Ce mois-ci, Triathlon Québec veut mettre de l’avant deux athlètes qui sont autant inspirants sur le terrain que dans la vie de tous les jours. En effet, nos athlètes du mois sont des modèles en matière de sport inclusif. C’est avec fierté que nous vous présentons Linda Féquière et Frédéric Gauthier.

En plus de sa passion pour l’activité sportive, Linda a réussi à instaurer un triathlon scolaire dans la communauté Anishnabe du Lac Simon. D’un autre côté, Frédéric, athlète avec une déficience visuelle, a écouté son corps, et après une bonne période de repos, il est revenu en force à la compétition.

Apprenez à connaître nos athlètes du mois. Bonne lecture!

Q1. Qu’est-ce qui te rend le plus fier dans tes accomplissements récents ?

R1 — Linda:
Le fait d’avoir tissé des liens avec la communauté Anishnabe du Lac Simon par le biais du triathlon. J’ai approché le conseil de bande qui a accepté mon projet d’instaurer un triathlon scolaire dans leur communauté. L’année prochaine sera la 3e édition du Triathlon des Nations. Cette fois-ci, nous souhaitons ouvrir l’événement à d’autres communautés avoisinantes et à d’autres écoles y compris des écoles avec une clientèle allochtone.

R1 — Frédéric
Je suis content d’avoir été en mesure de recommencer à m’entraîner pour une course après 16 mois d’arrêt. Auparavant, en 2018, je m’entraînais trois fois par semaine. J’ai remarqué que j’ai commencé à traîner de la patte. Ainsi de suite, j’ai commencé à réduire mes entraînements jusqu’à un arrêt complet. J’étais fatigué et j’étais dû pour une pause. Je suis seulement revenu en avril 2022. Ce n’était pas facile de se remettre à la course ! À partir de zéro, j’ai recommencé les pratiques et je suis très satisfait de ma performance au Triathlon Esprit de Montréal !

Q2. La personne qui t’a le plus aidé jusqu’à présent dans ta carrière d’athlète ? Pourquoi ?

R2 — Linda
Alexandre Leduc. Il pratique le triathlon depuis plus de 30 ans. Il m’a tout appris en vélo et natation. En vélo, quand j’ai commencé, je ne savais même pas comment changer mes vitesses.

R2 — Frédéric
Avant tout, ma femme m’aide beaucoup. On s’entraîne ensemble, elle est ma partenaire d’entraînement et mon guide. C’est moi qui l’ai initié à la course ! Aussi, il y a Éric Milot, c’est lui qui m’a initié au triathlon ! Avant, je faisais beaucoup de course à pied et de vélo. J’étais intrigué par le triathlon. Lorsque j’ai rencontré Éric lors d’un demi-marathon, il m’a simplement dit : « pratique-toi et on fait un triathlon l’année prochaine ». C’est ce que j’ai fait ! Au total, j’ai fait 8 triathlons avec lui.

Q3. Classe la natation, le cyclisme et la course à pied en ordre de préférence.

R3 — Linda
Cyclisme, course, natation

R3 — Frédéric
Course, vélo, natation. On commence par le pire et on finit par mon «dada»!

Q5. Quel est ton objectif ultime ?

R5 — Linda
Accompagner un jeune autochtone aux Olympiques en triathlon ou en course à pied.

R5 — Frédéric
Je ne suis pas très compétitif, mais je veux faire du sport tout au long de ma vie. Je veux être comme Canio Polosa, l’Ontarien de 93 ans qui participe encore à des courses!

Ce mois-ci, Triathlon Québec veut mettre en valeur deux de ses membres qui se sont démarqués. En effet, ces deux athlètes prouvent que pratiquer le triathlon est bien plus que de l’activité sportive, mais un mode de vie, et ce, peu importe l’âge. Voici les athlètes du mois : Chantal Vézina et Yvon Robichaud. 

Chantal Vézina, qui a participé à la Coupe Québec, est déjà rendue à son 3e triathlon de la saison et a comme objectif d’en accomplir 3 autres. Pour celle-ci, le triathlon, c’est sa passion ! Du haut de ses 77 ans, Yvon Robichaud a aussi réalisé 3 triathlons cette saison-ci. Il espère pareillement être en mesure d’en réaliser 3 de plus avant la fin de la saison. Avec sa fougue et sa détermination, on n’a pas de doute qu’il fera tout en son possible ! 

