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Blessures, infections et contre-performances sont des problèmes courants en sport de haut niveau. Chaque année, les blessures et les effets du surmenage font perdre de précieuses journées d’entraînement aux athlètes et, ainsi, limitent leur progression, voire leur santé dans les cas extrêmes. Au cours des deux dernières années, le Centre Provincial d’Athlétisme a recensé que près de 50% des athlètes avaient une blessure les limitant dans leur entraînement et ayant des répercussions sur leur saison de compétitions. 

La Fédération Québécoise d’Athlétisme et Triathlon Québec en collaboration avec la Clinique Médicale du PEPS de l’Université Laval, Excellence Sportive Québec-Lévis (ESQL), le Département de Kinésiologie de l’Université Laval et Biotwin se penchent aujourd’hui sur l’augmentation de la charge d’entraînement des athlètes à volumes d’entraînement élevés à la course à pied afin de diminuer le stress mécanique et le risque de blessures. De plus, la recherche visera l’optimisation du retour à l’entraînement en course à pied à la suite d’une blessure. 

 

(Sur cette photo: Felix-Antoine Lapointe et Thomas Fafard)

Félix-Antoine Lapointe, entraîneur-chef de l’Équipe du Québec de la Fédération québécoise d’athlétisme est enchanté par le début de ce projet de recherche « Les athlètes pourront rapidement bénéficier des apprentissages et outils de recherche et cela viendra bonifier l’offre du Centre Provincial, améliorer l’environnement global avec une offre de service hors du commun pour la région de Québec. Les athlètes n’auront plus à voyager à l’extérieur de la province pour obtenir un support de haut niveau.»  L’objectif est double : optimiser la charge d’entraînement des athlètes tout en contrôlant le risque de blessures, et optimiser les protocoles individuels de retour à l’entraînement à la suite d’une blessure. Dans un premier temps, nous tenterons d’optimiser la charge d’entraînement individuelle et les performances sportives avec les athlètes jugés aptes à supporter un plus grand volume d’entraînement. 

 

« L’installation du tapis antigravité Alter G sera un atout supplémentaire pour les athlètes, entraîneurs et intervenants de la région, particulièrement dans nos disciplines du triathlon et de l’athlétisme. À court et long terme, je suis persuadé que nous en tirerons des bénéfices notables dans la préparation des athlètes, la réhabilitation après blessures et leurs performances générales. » Francis Sarrasin-Larochelle, Directeur compétition et haut niveau chez Triathlon Québec. Sur le tapis « antigravité » nouvellement reçu au PEPS, l’entraîneur et le physiologiste de l’équipe évalueront la charge d’entraînement additionnelle que les athlètes peuvent effectuer en course à pied lors des semaines clés du cycle annuel d’entraînement et les gains potentiels de performances. Nous espérons également examiner les effets de la combinaison de la réduction du stress mécanique lors d’un exercice sur tapis « antigravité » avec la technique de restriction du débit sanguin sur le regain de masse musculaire et le retour à l’entraînement. 

(Sur cette photo: Pier-Yves Gigou, Alexis Lepage, Francis Sarrasin-Larochelle et Léo Roy)

Léo Roy, Triathlète de l’Équipe Québec, a souffert d’une fracture de stress en pleine préparation pour les championnats du monde junior. Il a dû arrêter de courir complètement. « Avoir eu accès à un outil du genre, et un support à l’entraînement malgré la blessure, j’aurais pu conserver un volume de course et mieux performer au championnat du monde. » Un son de cloche différent chez Alexis Lepage, qui lui espère travailler son optimisation de mouvements « Comme je suis grand (1,94 m), ma fréquence de jambes est parfois moins élevée que mes compétiteurs, donc le tapis me permettrait d’aller chercher plus d’efficacité à la course à pied. » 

Les partenaires souhaitent appliquer les innovations développées sur quelques années, tout en supportant un maximum d’athlète de haute performance à travers leurs besoins tout au long de ce projet de recherche. Restez à l’affût des avancées du projet en suivant les mises à jour de Triathlon Québec et La Fédération Québécoise d’Athlétisme. 

