec jouent un rôle majeur dans le déroulement des évènements. À travers cette série de portraits, nous souhaitons vous faire découvrir les femmes et les hommes derrière le sifflet. Qui sait, cela pourrait même vous donner envie de rejoindre l’équipe !

En ce début d’été, il nous fait plaisir de mettre en lumière Marylène Prince, triathlète et officielle (NTO) pour Triathlon Québec depuis huit ans maintenant.

Triathlon Québec : Bonjour Marylène, pour commencer, peux-tu te présenter ?

Marylène Prince : J’aime la vie et les gens. De jour, je suis courtière en assurances. Dans la vraie vie, je suis triathlete, entraineure, mélomane, officielle, un peu artiste à mes heures perdues et j’ai une passion secrète pour le mini-putt et la crème glacée.

Triathlon Québec : Depuis combien de temps es-tu officielle pour Triathlon Québec ?

Marylène Prince : J’ai commencé ma formation en 2013. Cela fait maintenant 3 ans que j’ai le niveau NTO ce qui me permet de participer aux événements de tous les niveaux au Canada. Jusqu’à présent, j’ai eu la chance d’officier à tous les niveaux que le Québec propose. J’ai pu attacher des souliers de course dans des triathlons scolaires, expliquer à certains d’entre vous qu’il est plus facile de mettre un chandail avant le casque de vélo sur des événements régionaux, d’annoncer à votre grand désespoir que le port de la combinaison isothermique ne sera pas permis à des événements d’envergure internationale et bien sûr, de justifier par vidéo une pénalité donnée à un olympien sur un évènement de la Série mondiale. 

Triathlon Québec : Peux-tu nous en dire un peu plus sur ce qui t’a poussé à devenir officielle en triathlon ?

Marylène Prince : Le sport amateur a besoin du soutien de sa communauté pour exister et progresser. Je participe donc à ma façon à l’avancement du sport et à l’atteinte des objectifs, petits et grands, de tous.

Triathlon Québec : Après toutes ces années, qu’est-ce qui te motive à être officielle chaque week-end ?

Marylène Prince : Hum, je ne comprends pas pourquoi tu me poses cette question… Debout à 4:00 du matin, on se badigeonne de crème solaire, on sort nos notes, on accroche notre radio et c’est parti pour une longue journée. Soleil, pluie, vent, grêle et neige nous sommes là et ce, bien après que le ou la dernière participant(e) ait franchie la ligne d’arrivée. C’est justement les sourires et les larmes de ligne d’arrivée qui me motivent chaque fin de semaine quand le cadran sonne. Ça, la camaraderie et les humains extraordinaires qui portent fièrement la casquette verte qui font que je me couche aussi tard sans penser à l’heure du levé qui arrive trop vite.

Triathlon Québec : Quelles sont selon toi les qualités qui font un(e) bon(ne) officiel(le) de Triathlon Québec ?

Marylène Prince : Sans aucun doute la débrouillardise. Il se passe beaucoup de choses en même temps durant un triathlon. Pas toujours des bonnes choses. Il faut prendre des décisions et agir rapidement pour que, du point de vue du participant, tout déroule sans accroc. Il faut aussi être emphatique et ouvert aux autres.

Triathlon Québec : Toi qui a parcouru la belle province et ses beaux triathlons, quel est ton évènement préféré  ?

Marylène Prince : Je n’ai pas participé à des événements hors Canada jusqu’a présent. Par contre, je suis persuadée que nos événement n’ont rien à envier à ces derniers. Mon événement préféré est le Trimemphré Magog. C’est un triathlon qui a une portée internationale tout en faisant de la place pour tous. Que l’on soit débutant, jeune athlète prometteur ou paralympien, le niveau d’accueil et de reconnaissance est le même.

Triathlon Québec : Peux-tu nous donner une ou plusieurs raisons de devenir officiel(le) en triathlon ?

Marylène Prince : Les gens bien-sûr ! C’est une expérience humaine formidable que je souhaite à tout le monde de découvrir.

Triathlon Québec : Avec tous ces évènements à ton actif, tu dois bien avoir une petite anecdote à nous partager ?

Marylène Prince Je vais garder le suspens volontairement. Plutôt que des les lire, je vous invite à venir les vivres avec nous en rejoignant notre merveilleuse équipe !

Triathlon Québec : Merci Marylène pour cet entretien et ton implication dans la grande famille du triathlon au Québec ! Rendez-vous cet été sur nos beaux évènements partenaires !

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE (AGA)

L’Assemblée générale annuelle (AGA) 2021 de Triathlon Québec sera tenu le mercredi 14 juillet à 19h00 en visioconférence – Zoom.

Tous les membres Triathlon Québec y sont conviés. C’est une occasion pour vous de venir échanger avec l’équipe de Triathlon Québec et le conseil d’administration et de prendre connaissance de ce que la fédération a accompli au cours de la dernière année.

Ordre du jour

  • Ouverture de la séance
  • Mot de bienvenue
  • Constat du quorum
  • Nomination du président et du secrétaire d’assemblée
  • Lecture et adoption de l’ordre du jour
  • Lecture et adoption du procès-verbal de la dernière assemblée générale annuelle
  • Dépôt et présentation du rapport du président
  • Présentation du rapport du trésorier
  • Dépôt et présentation des états financiers 2021
  • Nomination du vérificateur pour la prochaine année
  • Rapports des comités
  • Élection des administrateurs
  • Levée de l’assemblée
  • Affaires nouvelles

Document important:

2021_Avis de convocation_AGA

Élections au Conseil d’administration

Le Conseil d’administration de la Corporation est composé de sept (7) personnes:

  • président
  • vice-président
  • secrétaire
  • trésorier
  • trois (3) directeurs

Les administrateurs de la Corporation sont élus pour un mandat de deux (2) ans par les délégués présents des membres en règle lors de l’assemblée générale annuelle. Quatre sont élus lors des années impaires et trois lors des années paires.

Le président, le secrétaire le vice-président et le trésorier sont élus par et parmi les administrateurs.

