C’est après plus de huit saisons passées à Triathlon Québec que nous vous annonçons le départ d’Eric Noël, directeur technique de la Fédération. Il quittera ses fonctions à la fin du mois de décembre. Arrivé en poste en octobre 2012, Eric a su faire sa marque dans le monde du triathlon, tant au niveau québécois que canadien.

Avec ses idées innovatrices, Éric Noël a contribué de façon significative et avec leadership à la réalisation de plusieurs projets dont la refonte complète de la formation et de la certification des officiels, qui est maintenant une référence à l’échelle canadienne, et la mise sur pied en 2016 du programme antidopage “100% propre” qui inclut des tests antidopage chez les athlètes groupes d’âge.

Quelques faits d’armes

  • En 2013, écriture des règles du Triathlon d’hiver du format S3 (raquette, patin, ski de fond) créé par l’équipe du Pentathlon des neiges. Les règles sont reprises en grande partie l’année suivante par la fédération internationale qui les inclut dans les règles de compétition ITU et sont appliquées sur les épreuves de Coupe du monde d’hiver.
  •  En 2015, création de la Série Grand Prix avec son collègue Francis Sarrasin-Larochelle. Ayant à coeur le développement des triathlètes québécois, cette nouvelle série leur permet de vivre une expérience de plus haut niveau avec l’introduction des zones de transition élites, de la tente de pénalité et des bourses pour soutenir l’excellence provinciale.
  • En 2015 toujours, refonte de la série Coupe Québec Triathlon et Duathlon pour jumeler les distances sprint et olympique sous la même Coupe. Cette décision ne fait pas que des heureux !
  • En 2016, il participe à la création du comité technique composé d’officiels et d’entraineurs. Le comité révise et modifie au besoin les règles de compétition de Triathlon Québec en fonction de la réalité du terrain et des modifications aux règles de compétition apportées par l’ITU.
  • En 2017,  toujours soucieux d’améliorer la Coupe Québec, il prend en main la mise en place des épreuves et des formats non-standards pour dynamiser la série et rehausser l’expérience des athlètes avec pour objectif que chacun y trouve son compte : les courses groupe d’âge avec sillonnage font leur apparition, des formats combo, demi-finales/finales, Enduro etc. sont au calendrier de la nouvelle Coupe Québec (un énorme merci aux comités organisateurs qui acceptent d’organiser ces évènements d’un nouveau genre).
  • En 2018, pour le 30e anniversaire de la Fédération, il propose la création du Temple de la Renommée de Triathlon Québec. Il sera mandaté d’en écrire les statuts et règlements. Quatre personnes à ce jour ont été intronisées.
  • En 2019, création du comité Coupe Québec composé d’athlètes passionnés qui apportent leurs idées pour rendre la série toujours plus intéressante et attractive.
  • Egalement en 2019, fort de son expertise en tant qu’officiel sur des épreuves de paratriathlon internationales, il travaille à l’avancement du paratriathlon. Un premier pas est fait avec la mise en place d’un volet spécifique paratriathlon qui inclut entre autres un guide technique pour les comités organisateurs et des règles de compétition simplifiées.
  • En 2019 toujours, élaboration d’une première certification écoresponsable dédiée aux évènements sportifs au Québec. La certification ÉcoTQ est maintenant devenue une référence dans le sport local et a fait son chemin dans le triathlon jusqu’au niveau national et international.
  • En 2020, écriture de guide d’organisation en temps de pandémie et refonte du règlement de sécurité de la Fédération. Son dernier mandat sera de livrer un projet qu’il porte depuis trois années maintenante : un guide d’organisation complet pour aider les comités organisateurs dans leurs démarches.

Des compétences techniques et un professionnalisme qui font l’unanimité

Pendant toutes ses années, Éric a été le lien premier entre la Fédération et ses comités organisateurs partenaires. Toujours disponible et prêt à les aider, ses qualités professionnelles et humaines ont grandement contribué à faire ce qu’est le circuit de triathlon au Québec aujourd’hui.

