Patrick Fortier, triathlète passionné et engagé, incarne à la perfection les valeurs de persévérance et d’esprit d’équipe du triathlon. Son parcours, fait de défis relevés et de moments de résilience, illustre l’importance de la motivation, de l’engagement et de la solidarité au sein de la communauté du triathlon.
La découverte du triathlon
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Patrick Fortier et j’habite à Longueuil.
Comment as-tu découvert le triathlon ?
J’ai participé à un triathlon intérieur organisé par Mountain Equipment Coop au Centre Sportif du Cégep Édouard-Montpetit, où j’ai eu l’occasion de rencontrer des membres de Triathlon Rive-Sud.
Qu’est-ce qui t’a poussé à franchir le pas ?
Hésitant entre reprendre la natation de compétition ou me remettre à la course, j’ai répondu à une annonce en ligne de TRS. C’est ainsi que j’ai trouvé ma réponse : me lancer finalement dans le triathlon.
Premiers défis et premiers succès
Quel a été ton premier triathlon et comment l’as-tu vécu ?
Après avoir participé à au moins une édition du triathlon intérieur, mon véritable premier triathlon a été le triathlon express lors du Triathlon de Québec, le 1er juin 2024 à la base de plein air de Sainte-Foy.
Je l’ai terminé la broue dans le toupet, après un effort soutenu et exténuant, un peu abasourdi par l’intensité de l’expérience. Sans véritable point de comparaison, je me suis demandé si j’avais bien performé et, surtout, si j’avais aimé ça.
Avec du recul, je crois que j’ai trouvé mes réponses. Quelques jours plus tard, lors d’un entraînement à vélo, j’ai fait une chute et me suis fracturé la clavicule gauche.
Quelle est ta plus grande fierté dans ton parcours de triathlète ?
Je suis fier de mon « rebond » après ma fracture, sans mauvais jeu de mots ! Après avoir choisi de me faire opérer, j’ai pris deux mois de repos et suivi un traitement rigoureux, respectant à la lettre le calendrier de reprise proposé par mon chirurgien.
Grâce à cette préparation, j’ai pu participer à mon premier triathlon Sprint lors du Challenge Esprit de Montréal, que j’ai réussi à terminer en moins de 1h20. Cette fois-ci, le feeling était bel et bien au rendez-vous.
Je suis également très fier d’avoir pris part à mon premier camp d’entraînement avec TRS, enchaîné deux longues sorties de vélo, et multiplié les « premières » avec le club en 2024.
L’épreuve rituelle de Bring Sally Up
Y a-t-il un moment fort qui t’a marqué ?
Chaque fois qu’on fait Bring Sally Up pendant nos séances de muscu, ça devient une anecdote à part entière.
Trouver son rythme
À quoi ressemble ta routine d’entraînement ?
Je privilégie les entraînements en groupe : ça me permet de faire une séance de chaque sport par semaine, plus une séance de muscu. Quand je m’entraînais seul en course, je négligeais la musculation, les étirements et la récupération. Maintenant, j’ajoute des séances “OYO”, à faire en solo, quand j’en ai l’occasion.
La motivation, c’est le nerf de la guerre. Il faut aussi bien se connaître, savoir quand lever le pied. Ma pause forcée de deux mois l’an dernier m’a fait du bien mentalement et m’a permis de revenir plus fort.
Comment concilies-tu le triathlon avec tes autres responsabilités ?
En ce moment, j’ai la chance de pouvoir consacrer presque tout mon temps à l’entraînement. C’est sans doute ce qui m’a poussé à relever un nouveau défi : doubler la distance de mes épreuves. Je me lance donc dans l’aventure du Demi-Esprit Montréal.
Pourquoi essayer le triathlon ?
Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui hésite à essayer le triathlon ?
Un triathlon format express est parfait pour se faire une première idée. Rejoindre un club peut aussi faire toute la différence. Sans mon inscription au Triathlon Rive-Sud, j’aurais probablement abandonné avant même de vraiment commencer.
Qu’est-ce qui te plaît le plus dans la communauté du triathlon ?
C’est un bon mélange de débrouillardise, de grain de folie et de dépassement de soi. Certains événements ou rassemblements ressemblent presque à des festivals.
Un tournant et de nouveaux objectifs
Y a-t-il un moment dans ton parcours qui t’a particulièrement marqué ?
Ma chute a marqué un tournant dans mon début de parcours. Elle m’a offert l’opportunité de reprendre mon souffle après une saison qui avait commencé sur les chapeaux de roue, me permettant ainsi de récupérer et de mieux me préparer pour la suite.
Quels sont vos objectifs futurs en triathlon ?
Cette année, je participerai à mon deuxième Sprint, à mon premier triathlon Olympique, et, espérons-le, à mon premier demi longue-distance, mais toujours avec une approche prudente. Mon objectif est de retrouver mes performances de coureur d’avant la pandémie, et ça me semble tout à fait réalisable.
L’avenir du triathlon au Québec
Comment vois-tu l’évolution du triathlon au Québec ?
Avec mon expérience limitée, j’ai remarqué un réel engouement pour les événements de triathlon. Les inscriptions et modifications devenaient compliquées à mesure que les épreuves approchaient. Je vois cela positivement. En tant qu’administrateur avec TRS, je considère cette situation comme une véritable opportunité pour les clubs.
Quelles courses as-tu eu la chance de faire en 2025 ?
Cette année, mes objectifs incluaient plusieurs épreuves majeures : le marathon de Longueuil (10 km), le triathlon de Saint-Lambert (Sprint), le Challenge Cap Québec (Olympique), le Challenge Esprit Montréal (Demi Longue-Distance) et le marathon de Montréal (10 km).
Un dernier mot ?
Je voudrais remercier les bénévoles qui rendent ces événements possible.
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Le triathlon incarne des valeurs fortes telles que la discipline, l’endurance et la volonté de repousser ses limites. À travers son parcours, Patrick Fortier a pu constater l’engouement croissant pour ce sport au Québec. Chaque épreuve, chaque défi est pour lui une opportunité d’apprendre, de se surpasser et de se réinventer. Ce n’est pas seulement une compétition contre lui-même, mais aussi une belle aventure collective, où la détermination et l’esprit d’équipe prennent tout leur sens