Le mandat de trois des postes actuels du conseil d’administration est échu :

  1. Georges Gay (2019-2021)
  2. Pierre Janelle (2019-2021)
  3. Maxime Leduc (2019-2021)
  4. Mélanie Bégin (2019-2021)

Les mises en candidatures pour fins d’élection de ces postes d’administrateurs doivent parvenir au secrétariat de la Corporation signées par le responsable d’un club en règle avant le 21 juin 2021 prochain. Les candidatures seront transmises aux membres au plus tard le 4 juillet 2021.

Les élections se dérouleront lors de l’AGA. Les mises en candidatures seront ré-ouvertes à l’AGA si aucune candidature n’a été signifiée avant la date limite.

2021_Avis de convocation_AGA

Emy Legault, Amélie Kretz et Alexis Lepage étaient en action cette fin de semaine du côté de l’étape de Coupe du monde de triathlon de Lisbonne. Au programme, un relais mixte qualificatif pour les Jeux olympiques le vendredi puis des épreuves individuelles sur distance olympique le samedi et dimanche.

Vendredi – relais mixte par équipe

Les équipes qui montaient sur le podium de cette épreuve où les quatre relayeurs de chaque formation devaient enchaîner 300 mètres de natation, 7 kilomètres de vélo et 1,6 kilomètre de course à pied assuraient leur place pour les Jeux olympiques de Tokyo. Après l’annonce d’un relais remanié par Triathlon Canada, la première à être en action dans la capitale portugaise était donc l’athlète du club Tri-O-Lacs, Emy Legault. Positionnée en première relayeuse, la Québécoise était un peu en retard sur la tête de course à la sortie de la T1 mais elle réussit à combler son retard sur le vélo et rejoindre le peloton de tête. Même si elle perdit un peu de temps sur les favoris à la course à pied, le Canada était toujours dans le coup lorsqu’elle transmit le relais à Aiden Longcroft-Harris. Malheureusement, ce dernier a ensuite été pris derrière une chute à vélo tout juste avant la zone de transition qui anéantissait tout espoir de qualification olympique pour le relais canadien. Malgré cela, l’athlète de Rigaud en tirait du positif : “C’était une première expérience, car je n’avais jamais participé à une course de relais de ce niveau-là. Il m’en manque encore à la course à pied mais je suis contente de mon positionnement au niveau de la natation et du vélo. L’équipe a travaillé vraiment fort pour obtenir un bon résultat et je suis vraiment contente d’avoir prit le départ à leurs côtés”.

La Belgique a terminé au premier rang devant l’Italie et la Suisse obtenant par la même occasion leurs billet pour Tokyo cet été.

Samedi – épreuve individuelle masculine

Alexis Lepage était le seul québécois engagé sur cette étape lusitanienne qui marquait son grand retour à la compétition après plus d’un an. Comme il nous l’avait confié jeudi soir à l’occasion de notre live Facebook, son mandat était d’aider Tyler Mislawchuk durant la natation et le vélo pour qu’il demeure en bonne position et pour le mener vers une bonne performance. Malgré une excellente natation qui lui permit de sortir parmi les quinze premiers athlètes de l’eau, le Gatinois n’avait pas les jambes à vélo et décida de ne pas poursuivre son effort, comme il n’était plus en mesure de faire ce qu’on lui demandait d’accomplir. Tyler Mislawchuk a quant à lui été ralenti par une crevaison en vélo et s’est finalement classé 51e, tandis que Matthew Sharpe, en concurrence avec Alexis Lepage pour un billet pour Tokyo a décidé de se retirer tout juste avant la course à pied.
“Les chances que je me retrouve au sein de l’équipe olympique ont plutôt diminuées aujourd’hui (samedi), a admis Alexis Lepage. Il faut être assez humble pour reconnaître que Matt Sharpe a fait du bon boulot dans les dernières courses et que je n’ai pas été à la hauteur”.

Après sa victoire lors de la WTCS de Yokohama la semaine d’avant, le Norvégien Kristian Blummenfelt a une fois de plus été le plus rapide en affichant un temps de 1 h 42 min 33 s. Il a devancé le Suisse Max Studer (+8 secondes) et l’Espagnol Genis Grau (+22 secondes).

Dimanche – épreuve individuelle féminine

Pour cette épreuve, deux québécoises étaient donc au départ. Emy Legault, mais aussi Amélie Kretz, cette dernière se devant de performer afin de conserver ses chances de qualification olympique après la non qualification du relais. Avec une magnifique sixième place, le contrat fût donc rempli, lui permettant de bondir de douze échelons au classement mondial de qualification olympique. Après une bonne natation dans des conditions très difficiles, elle manqua de peu le premier peloton mais se retrouva dans un groupe de chasse en compagnie de la double médaillée olympique Nicola Spirig, une athlète redoutable sur le vélo. La bonne collaboration permit au groupe de rejoindre le peloton de tête avant la deuxième transition. Malgré une crampe en T2, l’athlète de Ste-Thérèse accéléra dans les deux premiers kilomètres de la course à pied pour combler son retard et a flirté avec la troisième place pendant environ cinq kilomètres. « J’avais brûlé trop de gaz et je n’avais plus les jambes pour répondre. Je me suis retrouvée en quatrième position et je me suis fait rattraper au quatrième tour. Je me suis accrochée du mieux que je pouvais dans les 500 derniers mètres, mais je n’avais pas les jambes pour aller avec les autres » confiait Amélie Kretz à Sportcom. Elle compléta finalement le parcours en 2 heures 9 secondes (+1 minute 4 secondes).
Sur le podium, Nicola Spirig, de la Suisse, a devancé l’Irlandaise Carolyn Hayes (+12 secondes) et l’Américaine Kirsten Kasper (+34 secondes). Emy Legault s’est quant à elle classée 37ème.
Amélie Kretz occupe désormais le 75e rang du classement de qualification olympique, ce qui place le Canada en bonne position pour décrocher un deuxième billet à l’épreuve féminine, qui comptera 55 participantes à Tokyo.

