C’est après plus de huit saisons passées à Triathlon Québec que nous vous annonçons le départ d’Eric Noël, directeur technique de la Fédération. Il quittera ses fonctions à la fin du mois de décembre. Arrivé en poste en octobre 2012, Eric a su faire sa marque dans le monde du triathlon, tant au niveau québécois que canadien.

Avec ses idées innovatrices, Éric Noël a contribué de façon significative et avec leadership à la réalisation de plusieurs projets dont la refonte complète de la formation et de la certification des officiels, qui est maintenant une référence à l’échelle canadienne, et la mise sur pied en 2016 du programme antidopage “100% propre” qui inclut des tests antidopage chez les athlètes groupes d’âge.

Quelques faits d’armes

  • En 2013, écriture des règles du Triathlon d’hiver du format S3 (raquette, patin, ski de fond) créé par l’équipe du Pentathlon des neiges. Les règles sont reprises en grande partie l’année suivante par la fédération internationale qui les inclut dans les règles de compétition ITU et sont appliquées sur les épreuves de Coupe du monde d’hiver.
  •  En 2015, création de la Série Grand Prix avec son collègue Francis Sarrasin-Larochelle. Ayant à coeur le développement des triathlètes québécois, cette nouvelle série leur permet de vivre une expérience de plus haut niveau avec l’introduction des zones de transition élites, de la tente de pénalité et des bourses pour soutenir l’excellence provinciale.
  • En 2015 toujours, refonte de la série Coupe Québec Triathlon et Duathlon pour jumeler les distances sprint et olympique sous la même Coupe. Cette décision ne fait pas que des heureux !
  • En 2016, il participe à la création du comité technique composé d’officiels et d’entraineurs. Le comité révise et modifie au besoin les règles de compétition de Triathlon Québec en fonction de la réalité du terrain et des modifications aux règles de compétition apportées par l’ITU.
  • En 2017,  toujours soucieux d’améliorer la Coupe Québec, il prend en main la mise en place des épreuves et des formats non-standards pour dynamiser la série et rehausser l’expérience des athlètes avec pour objectif que chacun y trouve son compte : les courses groupe d’âge avec sillonnage font leur apparition, des formats combo, demi-finales/finales, Enduro etc. sont au calendrier de la nouvelle Coupe Québec (un énorme merci aux comités organisateurs qui acceptent d’organiser ces évènements d’un nouveau genre).
  • En 2018, pour le 30e anniversaire de la Fédération, il propose la création du Temple de la Renommée de Triathlon Québec. Il sera mandaté d’en écrire les statuts et règlements. Quatre personnes à ce jour ont été intronisées.
  • En 2019, création du comité Coupe Québec composé d’athlètes passionnés qui apportent leurs idées pour rendre la série toujours plus intéressante et attractive.
  • Egalement en 2019, fort de son expertise en tant qu’officiel sur des épreuves de paratriathlon internationales, il travaille à l’avancement du paratriathlon. Un premier pas est fait avec la mise en place d’un volet spécifique paratriathlon qui inclut entre autres un guide technique pour les comités organisateurs et des règles de compétition simplifiées.
  • En 2019 toujours, élaboration d’une première certification écoresponsable dédiée aux évènements sportifs au Québec. La certification ÉcoTQ est maintenant devenue une référence dans le sport local et a fait son chemin dans le triathlon jusqu’au niveau national et international.
  • En 2020, écriture de guide d’organisation en temps de pandémie et refonte du règlement de sécurité de la Fédération. Son dernier mandat sera de livrer un projet qu’il porte depuis trois années maintenante : un guide d’organisation complet pour aider les comités organisateurs dans leurs démarches.

Des compétences techniques et un professionnalisme qui font l’unanimité

Pendant toutes ses années, Éric a été le lien premier entre la Fédération et ses comités organisateurs partenaires. Toujours disponible et prêt à les aider, ses qualités professionnelles et humaines ont grandement contribué à faire ce qu’est le circuit de triathlon au Québec aujourd’hui.