 

Alors que le gala Triathlon Québec 2021 se tiendra le 20 novembre prochain à Lévis, la fédération est fière aujourd’hui de dévoiler le travail du comité de sélection et d’annoncer les finalistes dans les différentes catégories.  Merci à tous ceux et celles qui ont soumis des candidatures, rendant le travail de délibération du comité de sélection difficile.

N’oubliez surtout pas de vous procurer vos billets, afin d’assister au Gala, animé par l’humoriste et triathlète Maxim Martin et organisé en collaboration avec le Club Bionick Triathlon de Lévis.

Athlète jeunesse féminin de l’année:

Athlète jeunesse masculin de l’année:

Athlète junior féminin de l’année:

Athlète junior masculin de l’année:

Athlète élite féminine de l’année:

Athlète élite masculin de l’année:

Athlète longue distance féminine de l’année:

Athlète longue distance masculin de l’année:

Athlète groupe d’âge féminine de l’année:

Athlète groupe d’âge masculin de l’année:

Club développement de l’année:

Club adulte de l’année:

Entraîneur jeunesse de l’année:

Entraîneur développement de l’année:

Entraîneur excellence de l’année:

Entraîneur adulte de l’année:

Événement niveau régional de l’année:

  • Triathlon de Mont-St-Mathieu
  • Triathlon Jean Coutu de St-Hubert
  • Triathlon Osmose de Sorel-Tracy
  • Triathlon Lac Etchemin

Événement niveau provincial de l’année:

  • Triathlon de Boucherville
  • Triathlon de Gatineau présenté par Première Générale
  • Triathlon Esprit de Montréal

Événement, niveau international de l’année:

  • Triathlon Mondial Groupe Copley de Montréal

Triathlon Scolaire de l’année:

  • Triathlon des Nations –  (Linda Féquière)
  • Triathlon Scolaire de la Cité des Jeunes – (Karl Therrien)

Officiel-le de l’année :

  • Sylvie Vicaire
  • Hubert Landry
  • Pierre Jeannotte

Événement coup de cœur du public pour la saison 2021* : 

  • Triathlon Lac Etchemin
  • Triathlon du Lac William
  • Triathlon Osmose de Sorel-Tracy

*Actuellement en tête du sondage – fermeture des votes dimanche 31 octobre à minuit.

Les triathlètes québécois Alexis Lepage, Charles Paquet et Jérémy Briand étaient de la Coupe du Monde ITU ce dimanche, à Lima, la capitale du Pérou.

Malgré une température clémente (22 °C), les triathlètes ont dû affronter la lourdeur de l’humidité (69 %).

Charles Paquet a obtenu le meilleur résultat canadien de la journée, complétant l’épreuve en 53 minutes et 23 secondes, bon pour le 16e rang.

Il s’agit d’une très bonne performance pour l’athlète du club de triathlon Rouge et Or qui a enchaîné les podiums sur le circuit continental cette saison. Il n’avait cependant pas obtenu ce type de résultat en Coupe du Monde depuis 2017.

Ennuyé par des crampes aux muscles abdominaux lors de la portion de course à pied, Alexis Lepage a terminé en 34e position avec un temps de 54 minutes et 12 secondes.

Jérémy Briand a été contraint à l’abandon.

Charles et Jérémy seront à nouveau en action dimanche prochain à l’occasion de la dernière Coupe du monde de la saison, à Santo-Domingo, en République-Dominicaine.

 

Tous les résultats: ici

Alors que le Gala de Triathlon Québec se tiendra le 9 novembre prochain à Gatineau, la fédération est fière aujourd’hui de dévoiler le travail du comité de sélection et d’annoncer les finalistes dans les différentes catégories.  Merci à tous ceux et celles qui ont soumis des candidatures, rendant le travail de délibération du comité de sélection difficile.

N’oubliez surtout pas de vous procurer vos billets, afin d’assister au Gala, animé par l’humoriste et triathlète Maxim Martin et organisé en collaboration avec le Club Espoir Triathlon de Gatineau.