« C’est motivant et ça me donne confiance de voir qu’il reste de la place pour de meilleurs résultats. C’est un pas dans la bonne direction afin de pouvoir qualifier une deuxième place canadienne pour les femmes. C’est juste du positif aujourd’hui », a mentionné Amélie Kretz.

Les compétitons à venir pour les athlètes de l’Équipe du Québec 

Emy Legault sera à nouveau en action dès la semaine prochaine. Ce sera également le cas pour Charles Paquet et Jérémie Briand puisqu’il seront tous au départ de la Coupe du Monde d’Arzachena en Italie, une épreuve aux allures de WTCS. Ensuite, Amélie Kretz sera au départ de la WTSC de Leeds, une étape très importante dans sa quête olympique. Ensuite, elle s’envolera vers le Mexique pour la Coupe du monde de Huatulco où elle retrouvera Emy Legault ainsi qu’Alexis Lepage, Charles Paquet et Jérémie Briand. Ces compétions seront à suivre sur la plateforme TriathlonLIVE.

Du 5 au 9 mai dernier se sont déroulés les premiers tests de l’Équipe du Québec de la saison. Après plusieurs mois d’entraînement et avec le report des premières compétitions au Québec, l’occasion était idéale pour les athlètes d’évaluer leur niveau de forme. Au programme, un 750 mètres de natation, un contre-la-montre de vélo de 8 kilomètres sur route et un 3000 mètres de course sur piste. Une quarantaine d’athlètes des équipes du Québec Développement, Junior et Élite ont pris part aux différentes épreuves.

Les distances de natation et de course font partie à la fois des indicateurs de performances retenus par Triathlon Québec et Triathlon Canada dans certaines politiques de sélection. Afin de respecter les mesures sanitaires en vigueur, les tests se sont déroulés à deux endroits distincts, soit à Québec et Montréal. Les athlètes étaient divisés en plusieurs sous-groupes et les départs se sont faits de façon individuelle.

Natation

Évidemment, la fermeture des piscines dans certaines régions n’a pas permis à l’ensemble des athlètes de disputer cette épreuve. La réduction de l’accessibilité aux installations et aux entraîneurs a également eu un impact pour l’ensemble des athlètes. Malgré tout, d’excellentes performances ont été réalisées alors que six hommes ont nagé sous les 8min30 (1’08”/100m) et quatre femmes sous les 9min30 (1’14”/100m). Le champion provincial en titre dans la catégorie U15, Olivier Desjardins du Club Hippocampe, a été le plus rapide en 07’58”. Du côté féminin, Emy Legault a réussi un chrono de 09’02”. L’athlète du club Tri-o-Lacs s’envole d’ailleurs cette semaine en Europe pour une série de courses sur le circuit World Triathlon dont deux Coupes du Monde.

Vélo

À Québec comme à Montréal, les athlètes devaient parcourir deux boucles de quatre kilomètres sur des parcours plats et très similaires, offrant peu de difficulté technique, mais une exposition au vent significative. Cette distance a été choisie car elle se rapproche de celle que l’on retrouve dans le relais par équipe mixte. De plus, il arrive souvent que les relayeurs et relayeuses doivent fournir un effort individuel ou avec un nombre restreint d’athlètes. Être en mesure de développer une puissance élevée pour un effort d’une douzaine de minutes dans une position aérodynamique devient donc très important. À cette épreuve, c’est Michaël Simard (Memphrémagog) et Clara Normand (Tri-o-Lacs) qui ont été les plus rapides avec des moyennes respectives de 44,5 et 37,8 km/h pour 396 et 265 watts de puissance.

Course à pied

L’épreuve de 3000 mètres s’est déroulée sur des piste de 400 mètres extérieures afin d’assurer le plus de standardisation possible et les athlètes ont pu bénéficier de condition météo clémentes. Avec des départs individuel aux dix secondes, chaque coureur devait se concentrer sur son propre rythme et viser une constance au fil des sept tours et demi. Charles Paquet (Rouge et Or de l’Université Laval) a impressionné avec une meilleur marque personnelle de 8’13” (2’44/km), lui qui participera à une Coupe du monde en Italie dans deux semaines. Chez les femmes, Kamille Larocque a elle aussi signé un record personnel en 10’19” (3’26/km).

L’actualité du mois de mai pour les athlètes de l’Équipe du Québec 

Du côté des Élites, Amélie Kretz sera la première en action et ce, dès vendredi soir, puisqu’elle sera au départ de la WTCS de Yokohama au Japon. Auparavant, vous pourrez la retrouver en entrevue sur notre page Facebook ce jeudi à 19h30. Sa course sera à suivre en direct sur TriathlonLive vendredi dès 21h. On la retrouvera ensuite, tout comme Emy Legault et Alexis Lepage, au départ de la Coupe du Monde de Lisbonne. Les deux athlètes devraient également être alignés ensemble à l’occasion du relais.
Comme mentionné précédemment Emy Legault et Charles Paquet seront au départ de la Coupe du Monde d’Arzachena en Italie, tout comme Jérémie Briand.
Du côté des Junior/U23, nous travaillons présentement à l’organisation d’un camp pour la fin mai afin de palier au report des premières compétitions et de relancer la dynamique de groupe.

Leur visage vous est familier, vous les croisez pour certains chaque fin de semaine aux quatre coins du Québec et parfois même, cela depuis des années. Toujours là pour s’assurer de votre sécurité, souvent présents pour vous rappeler les consignes lors des réunions d’avant-course et parfois, à votre plus grand désespoir, aussi pour faire appliquer les règlements et mettre (très peu) des pénalités, les officiel(le)s de Triathlon Québec jouent un rôle majeur dans le déroulement des évènements. À travers cette série de portraits, nous souhaitons vous faire découvrir les femmes et les hommes derrière le sifflet. Qui sait, cela pourrait même vous donner envie de rejoindre l’équipe !

Officiel de niveau NTO, membre du comité technique Triathlon Québec, son sens du détail en fait un officiel hors pair ! Aujourd’hui nous avons le plaisir de vous présenter Claude Boivin.