Ainsi, René Pomerleau, directeur de course du Trimemphré Magog nous confiait “Je viens d’apprendre, avec tristesse, son départ de Triathlon Québec. Au cours des dernières années, nous avons relevé des défis importants dans l’organisation d’événement. Mentionnons les Jeux du Canada, les Coupes ITU, les Coupes du monde paratriathlon et de nombreuses Coupe Québec.Il a toujours été derrière nous pour nous prodiguer de précieux conseils et nous l’avons apprécié. Sa disponibilité, son dévouement et son professionnalisme sont des atouts sérieux.  Nous l’avons senti récemment dans sa détermination à aider les organisations à passer à travers la Covid-19. Je lui souhaite bonne chance dans ses nouvelles fonctions et il nous fera toujours plaisir de continuer à collaborer avec lui”.
Pour Claudia Proulx, organisatrice de course et coach des Zéclairs de Nicolet, Éric aura été “LA référence en organisation d’évènements pendant toutes ces années à TQ. Dynamique, efficace, généreux de son temps et de ses idées, il est un visionnaire qui laissera un grand vide dans notre cœur d’organisateurs. Un homme calme et drôle, attachant et échevelé à qui on doit respect et remerciement pour ces années de dévouement ! Bon succès pour la suite !”

Chez ses collègues aussi, Éric laissera un souvenir intarissable. Notre directrice générale, Marie-Eve Sullivan tenait à le souligner : “Cher Éric, merci pour ton immense contribution au développement du triathlon à travers tous les beaux projets que tu as su porter avec passion et leadership au cours des 9 dernières années. Tu es une des personnes les plus passionnées et déterminées que j’aie eu l’occasion de côtoyer. Travailler avec toi fut une aventure des plus enrichissantes. Ton petit côté givré et toutes tes histoires inusitées qui nous ont tant fait rire, dont celle du Capitaine Rosemont, vont nous manquer. Bien que tes ambitions professionnelles t’emmènent aujourd’hui vers un nouveau défi, tu resteras dans la grande famille du triathlon pour poursuivre ta mission et transmettre ta passion et nous aurons toujours le plaisir de collaborer ensemble. Je te souhaite beaucoup de succès dans tes nouvelles fonctions et je te souhaite de réaliser tes ambitions professionnelles les plus folles !”
Francis Sarrasin-Larochelle, son acolyte de terrain de longue date, souhaitait également rendre un vibrant hommage à son collègue et ami :  “Bien que nous n’ayons eu aucune opportunité de remplir et vider le camion cube cette saison ou de nous lever aux aurores pour des événements aux quatre coins du Québec, ces rituels hebdomadaires que nous avons partagé avec différents collègues au fil des dernières années resteront ancrés dans ma mémoire. Le legs que tu laisses à notre sport est inestimable. Tu as su dynamiser et amener le triathlon au Québec à un autre niveau grâce ton leadership, ton souci du détail, ton ardeur au travail et surtout, ton côté très humain avec tous les acteurs de la communauté, que ce soient des athlètes, des officiels, des directeurs de course, des bénévoles, des entraîneurs et bien entendu, tes collègues. Ce fût une aventure inspirante que de te côtoyer pendant ces sept années et essoufflante que de partager autant d’idée pendant nos jogs sur l’heure du midi. Merci pour tout et bonne chance dans ce nouveau défi !

Officiel à l’international

Eric a également beaucoup voyagé en tant qu’officiel de niveau continental en triathlon. Il a participé à quelques séries mondiales (WTS) dont Chicago (2014), Abu Dhabi (2018), Bermudes (2018 et 2019), Edmonton (2019) et évidemment Montréal (2016 à 2019) en plus d’une dizaines d’évènements de niveau continental ou Coupe du monde au Canada, aux États-Unis ou en Espagne, dont certains comme officiel en chef ou délégué technique.
Au cours de ces huit saisons, Eric a été présent sur plus de 250 évènements au Québec du niveau régional au niveau international. Il aime particulièrement préparer et participer aux Jeux du Québec et surtout entendre la chanson thème qui le berce au cours des quatre jours que dure le triathlon aux Jeux. Il espère pouvoir être présent pour l’édition reportée en 2021.

Le passé et l’avenir

L’ambiance du bureau et ses collègues lui manqueront évidemment beaucoup. Il ne pourra plus aller courir dans le parc Maisonneuve sur l’heure du midi avec ses collègues ou arpenter les couloirs du stade olympique en chaussettes. Il regrettera aussi sans doute la conduite du camion cube toutes les fins de semaine sur les routes du Québec et la traditionnelle crème glacée la veille des évènements. Il aimait tant le mini-putt.
Mais la tradition continuera ! Nous le reverrons assurément sur quelques évènements au Québec comme officiel au cours des prochaines années. Et il ne va pas trop loin car il endossera le rôle de directeur de course au Triathlon Mondial Groupe Copley, ce qui l’amènera à travailler étroitement avec nous. Et puis, en toute sincérité, n’est-il pas la personne la plus à même d’organiser le grand retour des championnats du monde sur le territoire Québécois ?