Ainsi, René Pomerleau, directeur de course du Trimemphré Magog nous confiait “Je viens d’apprendre, avec tristesse, son départ de Triathlon Québec. Au cours des dernières années, nous avons relevé des défis importants dans l’organisation d’événement. Mentionnons les Jeux du Canada, les Coupes ITU, les Coupes du monde paratriathlon et de nombreuses Coupe Québec.Il a toujours été derrière nous pour nous prodiguer de précieux conseils et nous l’avons apprécié. Sa disponibilité, son dévouement et son professionnalisme sont des atouts sérieux.  Nous l’avons senti récemment dans sa détermination à aider les organisations à passer à travers la Covid-19. Je lui souhaite bonne chance dans ses nouvelles fonctions et il nous fera toujours plaisir de continuer à collaborer avec lui”.
Pour Claudia Proulx, organisatrice de course et coach des Zéclairs de Nicolet, Éric aura été “LA référence en organisation d’évènements pendant toutes ces années à TQ. Dynamique, efficace, généreux de son temps et de ses idées, il est un visionnaire qui laissera un grand vide dans notre cœur d’organisateurs. Un homme calme et drôle, attachant et échevelé à qui on doit respect et remerciement pour ces années de dévouement ! Bon succès pour la suite !”

Chez ses collègues aussi, Éric laissera un souvenir intarissable. Notre directrice générale, Marie-Eve Sullivan tenait à le souligner : “Cher Éric, merci pour ton immense contribution au développement du triathlon à travers tous les beaux projets que tu as su porter avec passion et leadership au cours des 9 dernières années. Tu es une des personnes les plus passionnées et déterminées que j’aie eu l’occasion de côtoyer. Travailler avec toi fut une aventure des plus enrichissantes. Ton petit côté givré et toutes tes histoires inusitées qui nous ont tant fait rire, dont celle du Capitaine Rosemont, vont nous manquer. Bien que tes ambitions professionnelles t’emmènent aujourd’hui vers un nouveau défi, tu resteras dans la grande famille du triathlon pour poursuivre ta mission et transmettre ta passion et nous aurons toujours le plaisir de collaborer ensemble. Je te souhaite beaucoup de succès dans tes nouvelles fonctions et je te souhaite de réaliser tes ambitions professionnelles les plus folles !”
Francis Sarrasin-Larochelle, son acolyte de terrain de longue date, souhaitait également rendre un vibrant hommage à son collègue et ami :  “Bien que nous n’ayons eu aucune opportunité de remplir et vider le camion cube cette saison ou de nous lever aux aurores pour des événements aux quatre coins du Québec, ces rituels hebdomadaires que nous avons partagé avec différents collègues au fil des dernières années resteront ancrés dans ma mémoire. Le legs que tu laisses à notre sport est inestimable. Tu as su dynamiser et amener le triathlon au Québec à un autre niveau grâce ton leadership, ton souci du détail, ton ardeur au travail et surtout, ton côté très humain avec tous les acteurs de la communauté, que ce soient des athlètes, des officiels, des directeurs de course, des bénévoles, des entraîneurs et bien entendu, tes collègues. Ce fût une aventure inspirante que de te côtoyer pendant ces sept années et essoufflante que de partager autant d’idée pendant nos jogs sur l’heure du midi. Merci pour tout et bonne chance dans ce nouveau défi !

Officiel à l’international

Eric a également beaucoup voyagé en tant qu’officiel de niveau continental en triathlon. Il a participé à quelques séries mondiales (WTS) dont Chicago (2014), Abu Dhabi (2018), Bermudes (2018 et 2019), Edmonton (2019) et évidemment Montréal (2016 à 2019) en plus d’une dizaines d’évènements de niveau continental ou Coupe du monde au Canada, aux États-Unis ou en Espagne, dont certains comme officiel en chef ou délégué technique.
Au cours de ces huit saisons, Eric a été présent sur plus de 250 évènements au Québec du niveau régional au niveau international. Il aime particulièrement préparer et participer aux Jeux du Québec et surtout entendre la chanson thème qui le berce au cours des quatre jours que dure le triathlon aux Jeux. Il espère pouvoir être présent pour l’édition reportée en 2021.

Le passé et l’avenir

L’ambiance du bureau et ses collègues lui manqueront évidemment beaucoup. Il ne pourra plus aller courir dans le parc Maisonneuve sur l’heure du midi avec ses collègues ou arpenter les couloirs du stade olympique en chaussettes. Il regrettera aussi sans doute la conduite du camion cube toutes les fins de semaine sur les routes du Québec et la traditionnelle crème glacée la veille des évènements. Il aimait tant le mini-putt.
Mais la tradition continuera ! Nous le reverrons assurément sur quelques évènements au Québec comme officiel au cours des prochaines années. Et il ne va pas trop loin car il endossera le rôle de directeur de course au Triathlon Mondial Groupe Copley, ce qui l’amènera à travailler étroitement avec nous. Et puis, en toute sincérité, n’est-il pas la personne la plus à même d’organiser le grand retour des championnats du monde sur le territoire Québécois ?