Triathlon Québec : Bonjour Claude, pour commencer, peux-tu te présenter ?

Claude Boivin : Je suis un père monoparental de 55 ans. J’exerce la profession d’enseignant de mathématique au secondaire, en plus d’être auteur de manuels scolaires. Côté sports, j’ai touché un peu à tout : randonnée pédestre, vélo, arts martiaux, ski nordique. J’ai commencé à courir à l’âge de 42 ans, appris à nager à l’âge de 45 ans, fait mon premier triathlon à l’âge de 46 ans et complété l’Ironman à l’âge de 48 ans. Je m’entrainais pour faire mon deuxième Ironman, qui aurait eu lieu le jour de mon 50e anniversaire, quand j’ai eu un diagnostic de cancer, ce qui a mis tout un frein à mes plans pour cet été là.

Triathlon Québec : Un frein temporaire puisque nous t’avons vu notamment prendre le départ l’aquavélo d’Esprit en 2020. Depuis combien d’années es-tu officiel pour Triathlon Québec et qu’est-ce qui t’a poussé à le devenir ?

Claude Boivin : Je suis officiel pour Triathlon Québec depuis 2014 et je détiens le niveau d’officiel national (NTO). J’ai officié à plusieurs niveaux dont la série Ironman et les séries WTS, WC, CAMTRI, etc. Je suis membre du comité technique de Triathlon Québec, qui a pour mandat, entre autres, de réviser et de modifier les règles de compétition en fonction de la réalité québécoise.

Claude Boivin : Peux-tu nous en dire un peu plus sur ce qui t’a poussé à devenir officiel en triathlon ?

Je faisais partie d’un club et je croyais, à l’époque, que chaque club devait compter un officiel parmi ses membres. Quand j’ai vu passer l’annonce pour la formation d’officiel, je me suis inscrit. C’est aussi pour appuyer ma fédération et pour encourager davantage de personnes à pratiquer le sport.

Triathlon Québec : Une fausse croyance qui au final s’est avérée positive ! Après toutes ces années, qu’est-ce qui te motive à être officiel chaque week-end ?

Claude Boivin : Il y a tellement de facteurs qui me motivent. L’ambiance du jour de la course, encourager les gens à être actifs, l’esprit d’équipe qui règne au sein de l’équipe d’officiel.le.s, être aux premières loges lors de compétitions internationales, passer la journée dehors… Tous ces éléments mis ensemble font que chaque année j’ai plaisir à retourner sur les évènements partenaires de Triathlon Québec.

Triathlon Québec : Quelles sont selon toi les qualités qui font un bon officiel de Triathlon Québec ?

Claude Boivin : Je crois que la rigueur, l’impartialité et le jugement sont extrêmement importants. Le désir de permettre aux gens de participer à une épreuve juste, équitable et sécuritaire doit être présent. Aussi, c’est une bonne chose d’avoir des yeux tout autour de la tête, comme un prof au secondaire !

Triathlon Québec : Toi qui a parcouru la belle province et ses beaux triathlons, quel est ton évènement préféré  ?

Claude Boivin : Mon évènement préféré au Québec, sans l’ombre d’un doute, sont les Jeux du Québec. Sur le plan international, la World Paratriathlon Series (WPS) de Montréal est une incroyable expérience.

Triathlon Québec : Peux-tu nous donner une ou plusieurs raisons de devenir officiel en triathlon ?

Claude Boivin : Devenir officiel en triathlon, c’est se joindre à une équipe de bons vivants, c’est encourager les gens de la communauté à mener une vie active et saine, c’est profiter d’une ambiance du tonnerre parmi des gens qui sont heureux d’être là et qui apprécient notre présence.

Triathlon Québec : Avec tous ces évènements à ton actif, tu dois bien avoir une petite anecdote à nous partager ?

Claude Boivin : C’était lors du Triathlon Mondial Groupe Copley à Montréal il y a quelques années. Un athlète « groupes d’âge » venait de terminer la portion natation et cherchait dans ses affaires pour se rendre compte qu’il avait oublié son chandail. Étant donné qu’un athlète n’a pas le droit de concourir torse nu, il a quitté le site de compétition en courant pour revenir plus tard avec un beau t-shirt flambant neuf qu’il était allé s’acheter pour pouvoir continuer sa course.

Triathlon Québec : Merci Claude pour cet entretien et rendez-vous cet été sur nos beaux évènements partenaires !

Leur visage vous est familier, vous les croisez pour certains chaque fin de semaine aux quatre coins du Québec et parfois même, cela depuis des années. Toujours là pour s’assurer de votre sécurité, souvent présents pour vous rappeler les consignes lors des réunions d’avant-course et parfois, à votre plus grand désespoir, aussi pour faire appliquer les règlements et mettre (très peu) des pénalités, les officiel(le)s de Triathlon Québec jouent un rôle majeur dans le déroulement des évènements. À travers cette série de portraits, nous souhaitons vous faire découvrir les femmes et les hommes derrière le sifflet. Qui sait, cela pourrait même vous donner envie de rejoindre l’équipe !

Il nous fait plaisir de mettre en lumière Lise Dubé, une figure emblématique du développement du triathlon au Québec et officielle (CTO) pour Triathlon Québec depuis quinze ans.

Triathlon Québec : Bonjour Lise, pour commencer, peux-tu te présenter ?

Lise Dubé : Je suis une maman de trois grands enfants, dont deux sont toujours aux études, et maintenant grand-maman de deux petits enfants. J’ai 56 ans, je détiens un baccalauréat en administration des affaires et j’ai toujours été gestionnaire d’entreprise. Ces six dernières années, je gère une pharmacie de la bannière Brunet à Vaudreuil-Dorion. De prime à bord, j’étais cycliste, adepte de spinning en hiver et membre de gym assidue. Mon premier contact avec le triathlon fut avec le club de triathlon Tri-O-Lacs, en 2005, alors que ma plus jeune fille était intéressée à essayer. On l’a donc inscrite au club et à force d’être prise pour l’attendre lors de ses nombreux entraînements, je m’y suis inscrite également. L’année suivante, le club a organisé une formation d’officiel.le.s au collège Bourget pour les parents intéressés à participer aux événements d’une autre façon que comme spectateur. J’y suis allée et l’été suivant, en 2006, je me suis portée volontaire pour être bénévole à quelques triathlons scolaires de la région, organisés majoritairement par des membres du club, professeurs à ces différentes écoles. C’est ainsi que mon implication comme officielle a commencé.