Bien qu’il reste toujours du travail à faire, le développement d’une fédération étant à l’infini, on peut tout de même lui dire « Mission accomplie ». Pendant huit ans, il y a mis tout son cœur et son énergie.

Après bien des rebondissements, la 36ème édition du triathlon Esprit de Montréal avait finalement lieu cette fin de semaine au Parc Jean-Drapeau. Malgré le fait que seule la distance sprint était au programme en raison des contraintes imposées par la pandémie, l’évènement a connu un franc succès.

Un comité organisateur et des bénévoles exemplaires

Résilience. S’il y a bien un mot qui définit à lui seul cette édition du triathlon Esprit de Montréal, c’est celui-ci. Résilience tout d’abord de la part du comité organisateur qui, contre vents et marées, a tout fait pour tenir son évènement afin d’offrir aux amateurs de triathlon la chance de compétitionner. En effet, comme beaucoup d’entre vous le savent déjà, selon l’interprétation de la Direction Générale de la Santé Publique, la limite de 250 participants s’appliquait sur l’ensemble des parcours sportifs et ce, peu importe la dimension du site de compétition et même si la distanciation physique était respectée. Selon cette interprétation, le Triathlon Esprit avait donc l’obligation de vider complètement l’Île Notre-Dame de ses 250 participants avant d’accueillir la vague suivante sur le site.  Dans ces circonstances, il est devenu impossible pour l’organisation d’offrir les épreuves Esprit Longue Distance, Demi-Esprit, Triathlon Olympique et Duathlon Olympique initialement à l’horaire. Cependant, soucieux d’offrir à tous les participants la chance de compléter au moins un triathlon cette année et refusant d’annuler complètement l’événement, le comité a pris finalement la décision difficile de transformer toutes les épreuves en triathlon ou duathlon de distance sprint. De cette façon, il était possible d’offrir trois départs de 250 personnes par jour à quatre heures d’intervalles afin de vider complètement le site de compétition entre chaque départ. Le rendez-vous était donné samedi matin 7h du côté du bassin d’aviron.
Résilience aussi du côté des bénévoles. Nous le savons déjà, mais sans eux, aucun triathlon ne pourrait avoir lieu. Cette phrase est d’autant plus vrai en tant de COVID, car même si le crédit du plan sanitaire et d’organisation revient au comité organisateur qui a suivi le guide d’organisation de Triathlon Québec en temps de pandémie, la réussite de sa mise en application leur appartient. Chaque bénévole, de la remise des dossards en passant par la désinfection des mains, la remise des masques à la ligne d’arrivée ou encore au départ de natation en « rolling-start » a accompli sa tâche avec brio et a su rendre les mesures contraignantes un peu plus douces.

Des participants heureux et respectueux des mesures sanitaires

Enfin et surtout, résilience chez les participants. Comme l’a si bien mentionné Janie Dugal sur un groupe Facebook portant sur le triathlon au Québec : « Je voudrais également rendre hommage à tous les athlètes qui se sont présentés en fin de semaine, souriants et heureux de venir retrouver leur sport, sans médaille, sans spectateur, juste pour le plaisir du sport ». Il est aussi possible de citer les mots de Lise Dubé, directrice de la ligne d’arrivée et officielle avec Triathlon Québec : « Je vais vous avouer que j’appréhendais un peu l’édition 2020. Ayant eu à mettre en place les mesures sanitaires, le triage, le port du masque obligatoire, et la formation d’employés dans le cadre de mon travail, j’ai vu et vécu quelques moments désagréables. Ce week-end a été magique! Quelle discipline, politesse, gentillesse et respect des consignes vous nous avez tous démontrés! Vous avez été extraordinaires et avez rendu notre tâche si agréable! Un gros merci et bravo à tout les participants ». On mentionnera également tout particulièrement la résilience des participant de la troisième vague du dimanche qui, pour beaucoup, découvraient le triathlon dans des conditions dantesques, mais toujours avec le sourire.