Apprenez à connaître ces deux modèles en lisant les entrevues que nous avons eu la chance d’avoir avec eux. Bonne lecture ! 

 

Q1. Qu’est-ce qui te rend le plus fier dans tes accomplissements récents ?

R1 — Yvon 

Avoir réussi à garder la forme pendant les longs mois de confinement et autres désagréments causés pendant la pandémie. 

R1 — Chantal

Réussir à repousser mes limites. Le fait d’avoir accompli un triathlon enduro fut pour moi un accomplissement. (J’ai nagé trois fois dans un lac, et ce, sans wetsuit!)

 

Q2. La personne qui t’a le plus aidé jusqu’à présent dans ta carrière d’athlète ? Pourquoi ?

R2 — Yvon

Il est difficile de nommer une personne en particulier. L’esprit de compétition sportive a toujours fait partie de ma nature, dès mon jeune âge. Au collège classique, on disait : « mens sana in corpore sano! » . En fin de compte, je dirais que la personne qui m’a le plus aidée à retrouver la forme grâce aux triathlons fut mon épouse. (et ce, dans des circonstances très particulières.)

R2 — Chantal

Pour moi, il n’y a pas qu’une personne. Premièrement, mon entraîneur (Fred Jadot)  qui croit plus en moi que moi-même, qui m’aide à atteindre mes objectifs et qui me pousse à me dépasser. Il y a aussi mes enfants qui m’encouragent, mais il y a surtout mon amoureux qui me soutient dans toutes mes folies et mes entraînements.

 

Q3. Classe la natation, le cyclisme et la course à pied en ordre de préférence.

R3 — Yvon 

Natation, cyclisme et course à pied. 

R3 — Chantal

Je préfère maintenant le vélo et la course à pied. La natation vient en dernier. 🙂

 

Q4. À part ton sport, quelle est ta plus grande passion ?

R4 — Yvon

La littérature sous toutes ses formes. 

R4 — Chantal

Pour moi, c’est d’être en forêt et de profiter de la beauté de la nature.

 

Q5. Quels sont tes objectifs de la saison en cours ?

R5 — Yvon

À ce jour, j’ai fait trois triathlons. Je me propose d’en faire trois autres, comme l’an dernier. Mon problème majeur est l’arthrose, qui se manifeste graduellement au fil des ans. À 77 ans, je crois toujours en mes propres forces, mais la nature fait son œuvre, qu’on le veuille ou non. J’essaie de ne pas être présomptueux.

R5 — Chantal

Tout comme Yvon, j’ai trois triathlons de complétés cette année et il m’en reste trois. Mon objectif final est de bien performer à celui de Montréal. J’aimerai pouvoir finir la portion course plus forte ! Toujours avec le sourire !  🙂

 

Q6. Quel est ton objectif ultime ?

R6 — Yvon 

Faire au moins un triathlon à 80 ans.

R6 — Chantal

Toujours continuer, pour pouvoir un jour en faire un avec un de mes petits-enfants, à qui j’essaie de transmettre ma passion de bouger ! C’est un mode de vie, un besoin viscéral et une passion pour moi. BOUGER !

 

Le club de triathlon Memphrémagog, est à la recherche d’un entraîneur pour la saison 2022- 2023 pour superviser des entraînements de triathlon ainsi que les camps et compétitions. Le club de triathlon Memphrémagog est à sa 27e année d’existence.

Ce sont plus de 200 membres qui participent aux entraînements de natation, vélo, course à pied, des compétitions de natation et de triathlons. Nous offrons des services d’entraînement pour l’athlète amateur ainsi que pour les athlètes compétitifs. Le club de triathlon est responsable de l’entraînement de d’athlètes évoluant sur la scène provinciale, nationale et internationale, ainsi que d’athlètes amateurs qui ont adopté un mode de vie actif.

Nous recherchons une personne dynamique, organisée et polyvalente. L’entraîneur sera entre-autre responsable de l’entraînement de triathlon des 11 ans et moins et du sport-étude triathlon à l’école secondaire la Ruche.