Athlète jeunesse féminin de l’année:

  • Frederique Danis (Triosisko Triathlon)
  • Léa Boucher (Tribut Triathlon)
  • Marika Couture (Club de triathlon Rouge et Or)
  • Shelby Lajeunesse (Tribut Triathlon)

Athlète jeunesse masculin de l’année:

  • Léandre Binette (Trivic)
  • Mathis Beaulieu (Club de triathlon Rouge et Or)
  • Nolan Turgeon (Trivic)
  • Samuel Beaulieu (Club Espoir triathlon Gatineau)

Athlète junior féminin de l’année:

  • Alexandrine Coursol (Club de triathlon Hippocampe)
  • Kamille Larocque (CAMO)
  • Noémie Beaulieu (Club Espoirs triathlon Gatineau)

Athlète junior masculin de l’année:

  • Filip Mainville (Trimégo)
  • Léo Roy (CAMO)
  • Pavlos Antoniades (Trimégo)

Athlète élite féminine de l’année:

  • Amélie Kretz (CAMO)
  • Elisabeth Boutin (CAMO)
  • Karol-Ann Roy

Athlète élite masculin de l’année:

  • Alexis Lepage (Club de triathlon Rouge et Or)
  • Charles Paquet (Club de triathlon Rouge et Or)
  • Jérémy Briand (McGill Triathlon Club)

Athlète professionnelle féminine de l’année:

  • Pamela-Ann Bachelder St-Pierre (Club de triathlon Rouge et Or)

Athlète professionnel masculin de l’année:

  • Antoine Jolicoeur-Desroches (Trimégo)
  • Christophe Busset (Capitale Triathlon)
  • Edmond Roy (CAMO)

Athlète groupe d’âge féminine de l’année:

  • Andrée-Anne Dumont
  • Catherine Vaillancourt
  • Myriam Michaud

Athlète groupe d’âge masculin de l’année:

  • Frédéric Roy
  • Ilrick Duhamel

Club développement de l’année:

  • Bionick Triathlon
  • Triathlon de Laval
  • Tri-O-Lacs

Club adulte de l’année:

  • Bionick Triathlon
  • Capitale Triathlon
  • Club Triathlon Rive-Sud

Entraîneur développement de l’année:

  • Dorothée Chouinard
  • Éric Deshaies
  • Félix Lévesque-Péro

Entraîneur excellence de l’année:

  • Cette année, le prix Triomphe pour l’entraîneur “excellence” ne sera pas remis. Aucun dossier de candidature complet n’a été acheminé.

Événement, niveau régional de l’année:

  • Triathlon de Québec à Ste-Foy
  • Triathlon Jean Coutu de St-Hubert
  • Xterra Tremblant

Événement, niveau provincial de l’année:

  • Triathlon Esprit de Montréal
  • Triathlon de Gatineau présenté par Première Générale
  • Triathlon Duchesnay
  • Xterra Bromont

Événement, niveau international de l’année:

  • Triathlon Mondial Groupe Copley de Montréal
  • Xterra Québec Pan Am Tour 2019

Triathlon Scolaire de l’année:

  • Triathlon Vision – École Vision Québec nord  (Mackenzie Stairs)
  • Triathlon scolaire Beauharnois-Salaberry – Commission scolaire Vallée des Tisserands et Commission scolaire New Frontiers (Pierre Carry)
  • Triathlon nordique des jeunes de la Virée Nordique de Charlevoix – Écoles de la commission scolaire de Charlevoix (Claude Miville)

Officiel-le de l’année:

  • Caroline Gélinas
  • Claude Boivin
  • Yan Therrien

Événement coup de cœur du public pour la saison 2019:

  • Triathlon des Défis du Parc National de la Mauricie
  • Triathlon de Sorel-Tracy
  • Triathlon Duchesnay

 

Amélie Kretz n’avait jamais pris part à une Coupe du monde aussi relevée que celle de Banyoles, disputée samedi, en Espagne. La Québécoise a finalement pris le 34e rang de la compétition disputée sous la forme de distance sprint (750 m de natation, 20 km de vélo et 5 km de course à pied).