Du côté sportif, même si il est dur de dégager un classement général, même par journée, étant donné que tous les participants ne réalisaient pas leur épreuve dans les mêmes conditions, voici quelques résultats. Le samedi, nous retrouvons deux athlètes de l’Équipe du Québec aux deux premières places avec la victoire d’Élisabeth Boutin devant sa compère Kamille Larocque. Elles sont accompagnées par Raphaël Rivard sur le podium. Chez les hommes, c’est un triplé pour les athlètes de l’Équipe du Québec avec la victoire de Léo Roy devant son frère Edmond et un troisième Roy, mais pas de la même famille, Zed Roy. Dimanche, dans des conditions moins favorables, nous retrouvons sur le podium Isabelle Rouleau devant Justine Bluteau-Girard et Ariane Mirabel. Chez les hommes, Robin Tétrault a montré qu’il faudra encore compter sur lui sur la Coupe Québec l’an prochain en s’imposant devant Jacob Gauvin et Alexandre Dubé.
Chez les duathlètes, la victoire revient à Caroline Lonchamp devant Pascale Gougeon et Amélie Letendre côté féminin, alors que chez les hommes Charles-Erik Marmen-Harvey s’impose devant Alexis Giroux et Rikigoro Shinozuka.

Un triathlon et toujours du folklore

Comme à l’accoutumé, le triathlon Esprit a été l’occasion pour tous de s’exprimer, des athlètes les plus compétitifs aux débutants. Esprit ne serait pas ce qu’il est sans son côté folklorique, en voici quelques extraites pêle-mêle : un triathlète en Spiderman, un triathlète coincé dans son wetsuit pendant toute la durée de sa course, un autre dans la même situation gentiment décoincé par l’officiel en chef en T2, un directeur de course pouvant lui même concourir tellement son évènement se déroule bien, deux frères, en chandails et bermudas, l’un ayant même dû acheter un casque (sûrement plus cher que le vélo qu’il a utilisé) à la dernière minute, complétant leur triathlon en deux heures et quinze minutes de bonheur et des participants en vélo hybride, parfois avec des pulls en laine, sous le déluge mais avec le sourire aux lèvres.

Encore une fois nous souhaitons remercier le comité organisateur ainsi que tous les participants de cette 36ème édition du triathlon Esprit de Montréal qui restera sûrement comme l’une des plus étranges mais aussi l’une des plus conviviales.

Samedi avait lieu la vingt-cinquième édition du Trimemphré Magog. Si une vingt-cinquième édition a toujours une saveur particulière, celle-ci encore plus puisqu’il s’agissait du premier « vrai » triathlon de la saison. Comme depuis vingt-cinq ans maintenant, le comité organisateur a livré un événement remarquable et a permis de couronner plusieurs athlètes du titre de champion québécois.

Une première mise en application du guide d’organisation d’évènement en temps de pandémie couronnée de succès

Plus de 500 athlètes étaient donc attendus ce samedi matin sur les bords du lac Memphrémamog. Si le site de course ressemblait fortement aux années précédentes, plusieurs modifications ont été apportées conjointement par le comité organisateur et la Fédération afin de satisfaire aux exigences de la Santé Publique et pour respecter les mesures du guide d’organisation d’évènement en situation de pandémie. Ainsi, un travail formidable du comité organisateur permettait une circulation fluide des athlètes sur le site en limitant au maximum les potentiels contacts. En l’absence de la traditionnelle zone d’inscription et de marquage, chaque athlète se rendait directement en transition où il se voyait attribuer un emplacement sur lequel était déjà disposé son dossard et ses autocollants. Au niveau de la zone de transition, si sa taille demeurait inchangée, sa capacité se voyait réduite de moitié permettant de garder la distanciation sociale. Du côté du départ de nage, pas de départ de masse mais un départ individuel en format « rolling-start » au quinze secondes. Enfin, une fois la ligne franchie, chaque athlète se voyait remettre un masque qu’il devait garder le temps de quitter le site de compétition. Du côté du comité organisateur on se félicite de la mise en application de ce protocole : « On a aménagé tout le site pour respecter la distance de deux mètre. On a surement inventé de nouvelles façons de faire qui serviront dans le futur. On est prêt à partager notre savoir-faire avec d’autres organisateurs de courses. On est content d’avoir contribué à démontrer qu’on peut tenir un événement sportif, en toute sécurité, même en temps de pandémie. On espère que d’autres vont prendre le pari de le faire, même si ce n’est facile ni pour les organisateurs ni pour les participants ».