Sommaire du poste

En collaboration avec l’entraîneur-chef du club de triathlon Memphrémagog, l’entraîneur doit :

  • Planifier, organiser et superviser les entraînements du club de triathlon ainsi que les entraînements du sport-étude triathlon de l’école secondaire la Ruche.
  • Élaborer une planification annuelle d’entraînement du sport-étude triathlon.
  • Accompagner les athlètes aux divers camps et compétitions.
  • Assurer l’encadrement et la surveillance des athlètes pendant les événements.
  • Évaluer le développement des athlètes du sport-étude triathlon.
  • Participer à l’organisation de notre événement de financement le « Trimemphré ».
  • Toutes autres tâches connexes d’un entraîneur de triathlon.

Exigences de qualifications

  • Expérience de travail pertinente à titre d’entraîneur de triathlon.
  • Détenir un niveau 1 du Programme national de certification des entraîneurs en triathlon ou natation (PNCE) ou en cours de réalisation ou équivalence en expérience (niveau 2 serait un atout).
  • Détenir une certification de sauveteur national et de premiers soins à jour.
  • Avoir complété une vérification des antécédents judiciaires dans la dernière année.
  • Avoir complété le module « Respect et sport » du PNCE.
  • Bonne connaissance des logiciels Word et Excel.
  • Bonne connaissance des logiciels de la FNQ et Natation Canada (un atout).
  • Excellente connaissance du français parlé et écrit.
  • Détenir un permis de conduire valide.

Aptitudes

  • Travail d’équipe : participer activement au travail d’équipe et collaborer de façon quotidienne avec l’entraîneur chef, membres du CA et directeur de course.
  • Sens de l’organisation, autonomie, initiative et bon service à la clientèle.
  • Attitude positive et constructive : Travailler avec les athlètes et les autres entraîneurs dans un climat positif.
  • Ponctualité : Respecter les échéanciers et l’horaire de travail.

Salaire

  • Contrat annuel avec possibilité de renouvellement.
  • Salaire selon l’expérience. Notre offre salariale est très compétitive.
  • Durée de contrat initial de 2 ans pouvant être reconduit.
  • Date d’entrée en fonction – Septembre 2022.
  • Les candidats invités à l’entrevue devront fournir les noms et coordonnées de deux personnes de référence.

Avantages

  • Horaire avantageux : semaine de travail répartie sur 5 jours (excepté la présence requise lors des compétitions).
  • Possibilité d’augmentation sur le long terme et de développer activement le triathlon à Magog.

Les candidats intéressés et qualifiés doivent envoyer leur curriculum vitae par courriel à Jean-
François Gosselin : jazzstrat@yahoo.ca

*Seuls les candidats retenus pour entrevues seront contactés.

Reportée deux fois en raison de la pandémie, la 55e finale des Jeux du Québec s’est enfin déroulée la semaine dernière à Laval. L’attente aura valu la peine alors que les trois journées de compétition ont permis à la prochaine génération de démontrer toute son énergie, son talent et sa résilience.

81 athlètes de seize régions différentes ont ainsi pris part aux trois épreuves de la programmation : le super-sprint, le contre-la-montre et le relais par équipe mixte. Celles-ci étaient présentées au Centre de la nature, un site de course qui permet de mettre en valeur de beaux parcours et où les spectateurs pouvaient transmettre leurs encouragements à de nombreux endroits.

Les courses individuelles auront permis aux athlètes de huit régions différentes de s’illustrer et de remporter une médaille. Le très disputé sprint final entre Béatrice Normand (Sud-Ouest) et Sara Labrie (Rive-Sud) a définitivement été un moment fort de la première course. Les deux athlètes, étant de deux catégories différentes (U17 et U15), ont remporté la médaille d’or, avant d’en ajouter une deuxième le lendemain lors de la course Contre-la-montre. À deux reprises, le jeune Robi Racine (Lanaudière) est monté sur la plus haute marche du podium chez les U15. Laurent Tétreault (Centre-du-Québec) et Samaël Fleury-Nadeau (Chaudière-Appalaches) ont remporté une médaille d’or du côté des U17.