Il s’agissait d’une course avec « le calibre le plus fort en Coupe du monde jamais vu » par la Québécoise. Après une belle prestation à la natation, Kretz se trouvait à 6 secondes du groupe de meneuses, composé de 7 participantes. « J’ai eu une solide natation et nous étions plus de 45 filles pour la portion en vélo. Tout s’est joué à la course à pied où j’ai connu plus de difficulté et où j’ai le plus souffert », a-t-elle expliqué.

Cette contre-performance pour conclure l’épreuve a coûté cher à Amélie Kretz, qui a stoppé le chronomètre à 58 min 9 s. « C’est décevant comme résultat, mais on passe à la prochaine. »

Ce peloton relevé, digne des Séries mondiales selon Kretz, n’a pas eu d’impact sur l’état d’esprit de la Canadienne durant la compétition. « J’adore me mesurer aux meilleures et je sais que j’ai ma place à l’avant. Ça va venir, je dois juste être plus patiente. »

L’Allemande Laura Lindemann a été la plus rapide avec un temps de 55 min 38 s, suivie par l’Américaine Tamara Gorman (55 min 52 s) et de Flora Duffy (55 min 55 s), des Bermudes.

Amélie Kretz va maintenant profiter d’une semaine de repos avant de reprendre l’entraînement en vue des Coupes du monde qui seront disputées en Asie, en octobre.

52e, Alexis Lepage arrête sa saison

Chez les hommes, Alexis Lepage a pris le 52e rang en raison d’un chronomètre de 52 min 11 s à cette épreuve où son compatriote Tyler Mislawchuk a terminé au pied du podium.

Constamment à l’étranger depuis décembre dernier, l’athlète de Québec a annoncé qu’il mettait un terme à sa saison après cette course. La fatigue physique et mentale ont fait en sorte qu’il était préférable, selon lui, de revenir à la maison pour refaire ses forces.

« Je ne suis vraiment pas content de ma course. Depuis le dernier mois, je ne me sens pas super bien et je vais mettre fin à ma saison pour revenir plus fort. Ces temps-ci, mon corps me dit juste non », a reconnu celui qui n’avait pas complété le triathlon de Lausanne, la semaine dernière, en raison d’une blessure au pied.

Le Français Vincent Luis a remporté la médaille d’or en complétant la course en 49 min 58 s. L’Espagnol Mario Mola (50 min 1 s) et le Hongrois Bence Bicsak (50 min 18 s) sont venus compléter le podium.

« Ce fut une longue saison, la meilleure de ma carrière, même si c’était en dents de scie. Je reste très satisfait d’avoir fait un podium en Coupe du monde, deuxième au relais des Jeux panaméricains et cinquième au relais des Championnats du monde de Hambourg. »

Lepage avait encore trois ou quatre courses à son horaire d’ici la fin de la saison, mais il préfère s’accorder une période de repos.

« Sur Instagram, on n’a pas l’impression qu’un athlète a la vie difficile. C’est souvent loin d’être facile », ajoute-t-il, en parlant du défi que représente maintenir une vie sociale saine lorsque l’on est constamment à l’étranger.

 

Source: Sportcom

 

Malgré des courses difficiles aux championnats du monde à Lausanne, les athlètes québécois repartent de Lausanne avec des apprentissages importants.

Pour certains, les résultats n’ont pas été à la hauteur des attentes, pour d’autres, la malchance s’est invitée dans leurs courses.

Pavlos Antoniades, Filip Mainville et Alexandrine Coursol ont respectivement terminé 16e, 28 et 48e de leur course alors que Charles Paquet et Alexis Lepage ont été contraint à l’abandon sur chute.

Les exigences du sport et le niveau des compétiteurs évoluent rapidement et le parcours de Lausanne présentait un profil difficile et exigeant.

Dans ce contexte, il devient essentiel de s’adapter rapidement et de se préparer minutieusement pour être compétitif au niveau international. Cette expérience sera assurément bénéfique pour les athlètes et entraîneurs pour les prochaines courses de cette envergure.

Pavlos Antoniades était somme toute heureux de sa performance, lui qui disputait une première épreuve depuis le mois de mars en raison d’une blessure à la hanche.