Triathlon Québec : Cela fait donc quinze ans que tu es officielle pour Triathlon Québec ?

Lise Dubé : J’ai débuté comme officielle en 2006. En 2007, je devenais officielle provinciale, en 2010 je crois que j’ai été officielle à presque tous les événements de l’été. En 2011, j’ai été nommée l’officielle de l’année lors du gala de Triathlon Québec. En 2012, un grave accident de vélo début août, m’a mis K-O et m’a empêché d’être officielle au premier IRONMAN Mont-Tremblant. Cette même année, j’ai accepté la présidence du club Tri-O-Lacs, poste que j’ai occupé jusqu’en 2018. J’ai également accepté un poste au sein du conseil d’administration de Triathlon Québec à l’automne 2012 et ce pendant six ans. En 2013, j’ai fait ma formation NTO à Toronto en étant officielle aux Championnats canadiens. À l’automne 2013, lors du gala de TQ, on m’a remis la plaque de “personalité de l’année”. Lors du gala de 2016, j’ai reçu un sifflet d’argent pour mes dix ans en tant qu’officielle active. En 2017, j’ai fait la formation de CTO, à Montreal, alors que plusieurs officiels internationaux s’y étaient déplacés pour le ITU Montreal. J’ai été officielle à deux Championnats du monde WTS, Edmonton en 2014 et Chicago en 2015. Depuis son existence, j’ai toujours été officielle a Tremblant, soit le 70.3 et/ou le full. Malgré, le grand déploiement des grands événements, il reste que mes préférés sont les finales régionales et les Jeux du Québec. J’ai été répondante régionale pendant quelques années pour le triathlon dans la région du Sud-Ouest, on se joignait à l’événement de Blainville pour la finale régionale multi-regions, événement où j’ai été déléguée technique pendant plusieurs années. J’ai également été déléguée technique, officielle en chef et officielle à plusieurs Jeux du Québec dont Gatineau 2010, Shawinigan 2012, Longueuil 2014 ainsi qu’aux jeux du Canada en 2013. J’ai été aussi impliqué dans l’organisation du Triathlon de Valleyfield en 2013 en tant que co-directrice de course et en 2014 comme directrice de course et présidente du CA. En 2014, j’ai été récipiendaire du prix Dollard-Morin pour la région de la Montérégie, j’ai également été en nomination pour un Maurice lors du gala de Sports Québec, pour mon implication en tant qu’officielle provinciale et canadienne, deux années consécutives 2014 et 2015. J’étais d’ailleurs présente au gala de Sports Québec, en tant que membre du conseil d’administration, lorsque Triathlon Québec a gagné la fédération de l’année, en 2015. Lors du gala du trentième de Triathlon Québec, en 2018, je faisais partie des trentes ambassadeurs, figures marquantes du développement du triathlon au Québec.

Triathlon Québec : Peux-tu nous en dire un peu plus sur ce qui t’a poussé à devenir officielle en triathlon ?

Lise Dubé : J’ai parfait mes formations d’officielle afin de continuer à être dans le feu de l’action, malgré que je ne pouvais plus, à ce moment, m’entraîner et compétitionner au même niveau qu’avant, suite à deux graves accidents de vélo en 2009 et 2012, qui m’ont laissé des séquelles permanentes. De plus, lorsqu’on est impliqué dans le sport amateur, on réalise que sans implication, le sport fédéré n’est pas viable et que sans officiels, il ne peut se tenir d’événements officiels et d’envergure.

Triathlon Québec : Après toutes ces années, qu’est-ce qui te motive à être officielle chaque week-end ?

Lise Dubé : Je ne fais plus autant d’événements qu’avant, mais je dirais que ce qui me motivait vraiment c’est les gens, les athlètes, les organisateurs et mes collègues officiel.le.s. On est une famille et malgré le sérieux de notre rôle, on a un plaisir fou entre nous.

Triathlon Québec : Quelles sont selon toi les qualités qui font un(e) bon(ne) officiel(le) de Triathlon Québec ?

Lise Dubé : Il faut aimer le sport et avoir un grand respect pour les efforts que les athlètes ont mis pour se rendre là, que les organisateurs ont mis pour organiser l’événement et avoir un sens de l’équité et de justice.

Triathlon Québec : Toi qui a parcouru la belle province et ses beaux triathlons, quel est ton évènement préféré  ?

Lise Dubé : Il y en a trop pour les nommer, j’en aime plusieurs pour différentes raisons, mais pour en nommer quelques uns, je dirais, pour l’ambiance et la lumière dans les yeux des jeunes: les Jeux du Québec. Pour le déploiement grandiose et les frissons lorsqu’ils passent le fil d’arrivée: IRONMAN Mont-Tremblant, le full. Et pour le bonheur de voir le grand nombre de défis personnels réalisés, en toute fin de saison: Esprit de Montréal (j’ai bien sûr un parti pris en faisant parti de l’organisation).

Triathlon Québec : Peux-tu nous donner une ou plusieurs raisons de devenir officiel(le) en triathlon ?

Lise Dubé : Pour le développement du sport, le soutien aux événements. Pas d’officiels, pas d’événements fédérés, pas d’événements fédérés pas d’athlètes reconnus, etc. C’est une chaine !

Triathlon Québec : Avec tous ces évènements à ton actif, tu dois bien avoir une petite anecdote à nous partager ?