Bien qu’il reste toujours du travail à faire, le développement d’une fédération étant à l’infini, on peut tout de même lui dire « Mission accomplie ». Pendant huit ans, il y a mis tout son cœur et son énergie.

Après bien des rebondissements, la 36ème édition du triathlon Esprit de Montréal avait finalement lieu cette fin de semaine au Parc Jean-Drapeau. Malgré le fait que seule la distance sprint était au programme en raison des contraintes imposées par la pandémie, l’évènement a connu un franc succès.

Un comité organisateur et des bénévoles exemplaires

Résilience. S’il y a bien un mot qui définit à lui seul cette édition du triathlon Esprit de Montréal, c’est celui-ci. Résilience tout d’abord de la part du comité organisateur qui, contre vents et marées, a tout fait pour tenir son évènement afin d’offrir aux amateurs de triathlon la chance de compétitionner. En effet, comme beaucoup d’entre vous le savent déjà, selon l’interprétation de la Direction Générale de la Santé Publique, la limite de 250 participants s’appliquait sur l’ensemble des parcours sportifs et ce, peu importe la dimension du site de compétition et même si la distanciation physique était respectée. Selon cette interprétation, le Triathlon Esprit avait donc l’obligation de vider complètement l’Île Notre-Dame de ses 250 participants avant d’accueillir la vague suivante sur le site.  Dans ces circonstances, il est devenu impossible pour l’organisation d’offrir les épreuves Esprit Longue Distance, Demi-Esprit, Triathlon Olympique et Duathlon Olympique initialement à l’horaire. Cependant, soucieux d’offrir à tous les participants la chance de compléter au moins un triathlon cette année et refusant d’annuler complètement l’événement, le comité a pris finalement la décision difficile de transformer toutes les épreuves en triathlon ou duathlon de distance sprint. De cette façon, il était possible d’offrir trois départs de 250 personnes par jour à quatre heures d’intervalles afin de vider complètement le site de compétition entre chaque départ. Le rendez-vous était donné samedi matin 7h du côté du bassin d’aviron.
Résilience aussi du côté des bénévoles. Nous le savons déjà, mais sans eux, aucun triathlon ne pourrait avoir lieu. Cette phrase est d’autant plus vrai en tant de COVID, car même si le crédit du plan sanitaire et d’organisation revient au comité organisateur qui a suivi le guide d’organisation de Triathlon Québec en temps de pandémie, la réussite de sa mise en application leur appartient. Chaque bénévole, de la remise des dossards en passant par la désinfection des mains, la remise des masques à la ligne d’arrivée ou encore au départ de natation en « rolling-start » a accompli sa tâche avec brio et a su rendre les mesures contraignantes un peu plus douces.

Des participants heureux et respectueux des mesures sanitaires

Enfin et surtout, résilience chez les participants. Comme l’a si bien mentionné Janie Dugal sur un groupe Facebook portant sur le triathlon au Québec : « Je voudrais également rendre hommage à tous les athlètes qui se sont présentés en fin de semaine, souriants et heureux de venir retrouver leur sport, sans médaille, sans spectateur, juste pour le plaisir du sport ». Il est aussi possible de citer les mots de Lise Dubé, directrice de la ligne d’arrivée et officielle avec Triathlon Québec : « Je vais vous avouer que j’appréhendais un peu l’édition 2020. Ayant eu à mettre en place les mesures sanitaires, le triage, le port du masque obligatoire, et la formation d’employés dans le cadre de mon travail, j’ai vu et vécu quelques moments désagréables. Ce week-end a été magique! Quelle discipline, politesse, gentillesse et respect des consignes vous nous avez tous démontrés! Vous avez été extraordinaires et avez rendu notre tâche si agréable! Un gros merci et bravo à tout les participants ». On mentionnera également tout particulièrement la résilience des participant de la troisième vague du dimanche qui, pour beaucoup, découvraient le triathlon dans des conditions dantesques, mais toujours avec le sourire.

Du côté sportif, même si il est dur de dégager un classement général, même par journée, étant donné que tous les participants ne réalisaient pas leur épreuve dans les mêmes conditions, voici quelques résultats. Le samedi, nous retrouvons deux athlètes de l’Équipe du Québec aux deux premières places avec la victoire d’Élisabeth Boutin devant sa compère Kamille Larocque. Elles sont accompagnées par Raphaël Rivard sur le podium. Chez les hommes, c’est un triplé pour les athlètes de l’Équipe du Québec avec la victoire de Léo Roy devant son frère Edmond et un troisième Roy, mais pas de la même famille, Zed Roy. Dimanche, dans des conditions moins favorables, nous retrouvons sur le podium Isabelle Rouleau devant Justine Bluteau-Girard et Ariane Mirabel. Chez les hommes, Robin Tétrault a montré qu’il faudra encore compter sur lui sur la Coupe Québec l’an prochain en s’imposant devant Jacob Gauvin et Alexandre Dubé.
Chez les duathlètes, la victoire revient à Caroline Lonchamp devant Pascale Gougeon et Amélie Letendre côté féminin, alors que chez les hommes Charles-Erik Marmen-Harvey s’impose devant Alexis Giroux et Rikigoro Shinozuka.