« C’était bien de revenir à la compétition! J’aurais voulu faire mieux que l’année passée, mais ça reste quand même une bonne performance. J’ai été ralenti par les blessures et je n’ai pas pu m’entraîner autant que j’aurais voulu », a confié Antoniades, qui a terminé à 51 secondes du gagnant, le Portugais Ricardo Batista (55 min 5 sec).

Après un bon départ à la nage, l’athlète de 18 ans a connu quelques difficultés au vélo et à la course à pied, une facette de son sport qu’il n’a pu peaufiner au cours des derniers mois en raison de sa blessure.

« Le parcours de vélo était assez difficile! Il y avait de bonnes montées et la fin était très technique. Ensuite, j’ai manqué d’énergie lors de la course à pied. Ça fait à peine quelques semaines que j’ai recommencé à courir et ça paraît. Il m’en manquait un peu aujourd’hui (vendredi) », a-t-il expliqué, tout en insistant sur les aspects positifs à retirer de cette journée.

« Ça faisait très longtemps que je n’avais pas été dans une compétition et cette course m’aidera à reprendre le rythme. Je suis content d’être de retour. »

« J’avais une grosse douleur à la hanche et je n’ai pas été capable de continuer. C’était impossible de courir », a expliqué le Québécois Charles Paquet, qui s’en sort sans blessure grave.

« Je me sentais vraiment bien! C’est frustrant de ne pas avoir pu tester ma course à pied, mais ça fait partie du boulot. Je vais me reprendre », a-t-il conclu.

Alexis Lepage, Charles Paquet, Pavlos Antoniades, Filip Mainville et Alexandrine Coursol seront en action ce week-end à Lausanne à l’occasion des Championnats du monde ITU. Ils font partie des athlètes nommés par Triathlon Canada dans les catégories Élite, U23 et Juniors. Les Québec sera également très bien représenté dans les catégories groupes d’âges sur distance sprint et olympique avec près de cent athlètes en action dans la ville olympique suisse.

 

Alexis Lepage

Auteur de son premier podium en Coupe du Monde à Chengdu à Chine au mois de mai, un exploit qui n’avait pas été réalisé depuis plus de 20 ans pour un athlète québécois, Alexis connaît sa meilleure saison sur le circuit notamment avec deux autres résultats dans le top 12 en Coupe du Monde. Il a également fait partie du relais canadien médaillé d’argent aux Jeux Panaméricains à Lima et contribué à l’excellente 5e position du Canada aux Championnats du monde de relais par équipe mixte disputé à Lausanne. Alexis en sera à sa première expérience chez les élites à Lausanne, lui a cumulé plusieurs participations chez les U23 et les Juniors au fil des ans.

 

 

Charles Paquet

L’athlète originaire de Port Cartier et représentant du club de Triathlon Rouge et Or connaît sa meilleure saison en carrière avec pas moins de cinq podiums en course continentales dont une victoire à la CAMTRI de Montréal ainsi qu’un titre de champion canadien U23. Il a en outre terminé 6e de la course individuelle aux Jeux Panaméricains de Lima et contribué à la médaille d’argent du relais. Vice-champion du monde junior en 2016, Charles voudra certainement améliorer ses résultats  obtenus chez les U23 en 2017 et 2018.

 

 

Pavlos Antoniades

Le trifluvien et représentant du club Trimégo sera de retour pour une troisième année consécutive aux championnats du monde Junior. Le médaillé d’or des Jeux du Canada de 2017 sera en mission pour poursuivre sa progression aux mondiaux, lui qui a terminé 15e en 2017 et 8e l’an dernier en Australie. Ennuyé par une blessure limitant sa course à pied ce printemps, Pavlos a cependant pu se concentrer sur sa natation et son vélo pour aller chercher de précieux gains qui l’aideront certainement à rivaliser avec les meilleurs sur le parcours exigeant de Lausanne.

 

 

Filip Mainville

Autre représentant du club Trimégo de Trois-Rivières, Filip connaît assurément sa meilleure saison et sera du départ de ses premiers championnats du monde juniors aux côtés de son partenaire d’entraînement Pavlos. Cinquième des Championnats panaméricains juniors au mois de mai,  l’athlète a aussi connu le succès au pays en remportant l’argent aux championnats canadiens disputés à Kelowna. Il a également terminé à plusieurs reprises dans le top 15 sur des courses continentales élites ajoutant à la constance de ses résultats.