Le relais par équipe mixte a été le théâtre d’un duel épique entre Lanaudière et Centre-du-Québec. La course s’est finalement conclue au sprint sur le tapis bleu, à l’avantage du Centre-du-Québec. Cette dernière victoire a permis à la région de consolider la première place du classement des délégations, devant Lanaudière et Rive-Sud. La région de l’Estrie a reçu la bannière de l’esprit sportif.

Enfin, Triathlon Québec tient à féliciter tous les athlètes qui ont pris part aux courses, à souligner le travail des entraîneurs et accompagnateurs des délégations et à remercier toutes les personnes qui ont contribué au déroulement impeccable de la compétition (bénévoles, officiels, employés du centre de la Nature de Laval, le comité organisateur des Jeux du Québec et SportsQuébec).

Tous les résultats sont disponibles sur le site web des Jeux du Québec et sur Sportstats.  

De plus, la course individuelle avec sillonnage et le relais ont été diffusés et on peut les retrouver ici. Les reportages réalisés par RDS sont aussi disponibles ici.

C’est avec fierté que Triathlon Québec présente les athlètes du mois de juillet, soit Maud Marel et Thomas Têtu. Ces deux sportifs de la région de Québec ont indéniablement démontré beaucoup de rigueur et de ténacité au courant de la saison estivale. L’eau doit être bonne dans la région de Québec! 

Maud Marel, n’a pas gagné un, mais deux titres cet été ! En plus d’un top 10 aux Championnats du monde de sprints & relais, elle est montée sur la première marche du podium dans l’épreuve du GA Sprint au Triathlon de Joliette. Inarrêtable, elle a répliqué son exploit au Triathlon de Gatineau. 

Comme sa compatriote, Thomas Têtu est aussi monté sur le podium. À Magog, il a récolté une médaille d’argent dans l’épreuve de CQ GA Sprint tandis qu’à Gatineau, il est reparti avec l’or. Thomas s’implique aussi auprès de la communauté de triathlon au Québec grâce à son travail d’entraîneur et d’organisateur d’événement. 

Nous avons eu la chance de discuter avec eux de leurs exploits et de leurs intentions pour le restant de la saison. 

Apprenez à connaître nos athlètes du mois en continuant de lire. Bonne lecture !

 

Q1. Qu’est-ce qui te rend le plus fier dans tes accomplissements récents ?

R1 — Thomas

Je suis fier de pouvoir concilier l’entraînement, le coaching et d’avoir du fun dans tous les contextes.

R1 — Maud

Je suis fière que mes résultats reflètent l’investissement et les progrès faits depuis mon arrivée au Québec, il y a de ça 2 ans. 

 

Q2. La personne qui t’a le plus aidé jusqu’à présent dans ta carrière d’athlète ? Pourquoi ?

R2 — Thomas

Dans mon cas, je ne considère pas faire «une carrière d’athlète». Je fais ça pour le plaisir, tout en souhaitant d’être performant. Il y a de nombreuses personnes qui comptent, comme mes entraîneurs (Mariane Julien, Pierre-Yves Gigou, Nicolas Proulx-Begin et Jérôme Bergeron) et surtout tous les athlètes du groupe d’âge compétition au club qui sont une source de motivation et d’inspiration chaque jour!

R2 — Maud

Je pourrai faire une longue liste! Pour moi, le triathlon est avant tout une aventure humaine. Je suis entourée par un groupe de personnes inspirantes. Je retiendrai surtout mon coach Nicolas Proulx-Bégin. Ça fait 2 ans qu’il me suit, me conseille et m’accompagne dans mon apprentissage du sport que je pratique depuis peu d’années. Il est à l’écoute de toutes mes préoccupations et mes interrogations.

 

Q3. Classe la natation, le cyclisme et la course à pied en ordre de préférence.

R3 — Thomas

La natation, le vélo, puis la course à pied.

R3 — Maud

Ça varie pas mal au cours de l’année mais actuellement : natation > vélo > course.

 

Q4. À part ton sport, quelle est ta plus grande passion ?

R4 — Thomas

Les voyages.

R4 — Maud

La planche à voile. J’ai pratiqué ce sport pendant 10 ans.

 

Q5. Quels sont tes objectifs de la saison en cours ?

R5 — Thomas

Mon objectif était le Triathlon Longue Distance de l’Alpe d’Huez, mais ça s’est finalement mal passé. À charge de revanche pour 2023? Qui sait! 