Noémie Beaulieu et Nicolas Harvey valident le travail effectué ces derniers mois

Sur le plan sportif, la journée commençait tambour battant avec en guise d’entrée les épreuves juniors et élites. Malgré les absences d’Amélie Kretz, Élisabeth Boutin, Emy Legault, Charles Paquet, Jérémie Briand et Pavlos Antionades retenus par une série de test pour Triathlon Canada, une liste de participants de très haut niveau se présentait pour succéder à Karol-Ann Roy et Thomas Windisch chez les élites et à Léo Roy et Kamille Larocque chez les juniors.
Du côté féminin, Noémie Beaulieu (01:05:22) domina outrageusement la course, reléguant la concurrence à presque deux minutes. L’athlète de Gatineau s’octroie donc le titre de championne québécoise junior devant Maïra Carreau (01:07:27) et Marika Couture (01:07:40). Elle nous confiait : “C’est toujours plaisant de compétitionner sur le circuit québécois ! Même si la course se déroulait dans un format auquel nous ne sommes pas vraiment habitués, c’était une bonne occasion de tester la forme après plusieurs mois. Merci au comité du Trimemphré pour l’organisation”. Du côté des Élite/U23, Kamille Larocque confirma sa bonne forme entrevue à l’aquathlon de Québec en août. Elle grimpait sur la plus haute marche du podium devant Claudie Simard et Gabrielle Bernatchez.
Chez les hommes, le duel attendu entre Nicolas Harvey et Thomas Bilodeau eut bel et bien lieu et tourna à l’avantage du plus jeune des deux athlètes du Rouge et Or. Ils étaient accompagnés par Edmond Roy en tête du classement général. Nicolas Harvey (00:58:13) s’adjugea donc le titre de champion québécois junior devant Léo Roy (00:59:02) et le local de l’étape Mickaël Simard (00:59:56). Très content de sa performance, il confiait que : « Les derniers mois ont été assez difficiles pour moi, mais cette course démontre mon niveau de forme actuel dans les trois sports. Merci à l’organisation du TriMemphré et à Triathlon Québec pour cette opportunité ». Thomas Billodeau (00:58:19) quant à lui se voyait décerner le titre de champion québécois Élite/U23 devant Edmond Roy (00:58:53) et Edouard Garneau (01:01:22). Pour lui il s’agissait de sa deuxième compétition de la saison, six mois après la première, dans un format qui lui convient parfaitement comme il le soulignait après sa course “Je suis vraiment content de ma course. Le format contre-la-montre/sans drafting était à mon avantage étant donné qu’une de mes forces est le vélo. J’ai été capable de me forger une avance assez confortable pour rester devant les autres à la course. L’organisation et les bénévoles ont vraiment fait un beau boulot pour nous permettre d’avoir du plaisir et d’ouvrir la machine, en toute sécurité”.

De belles luttes également chez les groupes d’âge

Après cette première épreuve de la journée, c’était autour des groupes d’âge de plonger dans ce premier triathlon de la saison. Bien qu’aucun titre n’était en jeu, l’épreuve donna lieu à de très jolies performances. Chez les femmes nous retrouvons sur les deux plus hautes marches du podium des nom bien connus sur le circuit de la Coupe Québec avec en première position Annie Gervais et en deuxième place Isabelle Gagnon. Rachel Quirion-Arguin les accompagnait sur la boite. Côté masculin, on retrouve l’ancien athlète de l’Équipe du Québec, Nicolas Proulx-Bégin au sommet du classement devant Guillaume Bélanger et Robin Tétrault qui faisait son grand retour à la compétition après avoir purgé une suspension suite à une erreur involontaire de médication.

La relève en action

Après un rapide changement de parcours, c’était finalement au tour des catégories U13 et U15 de conclure la journée en s’affrontant sur un format super-sprint (375m-10km-2,5km) pour les titres de champions québécois. Chez les U15 femme, Samantha Wood créa la surprise en s’imposant devant la grande favorite Shelby Lajeunesse. Emy Sarrazin complétait le podium. Chez les hommes, on retrouve Olivier Desjardins à la première place devant Samaël Fleury-Nadeau et Samuel Beaulieu. Enfin, c’était au tour des U13 de clôturer la journée. Chez les femmes, Sara Labrie remportait le titre devant Frédérique St-Pierre et Agathe Richard alors que chez les hommes Charles Leduc s’imposait devant Loic Poitras et Christopher Bastien.

Ainsi se concluait ce beau samedi de triathlon, encore une fois magnifiquement, et aussi courageusement, orchestré par René Pomerleau, Isabelle Creusot et toute l’équipe du Trimemphré.