 

 

Alexandrine Coursol

Championne canadienne junior en titre, la représentante du club Hippocampe en sera à ses premiers championnats du monde. L’athlète s’est démarquée en 2019 par plusieurs solides performances, notamment une 10e position aux Championnats panaméricains juniors et une 7e place à course continentale élite de de Montréal. Ces résultats lui permettent d’aborder ces championnats avec confiance et motivation.

 

 

 

Les athlètes seront en action aux moments suivants (heure de la Suisse) :

Vendredi 8h00 – Alexandrine

Vendredi 10h00 – Filip et Pavlos

Vendredi 15h00 – Charles

Samedi 14h21 – Alexis . La course sera diffusée sur  https://www.triathlonlive.tv

 

Pour plus d’informations sur l’événement, cliquez ici – https://lausanne.triathlon.org/

Amélie Kretz, Alexis Lepage, Matthew Sharpe et Desirae Ridenour ont terminé 16es, samedi, lors du relais mixte de la Qualification olympique mondiale de triathlon qui se tient à Tokyo, au Japon.

Les Canadiens n’ont jamais été dans le coup lors de cette course, eux qui ont franchi la ligne d’arrivée avec plus de 4 minutes de retard sur les gagnants, les Français (1 h 26 min 33 s). Ces derniers ont tout juste devancé les Britanniques (1 h 26 min 33 s) lors du sprint final. Les Américains (+36 secondes) ont pour leur part complété le podium.

« Honnêtement, nous avons donné tout ce que nous avions aujourd’hui (samedi) », a lancé Alexis Lepage d’entrée de jeu, sans toutefois se défiler au sujet de la contre-performance de sa formation. « C’est sûr que c’est loin d’être le résultat espéré ! Nous avions de meilleures attentes, mais nous avons eu un relais difficile et nous devons vivre avec nos résultats en tant qu’équipe. »

Même s’il refuse d’appuyer sur le bouton panique, Lepage concède que ses coéquipiers et lui devront se ressaisir, sans quoi il deviendra ardu d’obtenir le laissez-passer tant attendu pour les Jeux olympiques de Tokyo. « Nous sommes déçus, mais nous devons rester positifs ! Il reste encore des compétitions importantes pour notre qualification mais, d’ici là, il sera primordial de travailler sur nos faiblesses comme sur nos forces pour nous ramener sur la bonne voie. »

Ainsi, le triathlète de Québec prendra la direction de la France, lundi, où il participera à un camp d’entraînement de deux semaines afin de peaufiner des aspects précis de sa nage et de son vélo.

« J’ai eu quelques difficultés à l’épreuve individuelle et je veux travailler sur ma nage en eau libre. Je vais aussi faire des entraînements simulés en vélo pendant lesquels je devrai maintenir un effort soutenu dans diverses situations. Je veux améliorer ma puissance et c’est la meilleure façon d’y arriver », a conclu Lepage.

 

Source: Sportcom

Alexis Lepage et son coéquipier Matthew Sharpe (Colombie-Britannique) ont délibérément abandonné à la suite de leur parcours à vélo, jeudi, à la Qualification olympique mondiale de triathlon présentée à Tokyo, au Japon. Le stratagème s’est avéré payant pour le Manitobain Tyler Mislawchuk qui a été couronné à l’issue de l’épreuve.

« C’était prévu d’avance! Nous avions une stratégie d’équipe et Matthew et moi avions pour mandat d’aider Tyler au maximum de nos capacités pendant sa course et de nous retirer après le vélo », a lancé Lepage d’entrée de jeu. « Il (Tyler) a fait une superbe performance pour l’emporter », a poursuivi le triathlète de Québec au sujet de son comparse qui a remporté l’or avec un temps de 1 h 49 min 51 s.

Au final, il a devancé le Norvégien Casper Stornes (+4 secondes) et le Néo-Zélandais Hayden Wilde (+12 secondes), respectivement deuxième et troisième.