R5 — Maud

Mon objectif principal était les Championnats du monde sprints et relais à Montréal, qui ont eu lieu en juin. Le reste de la saison, c’est du plaisir et de nouveaux défis (en trail)!

 

Q6. Quel est ton objectif ultime ?

R6 — Thomas

Rester en forme et continuer de partager de belles expériences sportives et humaines en pratiquant le triathlon et d’autres sports tout au long de l’année !

R6 — Maud

Continuer d’avoir du plaisir à m’entrainer avant tout. Les compétitions et objectifs suivront en fonction de mes envies.

Les blessures font malheureusement souvent partie des défis à surmonter lors d’une préparation à un événement sportif. Que ce soit les athlètes expérimentés, les amateurs ou les débutants, le risque de développer des douleurs à l’entrainement est grand.

Le triathlon permet de combiner 3 disciplines, ce qui a l‘avantage de répartir les contraintes sur différentes articulations et groupes musculaires au cours d’une semaine d’entrainement. Par contre, le triathlon comporte tout de même un certain risque de blessure puisque, sur une période d’un an, plus de 70% des triathlètes expérimenteront une blessure limitant leur entrainement pour une période minimale d’une semaine.

En épluchant la littérature scientifique, on note que plus de 80% des blessures chez les triathlètes sont des pathologies de surcharge qui affectent le membre inférieur (tendinopathie, fracture de stress, syndrome de stress médial tibial), reliés à la pratique de la course à pied.

La charge mécanique sur les tissus du corps (muscles, tendons, ligaments, articulations) est considérable lors de la course à pied, ce qui augmente significativement les risques de blessure, comparativement au vélo et à la natation, ou aucun impact n’est présent.

Le concept de gestion du stress mécanique est un outil très important dans la prévention et le traitement de blessure.

© La Clinique Du Coureur 2020

Le corps a une capacité d’adaptation impressionnante, à condition d’avoir suffisamment de temps pour s’adapter. Il est donc primordial d’avoir une progression lente et contrôlée, suffisante pour créer des adaptations, mais sans dépasser sa limite d’adaptation pour éviter les blessures de surcharge. Ainsi, le corps deviendra de plus en plus tolérant aux stress appliqués, les structures se solidifieront, ce qui vous permettra d’augmenter le volume d’entrainement, sans vous blesser !

À retenir :

  • Modifier un facteur d’entrainement à la fois (volume, intensité, surface de course, souliers). Chaque changement demande un temps d’adaptation.
  • Écoutez votre corps : chaque individu a une capacité d’adaptation différente, et qui est influencée par plusieurs facteurs externes (fatigue, stress, alimentation, travail, etc.). Parlez en à votre entraîneur et ajustez vos entrainements si vous ressentez des tensions/douleurs pendant ou après votre séance
  • Soyez patient dans votre progression ! Privilégiez des séances plus fréquentes, mais moins longues. Par exemple, 2 jogging de 5km dans une même journée est moins fatiguant pour votre corps qu’une sortie de 10 km.
  • N’hésitez pas à consulter rapidement un professionnel au besoin. Il vous guidera dans les stratégies d’auto-gestion de la douleur, les exercices à privilégier et un retour progressif et sécuritaire à l’entrainement.

Dre Sarah-Jane Caumartin, chiropraticienne

Références :

F.Delvaux et al, Injury prevention and triathlon. Journal de Traumatologie du Sport, Volume 36, Issue 3, September 2019, pp 147-152

Spiker, Andrea M. MD; Dixit, Sameer MD; Cosgarea, Andrew J. MD. Triathlon, Running Injuries. Sports  Medicine and Arthroscopy Review: December 2012 – Volume 20 – Issue 4 – pp 206-213

Quantification du stress mécanique, La clinique du coureur, consulté le 5-07-2022 https://lacliniqueducoureur.com/quantification-du-stress-mecanique

Nous sommes fiers de dévoiler les athlètes qui représenteront le Québec lors des prochains Jeux du Canada qui se dérouleront à Niagara Falls en Ontario. La délégation prendra la route le 5 août prochain et les athlètes disputeront trois épreuves, soient un format sprint, un format super-sprint et le relais par équipe mixte.