Lise Dubé : Une qui m’a bien fait rire, c’est lorsqu’une athlète, dans un événement, m’a demandé qui surveillait les vélos pendant qu’elle partirait à la course. Elle ne voulait pas se le faire voler. J’ai tenté de la rassurer, elle avait un vélo hybride neuf de l’année (sourire), alors que 90% des vélos présents valaient plus que le sien (mais ça se dit mal). Elle n’a quand même pas pris de chance et a cadenassé son vélo au support avant de partir pour la natation. Je suis certaine que, si elle a persévéré dans ce sport, et fait plusieurs événements par la suite, elle même en ri aujourd’hui!

Triathlon Québec : Merci Lise pour cet entretien et ton implication dans la grande famille du triathlon au Québec ! Rendez-vous cet été sur nos beaux évènements partenaires !

Leur visage vous est familier, vous les croisez pour certains chaque fin de semaine aux quatre coins du Québec et parfois même, cela depuis des années. Toujours là pour s’assurer de votre sécurité, souvent présents pour vous rappeler les consignes lors des réunions d’avant-course et parfois, à votre plus grand désespoir, aussi pour faire appliquer les règlements et mettre (très peu) des pénalités, les officiel(le)s de Triathlon Québec jouent un rôle majeur dans le déroulement des évènements. À travers cette série de portraits, nous souhaitons vous faire découvrir les femmes et les hommes derrière le sifflet. Qui sait, cela pourrait même vous donner envie de rejoindre l’équipe !

Si vous avez participé à des triathlons dans les dix dernières années, vous l’avez obligatoirement croisé sur nos évènements partenaires car il fait parti de nos officiels les plus actifs et les plus appréciés ! Aujourd’hui nous avons le plaisir de vous présenter Pierre Jeannotte.

Triathlon Québec : Bonjour Pierre, pour commencer, peux-tu te présenter ?

Pierre Jeannotte : Je suis né en 1962  à Coteau-Landing. Je travaille dans le monde de l’éducation depuis plus de 31 ans maintenant. Je suis enseignant en éducation physique et à la santé au primaire. J’ai deux enfants, Jérémie vingt-six ans et Marie -Claudel, vingt-quatre ans. Dans ma jeunesse, mes occupations étaient surtout le hockey, le baseball et le football. Ensuite, j’ai passé de nombreuses années à organiser des courses à pieds à Salaberry-de-Valleyfield (course Loto Québec) avec le club de course l’Astragal. Je me suis mis à la course à pieds durant mon bac à Sherbrooke avec au compteur neufs marathons et plusieurs 5k, 10k et 21.1k. Après, ce fût le tour du vélo, mais malheureusement plusieurs blessures m’ont forcées à rapidement arrêter ma carrière. En parallèle, j’ai toujours été attiré vers les sport nautiques car j’ai passé ma jeunesse au bord de de l’eau, que ce soit près d’un lac ou en faisant de la natation, du bateau, ou de la plongée sous marine. Le véritable déclic pour le triathlon est venu de ma fille Marie-Claudel, qui un jour m’a dit qu’elle était intéressée à faire du triathlon. C’était le début de la belle aventure, d’un magnifique et unique sport à trois disciplines.

Triathlon Québec : Une vie bien remplie ! Depuis combien d’années es-tu officiel pour Triathlon Québec et qu’est-ce qui t’a poussé à le devenir ?

Pierre Jeannotte : C’est un ami, Jean -Claude Lachapelle, qui m’a donné l’idée de suivre la formation d’officiel Triathlon Québec ! Un moyen idéal pour suivre et passer du temps avec ma famille. Comme je suis un gars qui a toujours énormément fait de bénévolat et que j’ai toujours été très engagé dans la communauté, je me suis décidé à suivre ma formation provinciale PTO à Montréal en 2010. Ensuite, après plusieurs triathlons comme officiel, j’ai décidé de continuer ma formation en passant le niveau NTO à Magog en 2015. J’ai eu la chance d’être officiel à presque tous les triathlons au Québec, j’ai plus de 150 triathlons au Québec à mon actif.  J’ai vraiment voyagé et connu de très belles villes, de la Gaspésie à Ottawa grâce à mon rôle d’officiel !  Nous sommes chanceux d’avoir au Québec des super triathlons organisés par des vrais passionnés qui ont un excellent savoir faire. Nous sommes aussi chanceux d’avoir une super fédération qui s’occupe des formations et des suivis.

Triathlon Québec : Après toutes ces années, qu’est-ce qui te motive à être officiel chaque week-end ?

Pierre Jeannotte : On me demande régulièrement pourquoi je suis toujours autant engagé. Je dirais que j’ai toujours été un gars qui aime les défis et je mets beaucoup de passion dans tout ce que je fais. Le monde du triathlon est fascinant et surtout très diversifié. De par mon métier, je voulais m’impliquer pour l’éducation, la prévention et la sécurité de notre beau sport. La famille des officiel.le.s, car on peut l’appeler comme ça au Québec, est composée de personnes passionnées, professionnelles et impliquées. On passe vraiment de très beaux moments chaque fin de semaine. Chaque triathlon est unique et comporte un travail colossal, mais les réveils à 5h00 du matin et les journées de douze heures sont des moments qui passent très vite avec cette gang  ! Que  dire de nos soirée… La crème glacée, les jeux de mini pot, les quilles, les super soupers passés en famille d’officiels sont uniques !

Triathlon Québec : Quelles sont selon toi les qualités qui font un bon officiel de Triathlon Québec ?

Pierre Jeannotte : Pour être un bon officiel, ça prend selon moi une bonne formation afin de maitriser les règlements, avoir un bon sens de l’organisation, un bon jugement et surtout d’être ouvert aux critiques pour continuellement s’améliorer.

Triathlon Québec : Toi qui a parcouru la belle province et ses beaux triathlons, quel est ton évènement préféré  ?

Pierre Jeannotte : Ne me demandez pas lequel des triathlons que je préfère, chaque triathlon est une expérience unique, enrichissante  et valorisante. De magnifiques rencontres avec les participants et toujours de belles découvertes des beauté du Québec. J’aime énormément travailler avec les comités organisateurs et les bénévoles, c’est toujours plaisant de les revoir tout comme les participants. Au fil des années, beaucoup de liens se créent. J’ai toujours hâte au début de saison à  Joliette et je ne me lasse pas jusqu’à Esprit Montréal et Boucherville. Les évènements font partie de mes étés depuis 11 ans maintenant.

