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Athlètes du mois de mai : Béatrice Normand et Nicolas Gilbert

Triathlon Québec est fière de vous présenter les athlètes du mois, deux personnalités qui se sont illustrées entre autres par leurs performances sportives et leur partage envers la communauté du Triathlon. Pour le mois de mai, nous mettons en lumière deux athlètes qui évoluent sur un nouveau circuit cette saison, soient Béatrice Normand chez les juniors et Nicolas Gilbert chez les professionnels en longue distance. Nous nous sommes entretenus avec eux au sujet der leurs récentes performances et leurs prochains objectifs. Découvrez ici l’entrevue de Béatrice et de Nicolas.

Béatrice, en quelques phrases, dis-nous quel est ton profil d’étude, ton lieu d’entraînement, club et entraîneur et depuis combien de temps pratiques-tu le triathlon.

Je termine présentement ma 3e année du secondaire. J’étudie au Collège Bourget dans la parcours passion triathlon dirigé par Dorothée Chouinard. J’ai débuté le triathlon à 4 ans avec Tri-O-Lac. Cette année, je m’entraîne avec Côte Saint-Luc triathlon, mon entraîneur est Kyla Rollinson.

Tu en es à ta première année chez les juniors et ton baptême sur la distance sprint s’est déroulé à la course nationale américaine de Richmond en Virginie. Le niveau y était plutôt relevé et tu y as fait bonne figure en terminant 16e sur 80 compétitrices. Peux-tu nous raconter brièvement ton expérience et les points forts de ta course?

J’ai débuté ma première année Junior à Richmond. Mon objectif était de tester les distances. La natation était beaucoup moins agressive que ce à quoi je m’attendais. Je suis embarquée sur mon vélo et déjà un pack était formé. C’est la première fois que j’ai aussi bien roulé! La course s’est ensuite super bien déroulée, mes jambes étaient éclatées pour le premier km, mais ensuite ça a très bien été.

Tu viens de remporter la première étape de la Coupe Québec junior à Nicolet il y a quelques jours sur un format particulier (deux distances super-sprint). Qu’est-ce que cette victoire signifie pour toi et comment as-tu trouvé le format?

J’ai adoré la course de Nicolet! Sincèrement, je ne m’attendais pas à finir première sur un circuit aussi court, car le vélo technique n’est pas ma force et les courtes distances de course off the bike non plus! Donc j’étais super contente et surprise du progrès fait dans la dernière année!

Quel est ton prochain objectif au calendrier et comment se présentent pour toi les prochaines semaines d’entraînement et d’école ?

Les prochaines courses seront Joliette et Drummondville ainsi que la qualification pour les Jeux du Québec en triathlon et en athlétisme. Je ferai les courses Grand Prix, le calibre est très élevé, je veux tester mes limites et découvrir ce niveau. Il me reste 3 semaines d’école, alors je vais continuer à m’entraîner durant ces journées afin de donner mon 100% lors les compétitions à venir.

Remerciement ou autres éléments que tu voudrais partager?

Merci beaucoup à mes entraîneurs, mes commanditaires et Triathlon Québec!

 

Nicolas, quelques phrases, dis-nous quel est ton domaine d’emploi, ton lieu d’entraînement, club et entraîneur et depuis combien de temps pratiques-tu le triathlon.

Je suis conseiller au Vérificateur Général du Québec, donc je travaille dans le domaine de la comptabilité publique en audit financier. Je pratique le triathlon depuis que je fais du vélo à 2 roues, mais je m’y consacre de façon plus sérieuse sans trop me prendre au sérieux depuis l’âge de 14 ans. Je fais équipe avec Benoît-Hugo St-Pierre et notre approche consiste principalement à optimiser mon environnement de performance pour en tirer le maximum. J’habite à St-Nicolas en banlieue de Québec et je suis membre indépendant présentement, mais j’ai toujours été affilié au club de triathlon Trimégo à Trois-Rivières auparavant.

Tu fais officiellement ton entrée chez les professionnels en longue distance cette année, bien que cela se prépare depuis un moment. En parallèle, tu travailles à temps plein comme comptable. Peux-tu nous en dire un peu sur ton cheminement des dernières années et comment tu concilies travail et entraînement?

Mon cheminement en tant qu’étudiant-athlète était plutôt typique. Je faisais partie de l’équipe du Québec lorsque j’évoluais dans les programmes sports-études. En 2017, j’ai complété mon premier demi longue distance en moins de 4h, ce qui me laissait croire que j’avais un certain potentiel. En 2018 et 2019, j’ai tenté ma chance à nouveau sur les coupes continentales dans le but d’atteindre le niveau coupe du monde, mais sans réel succès. J’ai donc mis à profit l’année 2020 pour développer mon endurance spécifique en vélo et en course à pied. L’été dernier, j’ai pris le départ des 3 courses demi longue distance au Québec, soit le triathlon du Lac William, le Trimemphré et le triathlon Esprit pour gagner de l’expérience sur ma nouvelle épreuve de prédilection.

J’ai un horaire assez flexible et je travaille souvent de la maison, donc je m’entraîne le matin, le midi et/ou le soir. Habituellement, je passe 7 ou 8h par jour au travail et je m’entraîne environ 3h au total. La fin de semaine, j’en profite habituellement pour enchaîner et faire de longues sorties en vélo ou en ski de fonds. C’est un mode de vie exigeant, mais je ne fais rien d’excessif en termes d’intensité ou de volume considérant mes capacités. Bref, je m’efforce de rendre l’utile à l’agréable en diversifiant mes activités, en faisant du transport actif, en m’entraînant avec des amis ou en me divertissant pendant l’effort.

Tu as livré une solide performance en terminant 12e des Championnats nord-américains de 70.3 qui se déroulait à Chattanooga au Tennesse, soit ta première course dans les ligues majeures si on peut dire. Peux-tu nous raconter brièvement ton expérience et les points forts de ta course?

Un triathlon longue distance à l’extérieur du pays, c’est différent d’un événement de course à pied régional de 5km, il peut y avoir beaucoup d’imprévus en raison du voyagement, du matériel et de la durée. Je suis arrivé en pleine forme et j’ai donné le meilleur de moi-même malgré la chaleur accablante. Il faut dire que c’est difficile de se préparer adéquatement au Québec pour un demi Ironman aussi tôt dans la saison, donc ma préparation spécifique en ce sens n’était pas optimale, mais je m’en suis relativement bien sorti. J’ai bien géré mon effort et mon alimentation même si j’ai frappé le mur dans les derniers miles, ce qui m’a coûté ma qualification pour les championnats du monde. C’est un bon début je crois!

Ton prochain objectif est Tremblant, une première participation pour toi à cet événement. Quelles sont tes attentes ?

Contrairement à d’autres athlètes professionnels, je n’ai aucune obligation de participer ou de performer, car je suis autonome et j’ai peu de compte à rendre. Ceci dit, j’estime qu’une performance aux alentours de 3h50 serait plus que satisfaisante pour moi si les conditions le permettent. Cependant, ma priorité est surtout de rester aux avant-postes jusqu’en T2, sans hypothéquer mes réserves énergétiques pour la course à pied, afin de maximiser mes chances de terminer parmi les 5 premiers.

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