Hommes : Mathis Beaulieu et Nicolas Harvey (Rouge et Or), Michaël Simard (Memphrémagog)

Femmes : Sarah Hamel (Indépendante), Béatrice Normand et Clara Normand (Club triathlon Côte St-Luc)

Entraîneure : Kyla Rollinson

Gérant : Francis Sarrasin Larochelle

Substituts : Raphaëlle Rivard (Triomax Jr), Samatha Wood et Alexandre Leblanc (Club triathlon Côte St-Luc)

Nous félicitons tous les athlètes, entraîneurs et intervenants qui ont pris part aux différentes activités de préparation ainsi qu’au processus de sélection. Nous tenons également à souligner les qualifications de William Nolet et Marika Couture qui ont dû malheureusement déclarer forfait pour les Jeux en raison de blessures. Nous leur souhaitons un prompt rétablissement.

La semaine dernière, lors du Triathlon de Gatineau, qui servait aussi de Championnats canadiens pour les athlètes des divisions, les Québécoises et Québécois ont dominé la compétition en récoltant toutes les médailles d’or et en remportant 9 des 18 médailles distribuées à la fin des épreuves. 

Chez les femmes, c’est Noémie Beaulieu qui est repartie avec le titre de championne canadienne, avec un temps de 1:01:30. En décrochant la première place dans la course des juniors et des élites, Beaulieu a assurément démontré une force de caractère incroyable. À son côté, Kamille Larocque est devenue vice-championne canadienne en complétant sa course en 1:01:50. 

Chez les hommes, Mathis Beaulieu est monté sur la première marche du podium à deux reprises, soit dans la catégorie des juniors et des élites, et devient le champion canadien pour la saison 2022 avec un temps remarquable de 55:21. Son compatriote, Pavlos Antoniades a terminé la compétition en 55:33 et décroche la médaille d’argent. Antoniades a aussi remporté la médaille d’or dans la course  U23. Spécifiquement chez les juniors, Alexandre LebLanc est monté sur la deuxième marche du podium, tout juste derrière Beaulieu, avec un temps de 56:38. 

Triathlon Québec est extrêmement fière des performances de tous les athlètes de la province qui ont participé à l’événement. Avec des athlètes comme vous, le triathlon est en excellente posture au Québec ! 

Félicitations à toutes et tous ! 

Pour en savoir plus sur les résulats, suivez ce lien : https://www.athlinks.com/event/356916/results/Event/1022521/Results

Triathlon Québec est fière de vous présenter les athlètes du mois, deux personnalités qui se sont illustrées entre autres par leurs performances sportives et leur partage envers la communauté du Triathlon. Pour le mois de juin, nous vous présentons Noémie Beaulieu et Zed Roy. De retour d’une longue période de convalescence suite à une sévère entorse à la cheville survenue à la fin mars, Noémie a remporté les épreuves de la Série Grand Prix de Joliette et Drummondville chez les juniors et a terminé deuxième au classement général. Puis, elle signe une quatrième place aux Championnats du monde juniors à Montréal, le meilleur résultat féminin québécois de l’histoire et ce, quelques jours après avoir contracté la COVID-19.

De son côté, Zed a démontré sa grande polyvalence en montant pour la première fois de sa carrière sur un podium de la Série Grand Prix avant d’enchaîner avec une troisième place chez les amateurs lors du 70.3 Mont-Tremblant, qui était sa première épreuve de longue distance. Zed se démarque aussi par son retour à la communauté, lui qui a notamment fait une conférence sur son parcours dans une école primaire de sa région.

Nous nous sommes entretenus avec eux au sujet de leurs récentes performances et de leurs prochains objectifs. Découvrez ici l’entrevue de Noémie et Zed.

 

Q1. Qu’est-ce qui te rend le plus fier dans tes accomplissements récents ?

R1 —Noémie 

Ce qui me rend le plus fière de mes accomplissements récents, c’est que mes résultats montrent que les athlètes québécois et canadiens peuvent performer sur la scène internationale en s’entraînant dans nos clubs et en gravissant les échelons des camps et des compétitions offerts par Triathlon Québec. Nous sommes vraiment bien encadrés et j’espère que mes performances, mais aussi celles des autres athlètes québécois vont motiver la relève à se dire qu’avec des efforts et de la constance, on peut tous y arriver.