Malgré le triomphe de Mislawchuk, Lepage était loin d’être satisfait au terme de sa course. « Je n’ai pas été très utile aujourd’hui (jeudi). J’ai essayé de prendre du rythme, mais j’ai eu beaucoup de difficultés pendant ma natation et je n’ai pas réussi à garder le contrôle de ma technique », a-t-il confié.

Le Québécois aura toutefois la chance de se reprendre samedi, alors qu’il participera au relais mixte, une épreuve qui pourrait s’avérée promordiale pour la qualification olympique canadienne.

« Ç’a été plus difficile à la course individuelle, mais je garde le moral et je sais que je vais mieux performer samedi. À ce stade-ci, toutes les compétitions sont importantes pour la qualification olympique et je veux faire le meilleur relais possible pour aider mon équipe à terminer dans le haut du classement. »

 

Source: SportCom

Les Québécois Charles Paquet et Alexis Lepage ont fait partie du relais canadien mixte de triathlon qui a été décoré de la médaille d’argent, lundi, aux Jeux panaméricains de Lima. Les deux triathlètes ont fait équipe avec les Britanno-Colombiennes Desirae Ridenour et Hannah Henry pour accuser un retard de 17 secondes sur le quatuor brésilien.

Le bronze est allé à la formation du Mexique à cette épreuve où chaque relayeur devait parcourir 300 mètres de natation, 6,6 kilomètres de vélo et 1,6 kilomètre de course à pied.

Deuxième relayeur de son équipe, Paquet est sorti de l’eau en rattrapant le meneur, le Brésilien Kaue Willy, pour ensuite propulser sa formation en tête de course avec une avance d’une dizaine de secondes au moment de passer le témoin à sa coéquipière Hannah Henry.

« J’ai été surpris de ma performance, d’autant plus que je me sentais encore un peu courbaturé de la course de samedi. J’ai oublié la douleur (lundi) et je me suis donné à fond. C’était tellement stressant de voir mes coéquipiers courir. En fait, j’étais plus stressé à les regarder qu’à faire ma course! »

Henry a ensuite passé le relais à Lepage au troisième rang et celui-ci a décidé d’user de stratégie pour remonter au classement.

« Aujourd’hui, nous ne voulions pas forcer pour rien et prendre avantage des concurrents. L’objectif n’était pas d’aller le plus vite possible, mais bien d’obtenir le meilleur classement. Je suis sorti de l’eau en troisième place et nous étions trois à nous battre pour la deuxième place. Je les ai attaqués dès la deuxième transition pour avoir un petit avantage au début de la course à pied », a révélé Lepage.

« Mon premier kilomètre a été vraiment fort et à ce moment, je savais que les autres n’arriveraient pas à revenir. J’ai eu le temps de célébrer un peu, de prendre le drapeau et de finir avec un beau grand sourire », a-t-il poursuivi.

En entrevue, Charles Paquet, de Port-Cartier, semblait encore sur son nuage.

« C’était une course excitante du début à la fin ! Toute l’équipe a donné son maximum. Nous avons cru à une médaille et ça fait du bien de finir les Jeux panaméricains de cette façon-là. Monter sur le podium à ces Jeux, c’est quelque chose dont je vais me souvenir! »

Lepage a les yeux tournés sur les sprints

Alexis Lepage avait volontairement fait l’impasse sur l’épreuve individuelle de distance olympique samedi afin de conserver ses énergies pour le relais mixte de lundi. Ce choix a visiblement été le bon.

« C’est au relais que nous avions le plus de chance de faire des médailles. »

Sans délaisser les épreuves de distance olympique, Lepage a laissé savoir qu’il se concentre désormais davantage sur les épreuves de courte distance. Le résultat de lundi, tout comme sa cinquième place aux Championnats du monde de relais mixte, est une autre preuve que les parcours plus courts sont faits sur mesure pour lui.

« (Les courtes distances), ça cadre bien dans mes talents. Je suis un gars qui a beaucoup de vitesse et je me concentre là-dessus pour améliorer mes chances d’aller aux Jeux (olympiques) », a confirmé l’athlète originaire de Gatineau en conclusion.

 

Source: SportCom