Triathlon Québec : Avec tous ces évènements à ton actif, tu dois bien avoir une petite anecdote à nous partager ?

Pierre Jeannotte : Cela peut paraître improbable mais j’ai vraiment tout vu comme des animaux dans les zones de transition.  Des chevreuil à Tremblant, en passant par les chats, les chiens, les canards ou encore les outardes ! Quel zoo ! Sinon, on voit aussi des vélos de toutes sortes, des vélos de course bien-sûr mais aussi des vélos avec des paniers de fleurs en passant par le vélo à trois roues! Il y a aussi des moments moins heureux comme l’inondation à Gatineau et le décès de mon papa alors que j’étais assis sur une moto à Tremblant pendant plus de 5 heures et qu’il m’était impossible de partir. Mais ces souvenirs difficiles sont compensés par les longues heures de travail et de plaisir avec la gang d’officiel.le.s.

Triathlon Québec : Merci Pierre pour cet entretien et rendez-vous cet été sur nos beaux évènements partenaires !

Pierre Jeannotte : Merci à vous ! Je serai effectivement de retour cette année en espérant retrouver la vie presque normale et je débuterai ma douzième année comme officiel avec toujours la même passion et le même objectif d’être toujours à la hauteur.

À l’heure où nous écrivons ces lignes, vos dons nous ont permis d’amasser 14 324$ pour notre programme Triathlon Scolaire. Quand nous avons commencé à imaginer cette version remaniée de notre Défi 12 heures, il était difficile d’imaginer une telle somme et un tel nombre de participant.e.s (86). Et que dire de la réussite sportive !

Le rendez-vous était donc donné hier matin à 8h00 pour les 12 équipes et les 11 participants en solo de cette première édition virtuelle du Défi 12 heures. Avant de donner le départ officiel de l’évènement, nous avions le plaisir d’accueillir en direct notre présidente Sophie Yergeau, notre directrice générale Marie-Eve Sullivan et bien entendu, celui qui a accepté pour une 4ème année d’être le porte-parole de l’évènement, l’humoriste et IronMan, Maxim Martin. Une fois les athlètes accueillis comme il se doit, tout ce beau monde prenait place sur le circuit Tempus Fugit de Watopia. Un circuit volontairement plat afin de voir le nombre de kilomètres parcourus exploser, et on peut dire que l’objectif a été plus que rempli !

Pendant que les athlètes enchainaient les kilomètres, les activités se succédaient sur notre page Facebook et nous tenons à remercier tous les invités qui ont rendu cette journée particulière. Un gros merci donc à : Maxim Martin, Gabriel Filippi, Kim St-Vincent (Spark Sports Nutrition) et Émilie-Julie Dumontier, Benoit-Hugo St-Pierre et Isabelle Gagnon (sans oublier leurs deux filles), Antoine Jolicoeur Desroches, Jérémie Martin, Francis Martin… Un gros merci également au club ASC Coaching de nous avoir prété ses installations et tout particulièrement à Jonathan Pépin et Alain Picard !

Maintenant que les remerciements sont faits, mettons en avant les performances les plus remarquées et remarquables.
Sur le plan sportif, félicitations tout d’abord à Sandy Liboudan et ses 250 kilomètres parcourus en 9h45. Notons également les performances de Michelle Lavergne (230km), de Myriam Lefebvre (182km) ou encore d’Aude Rosini (180km) et Virginie Allard (142km).
Chez les hommes, impossible de ne pas souligner les 400 kilomètres d’Antoine Jolicoeur Desroches et les 410 kilomètres de Mattews Gagnon ou encore les 304 kilomètres avec 3 808 m de D+ d’Alex Landry-Simard qui avait fait le choix d’un autre parcours.
M
ais que dire de la performance de notre trio de tête… Jérémie Martin, Olivier Moisan et Benoit Lacroix décrochent « la victoire » avec un total surréaliste de 458km en 12h…. Tout simplement monstrueux ! Les trois athlètes nous ont confié avoir fait les 12 heures ensemble et que le tout s’est terminé dans un sprint final haletant qui sera finalement remporté par Benoit Lacroix.

Au niveau des dons, un merci tout particulier à Olivier Moisan (835$), Alex Landry-Simard (725$) et Gilles Marleau (500$) qui composent le podium individuel. Chez les équipes, nous retrouvons l’Équipe du Québec U23/Élites (1635$) en première position suivie de près par l’équipe Dynamos (1615$) et l’Équipe du Québec Junior (1520$).

Merci à tous les participants et tous les donateurs de contribuer à la poursuite de notre mission auprès des jeunes, particulièrement en milieu défavorisé, pour l’accessibilité au sport et le développement des saines habitudes de vie !

Pour voir l’ensemble des résultats, cliquez ici.

Toute l’équipe de Triathlon Québec accueille de façon très positive l’annonce faite par la ministre Isabelle Charest aujourd’hui. Plusieurs acteurs du milieu sportif demandaient le retour graduel et sécuritaire de la pratique sportive encadrée dès le mois de mars et le message a été entendu. La reprise de l’entrainement pour l’ensemble des disciplines sportives encadrées en zone orange à compter du 26 mars et les allégements pour la pratique du sport fédéré intérieur et extérieur en zone rouge sont un soulagement pour nous et nos membres.  Cette annonce est un pas dans la bonne direction qui témoigne de la confiance de la santé publique envers le sport fédéré pour encadrer une pratique sécuritaire.

Montréal, le 12 mars 2021 – Le plan de relance du sport au Québec s’est précisé lors de l’annonce de la ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, Mme Isabelle Charest et le Dr Richard Massé, conseiller médical stratégique à la Direction générale de la santé publique.