R1 —Zed

Je suis assez fier de mes récentes performances, mais surtout d’avoir fait ses accomplissements tout en ayant du plaisir tant à l’entraînement qu’en compétition. Ma découverte du 70.3 a été une belle nouveauté, c’est assurément une distance que je vais revisiter.

 

Q2. La personne qui t’a le plus aidé jusqu’à présent dans ta carrière d’athlète ? Pourquoi ?

R2 —Noémie 

Mes parents sont les personnes qui m’ont le plus aidé dans ma carrière d’athlète, car ils ont toujours été là pour me soutenir depuis mes tout débuts. Je sais que je pourrai toujours compter sur eux tant dans les bons que les moins bons moments !

R2 — Zed

Francis Sarrasin Larochelle est assurément la personne m’ayant le plus aidé dans ma carrière ! Sans son support et son implication avec l’équipe du Québec, je n’aurais clairement pas pu me rendre où je suis rendu en tant qu’athlète ! Le tout a débuté en 2015 lorsqu’il m’a invité au camp de « Projet Winnipeg ».

 

Q3. Classe la natation, le cyclisme et la course à pied en ordre de préférence.

R3 —Noémie

Ça dépend du temps de l’année, mais en ce moment : vélo > course > natation

R3 —Zed

Course > Vélo > Natation

 

Q4. À part ton sport, quelle est ta plus grande passion ?

R4 —Noémie

À part le triathlon, ma plus grande passion est la Formule 1. J’aime vraiment regarder les courses et me tenir au courant des nouvelles technologies !

R4 —Zed

J’adore les Vélos ! Il faut bien que ça ait un petit lien avec notre sport.

 

Q5. Quels sont tes objectifs de la saison en cours ?

R5 —Noémie

Mon plus grand objectif de la saison était les Championnats du monde juniors qui ont eu lieu en juin. Maintenant que c’est passé, mon objectif est d’acquérir de l’expérience à internationale un peu partout. Ma saison n’est pas encore coulée dans le béton : on verra où le triathlon m’amènera ! 

R5 — Zed

Le plus gros objectif de la saison est le championnat canadien à Gatineau ce 9 juillet ! 

Sinon je vise un top 5 au classement général de la Série Grand-Prix.

 

Q6. Quel est ton objectif ultime ?

R6 —Noémie

Tant que j’ai du plaisir à m’entraîner, je vais continuer à faire du triathlon, mais je ne mets pas vraiment d’objectifs précis. Je verrai où l’avenir me mènera !

R6 —Zed

Continuer d’avoir du plaisir à m’entraîner et à compétitionner en Triathlon le plus longtemps possible !

Triathlon Québec a vécu toute une fin de semaine ! Notre communauté a eu la chance de profiter du beau temps et du soleil lors des Championnats du monde sprint et relais à Montréal et du Subaru IRONMAN 70.3, 5150 et sprint à Mont-Tremblant. Plusieurs athlètes ont gravi les échelons de la hiérarchie mondiale !

Championnats du monde sprint et relais

Élites

Au Vieux-Port de Montréal, des athlètes de tous les niveaux ont compétitionné dans les rues (et le fleuve !) de la métropole. Chez les élites, des noms connus, comme Emy Legault, Jérémy Briand et Charles Paquet ont pris part à l’événement. Fraîchement de retour du Mexique, où elle a fait son premier podium international, Legault a pris le 12e rang avec un temps de 24 min  22 s dans l’épreuve du Super Sprint. L’athlète a donné tout un spectacle à la foule montréalaise en se rendant à la deuxième étape des finales et en faisant une remontée spectaculaire lors de la portion de la course à pied. 

Du côté des hommes, Jérémy Briand et Charles Paquet représentaient fièrement le Canada. Briand a réussi à décrocher le 33e rang avec un temps de 20min et 17s  tandis que Paquet s’est glissé à la 19e position en 22 min  37 s. Durant la ronde des qualifications, Briand s’est retrouvé dans le chaos d’une chute en vélo et n’a pas réussi à passer l’étape du repêchage. Pour Paquet,  l’athlète s’est rendu jusqu’à la deuxième ronde des finales, avec un énorme rattrapage lors de la portion du vélo. 