*Les photos des podiums seront à retrouver sur notre page Facebook dès mardi.

Cette fin de semaine auront lieu à Magog les championnats Québécois pour les catégories Élite, Junior, U15 et U13 à l’occasion de la 25ème éditon du Trimemphré. Malgré des conditions de course inhabituelles et une saison tronquée, de chaudes luttes sont attendues à tous les étages !

En cette année particulière, c’est donc le Trimemphré qui remplace au pied levé le triathlon de Valleyfield en tant qu’hôte des Championnats Québécois. Malheureusement, dans les circonstances actuelles, aucun titre ne sera décerné chez les groupes d’âge cette année. Autre différence notable, pour la première fois les championnats québécois pour les catégories « jeunes » et élites se dérouleront sans sillonnage, Covid-19 oblige. En effet, afin de satisfaire aux exigences de la Santé Publique et à celles du guide d’organisation d’évènement en situation de pandémie, le départ se fera donc en format « rolling-start » au quinze secondes. Les catégories Élite et Junior ouvriront le bal sur format sprint alors que les U15 et U13 clôtureront la journée, sur un format super-sprint cette fois-ci, après l’épreuve des groupes d’âge. «Le format sans-sillonage avec départ individuel est très intéressant, car les athlètes vont dans une zone méconnue et cela fait ressortir des aspects tactiques et physiques différents précise l’entraîneur provincial Francis Sarrasin Larochelle. Ils devront gérer la difficulté de soutenir un effort soutenu et constant sur les trois sports dans un environnement solitaire. La gestion de la puissance à vélo sur ce parcours qui comporte du dénivelé sera primordiale pour optimiser les endroits où on peut gagner du temps, mais aussi  sans brûler trop de cartouches pour pouvoir bien courir.»

Catégorie élite/junior : qui pour succéder à Karol-Ann Roy et Thomas Windisch ?

En l’absence d’Amélie Kretz, Élisabeth Boutin, Emy Legault, Charles Paquet, Jérémie Briand et Pavlos Antionades sélectionnés par Triathlon Canada pour une série de tests, plusieurs athlètes de la relève feront donc figure de favoris. Chez les femmes, Kamille Larocque, gagnante de l’Aquathlon de Québec en août et Noémie Beaulieu, championne de la Série Grand Prix chez les juniors en 2019, seront les favorites. Il faudra également garder à l’oeil Claudie Simard (Rouge et Or) ainsi que Maïra Carreau (Hippocampes) et Marika Couture (Rouge et Or) qui tenteront de se mêler à la lutte pour le titre. Du coté des hommes, on surveillera particulièrement les athlètes du Rouge et Or, Thomas Bilodeau, Edouard Garneau et Nicolas Harvey, mais aussi les deux frère Roy, Edmond et Léo. Des athlètes comme Zed Roy et le favori local Michael Simard convoiteront aussi les places d’honneur.

Chez les U15, du côté féminin, Shelby Lajeunesse sera la principale favorite après avoir écrasé l’Aquathlon de Québec le mois passé. La jeune Samantha Wood de Tri-o-Lacs fera aussi partie des prétendante au podium. Chez les garçons, Victor Roy aura a coeur de faire aussi bien que lors de l’Aquathlon de Québec même si Samuel Beaulieu et Samaël-Fleury Nadeau mettrons tout en oeuvre pour le priver de la première place. Il faudra également surveiller de très prêt le jeune Léandre Binette de Trivic qui, après avoir tout gagner en U13 l’an passé, voudra se mêler à la lutte parmi les grands.

Chez les U13, l’évènement sera une belle occasion de découvrir la relève de demain. En effet, plusieurs en seront à leur première course dans cette catégorie. De ce fait, il est difficile d’identifier au préalable les athlètes à surveiller, mais certes nous aurons droit à d’agréables surprises et de belles découvertes.

L’incontournable Trimemphré Magog a été la motivation nécessaire à poursuivre l’entrainement pour grand nombre de triathlètes ces derniers mois. Au nom de la Fédération et de tous les participants, nous tenons à remercier et surtout féliciter le comité organisateur du triathlon. Il a fallu une bonne dose de courage pour organiser un si gros évènement dans une telle période d’incertitude. Le comité organisateur a su innover et redoubler d’efforts pour assurer la tenue de l’évènement dans les règles de l’art et dans le respect des protocoles sanitaires en vigueur. Merci et bonne course à tous!