Dans le contexte actuel de la pandémie, les nouvelles annoncées sont encourageantes pour le sport organisé et encadré. SPORTSQUÉBEC, le Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) et l’Association québécoise du loisir municipal (AQLM) attendaient avec impatience les mesures suivant le dépôt d’un plan de reprise harmonisé soumis à la santé publique le 26 février dernier.

« La reprise de l’entrainement supervisé en zone orange et les allègements à la pratique sportive encadrée en zone rouge sont des nouvelles encourageantes pour le milieu sportif québécois. Avec nos membres et partenaires, notre mission était de tout mettre en oeuvre afin de favoriser une reprise sécuritaire du sport organisé pour un plus grand nombre de jeunes possibles à travers le Québec. Nous croyons d’ailleurs que la reprise de l’entrainement organisé contribuera à leur bien-être mental et physique. », d’expliquer Julie Gosselin, présidente de SPORTSQUÉBEC. « Ce qui est réjouissant également pour nous c’est de savoir qu’un plan est en place et que des assouplissements viendront graduellement et à court terme. Ainsi, nos membres peuvent mieux planifier, organiser et communiquer les prochaines étapes de leurs activités en conséquence. La balle est maintenant dans le camp de tous les intervenants du sport organisé au Québec, de démontrer à la santé publique que cette reprise sera faire de manière efficace et durable. »

« Nous sommes heureux des annonces de la reprise de l’entrainement encadré pour tous les jeunes du Québec. De plus, nous croyons fermement que les jeunes sportifs du Québec peuvent contribuer largement à l’application des consignes dans le but d’adopter une éthique sanitaire impeccable dans un environnement sécuritaire. Nous sommes plus que confiants du rôle que les jeunes peuvent jouer afin de lutter contre la COVID-19 et nous sommes persuadés qu’ils font partie de la solution », a affirmé Gustave Roel, président-directeur général du RSEQ.

Le sport organisé et encadré par les fédérations sportives, le Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ), les municipalités, les unités régionales de loisir et de sport (URLS) ont travaillé conjointement à la reprise du sport avec le Cabinet de la ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, Mme Isabelle Charest.

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Communiqué_12 mars

Triathlon Québec est heureuse de confirmer la nomination de ses équipes du Québec Élite, U23 et Junior pour la prochaine saison. Malgré une saison 2020 caractérisée par la quasi-absence de compétitions, l’accès souvent limité aux installations, aux entraîneurs et aux entraînements de groupe, les athlètes ont fait preuve d’une grande résilience dans la poursuite de leur préparation.

En plus des résultats au championnat provincial, les compétitions de 2019 et les tests de performance réalisés en 2020 ont été considérés dans le processus de sélection. La composition de l’Équipe du Québec développement, formée majoritairement d’athlètes de 15 à 17 ans sera annoncée au cours des prochains jours.

Une des priorités du programme de l’Équipe du Québec, particulièrement chez les Juniors et les U23, est de préparer les athlètes à performer au meilleur de leurs capacités lors des Championnats canadiens individuels et sur les courses continentales.  Pour la saison qui arrive, les événements de Montréal et de Long Beach à la mi-juillet feront partie des courses ciblées si le contexte est favorable. Des tests spécifiques, des camps d’entraînements et le début de la Série Grand Prix sont prévus au calendrier dans la phase de préparation.

À moyen terme, les objectifs du programme sont de favoriser le cheminement vers le circuit de compétitions internationales de niveau supérieur (course ETU, Coupe du Monde, Championnats du monde U23). En vue du processus de qualification pour les Jeux du Canada en 2022, des activités et compétitions seront planifiées pour développer la synergie et la compétitivité du groupe d’athlètes éligibles à une sélection.

Les athlètes sélectionnés bénéficient de plusieurs avantages notamment du support logistique et financier lors de camps d’entraînement et de compétition et des services médico-sportifs. De plus, ils seront habillés par notre nouveau partenaire, Bioracer Canada. Les vêtements portés par les athlètes seront disponibles sur notre boutique en ligne verra le jour dans les prochaines semaines.

Équipe du Québec Élite

Nom de l’athlète Entraîneur Nom de l’athlète Entraîneur
Amélie Kretz Alex Sereno Alexis Lepage Jono Hall
Élisabeth Boutin Frédéric Jardot Jérémy Briand Luc Morin
Emy Legault Kyla Rollinson Charles Paquet Pierre-Yves Gigou
Karol-Ann Roy Craig Taylor Edouard Garneau Pierre-Yves Gigou
Andréanne Brière-Dulude Marc-Antoine Christin Edmond Roy Caroline Martineau

Équipe du Québec U23

Nom de l’athlète Entraîneur Nom de l’athlète Entraîneur
Alexandrine Coursol Jean-Frédéric Fortin Pavlos Antoniades Alex Sereno
Claudelle Dumas Pierre-Yves Gigou Thomas Bilodeau Pierre-Yves Gigou
Kamille Larocque Caroline Martineau Nicolas Harvey Pierre-Yves Gigou
Élizabeth Lemieux Daniel Soucy Filip Mainville Pierre-Yves Gigou
Claudie Simard Pierre-Yves Gigou Edmond Roy Caroline Martineau
Zed Roy Frédéric Jardot
Michaël Simard Daniel Soucy

Équipe du Québec Junior

Nom de l’athlète Entraîneur Nom de l’athlète Entraîneur
Noémie Beaulieu Pierre-Yves Gigou Nicolas Bolouri Kyla Rollinson
Isla Britton Nathan Grondin Nicolas Proulx-Bégin
Maïra Carreau Jean-Frédéric Fortin Jérémy Lajoie Pierre-Yves Gigou
Marika Couture Nicolas Proulx-Bégin Alexandre Leblanc Éric Douville
Sarah Hamel André Breton William Nolet Pierre-Yves Gigou
Marie-Ange Hébert Jean-Frédéric Fortin Loic Poulin-Desjardins Nicolas Proulx-Bégin
Clara Normand Kyla Rollinson Benjamin St-Pierre Nicolas Proulx-Bégin
Léo Roy Alex Sereno