En équipe maintenant, le quatuor composé d’Emy Legault, Tyler Mislawchuk, Charles Paquet et Dominika Jamnicky n’était préalablement pas les favoris de la compétition. Avec un temps total de  1 h 29 min et 6 s,  ils se sont montrés extrêmement compétitifs et ont atteint le 5e rang.

Junior/U23

Nos athlètes juniors et U23 ont célébré la Saint-Jean en faisant fureur aux Championnats du monde ! Au total, 5 athlètes québécois portaient l’uniforme canadien. D’abord chez les femmes, Noémie Beaulieu est arrivée tout juste au pied du podium. La jeune athlète a terminé sa course quelques secondes après la médaillée de bronze. Sa compatriote, Clara Normand s’est hissée au 24e rang avec un temps cumulatif de 1 h 1 min et 5 s. Chez les hommes, Mathis Beaulieu, Louis Marchand et Nathan Grondin ont pris part à la compétition. Beaulieu a pris la 7e place et a terminé la course en 52 min 19 s. Marchand et Grodin sont arrivés respectivement 43e et 48e aux championnats. Avec ces temps, on peut être certain de revoir ces noms dans d’autres palmarès mondiaux dans un futur proche. 

Au relais mixte, Filip Mainville, Pavlos Antoniades, Kira Gupta-Baltazar et Colette Reimer représentaient le Canada. Tout comme les élites, l’équipe s’est classée au 5e rang avec un temps de 1 h 26 min 21 s, seulement à 4 secondes de la 4e position occupée par les Hongrois. 

Pour consulter les résultats détaillés, cliquez sur ce lien : https://triathlon.org/results/result/2022_world_triathlon_sprint_relay_championships_montreal  

Subaru IRONMAN 70.3 de Mont-Tremblant

 

À quelques heures de Montréal, il y avait un autre événement d’envergure : le Subaru IRONMAN 70.3 de Mont-Tremblant ! Les participants étaient clairement au rendez-vous et prêts pour l’événement, car on pouvait compter plus de 2300 inscriptions ! Cela s’ajoute aux plus de 1000 inscriptions au 5150 et au sprint de la veille. ! 

Chez les PRO hommes, c’est l’Ontarien Lionel Sanders qui a pris les grands honneurs. Les spectateurs ont témoigné une scène épique lorsque Sanders a pris un grand retard lors de la portion vélo en raison d’une crevaison. L’athlète a réussi à rattraper ses compétiteurs et a été en mesure de décrocher la 1ère position.  Le Québécois Nicolas Gilbert a pris la 11e place avec un temps remarquable de 4 h 2 min 42 s. Du côté des PRO Femmes, Tamara Jewett du Canada a remporté la course en 4 h 19 min 30 s. Pamela-Ann St -Pierre du Canada s’est hissée au 5e rang avec un temps de 4 h 35 min 16 s.

Au classement général, du côté des hommes, 3 Québécois ont occupé le podium. Félicitations à Simon Leblanc, Jérémie Martin et Zed Roy ! Du côté des femmes, l’Américaine Katie Colville a pris la première position tandis que Alice Côté-Allard et Andrée-Anne Dumont, toutes les deux de la province, ont occupé respectivement la 2e et 3e position.

En équipe, nous tenons à mentionner les performances incroyables des athlètes du Rouge et Or de l’Université Laval. Le groupe a obtenu le deuxième meilleur temps en équipe. 

Pour en savoir plus sur les résultats ou pour vous inscrire à l’édition de l’année prochaine, cliquez sur ce lien : https://www.ironman.com/im703-mont-tremblant  

 


Triathlon Québec tient à remercier les deux organisateurs des événements, soit Triathlon Mondial Groupe Copley et IRONMAN, et toutes les personnes qui se sont impliqués pour permettre leurs réalisations ! 

Le temps de repos sera court, car il y aura deux autres événements qui auront lieu durant la première fin de semaine du mois de juillet. Bonne chance à tous les athlètes qui participeront au Triathlon CanadaMan Woman sprint et XTreme Tri, au Triathlon de Laval en partenariat avec Décathlon ainsi qu’au Triathlon de Pohénégamook. N’oubliez pas d’identifier @Triathlonquebec sur vos réseaux sociaux. On veut suivre vos exploits !