Un triathlon et toujours du folklore

Comme à l’accoutumé, le triathlon Esprit a été l’occasion pour tous de s’exprimer, des athlètes les plus compétitifs aux débutants. Esprit ne serait pas ce qu’il est sans son côté folklorique, en voici quelques extraites pêle-mêle : un triathlète en Spiderman, un triathlète coincé dans son wetsuit pendant toute la durée de sa course, un autre dans la même situation gentiment décoincé par l’officiel en chef en T2, un directeur de course pouvant lui même concourir tellement son évènement se déroule bien, deux frères, en chandails et bermudas, l’un ayant même dû acheter un casque (sûrement plus cher que le vélo qu’il a utilisé) à la dernière minute, complétant leur triathlon en deux heures et quinze minutes de bonheur et des participants en vélo hybride, parfois avec des pulls en laine, sous le déluge mais avec le sourire aux lèvres.

Encore une fois nous souhaitons remercier le comité organisateur ainsi que tous les participants de cette 36ème édition du triathlon Esprit de Montréal qui restera sûrement comme l’une des plus étranges mais aussi l’une des plus conviviales.

Samedi avait lieu la vingt-cinquième édition du Trimemphré Magog. Si une vingt-cinquième édition a toujours une saveur particulière, celle-ci encore plus puisqu’il s’agissait du premier « vrai » triathlon de la saison. Comme depuis vingt-cinq ans maintenant, le comité organisateur a livré un événement remarquable et a permis de couronner plusieurs athlètes du titre de champion québécois.

Une première mise en application du guide d’organisation d’évènement en temps de pandémie couronnée de succès

Plus de 500 athlètes étaient donc attendus ce samedi matin sur les bords du lac Memphrémamog. Si le site de course ressemblait fortement aux années précédentes, plusieurs modifications ont été apportées conjointement par le comité organisateur et la Fédération afin de satisfaire aux exigences de la Santé Publique et pour respecter les mesures du guide d’organisation d’évènement en situation de pandémie. Ainsi, un travail formidable du comité organisateur permettait une circulation fluide des athlètes sur le site en limitant au maximum les potentiels contacts. En l’absence de la traditionnelle zone d’inscription et de marquage, chaque athlète se rendait directement en transition où il se voyait attribuer un emplacement sur lequel était déjà disposé son dossard et ses autocollants. Au niveau de la zone de transition, si sa taille demeurait inchangée, sa capacité se voyait réduite de moitié permettant de garder la distanciation sociale. Du côté du départ de nage, pas de départ de masse mais un départ individuel en format « rolling-start » au quinze secondes. Enfin, une fois la ligne franchie, chaque athlète se voyait remettre un masque qu’il devait garder le temps de quitter le site de compétition. Du côté du comité organisateur on se félicite de la mise en application de ce protocole : « On a aménagé tout le site pour respecter la distance de deux mètre. On a surement inventé de nouvelles façons de faire qui serviront dans le futur. On est prêt à partager notre savoir-faire avec d’autres organisateurs de courses. On est content d’avoir contribué à démontrer qu’on peut tenir un événement sportif, en toute sécurité, même en temps de pandémie. On espère que d’autres vont prendre le pari de le faire, même si ce n’est facile ni pour les organisateurs ni pour les participants ».

Noémie Beaulieu et Nicolas Harvey valident le travail effectué ces derniers mois

Sur le plan sportif, la journée commençait tambour battant avec en guise d’entrée les épreuves juniors et élites. Malgré les absences d’Amélie Kretz, Élisabeth Boutin, Emy Legault, Charles Paquet, Jérémie Briand et Pavlos Antionades retenus par une série de test pour Triathlon Canada, une liste de participants de très haut niveau se présentait pour succéder à Karol-Ann Roy et Thomas Windisch chez les élites et à Léo Roy et Kamille Larocque chez les juniors.
Du côté féminin, Noémie Beaulieu (01:05:22) domina outrageusement la course, reléguant la concurrence à presque deux minutes. L’athlète de Gatineau s’octroie donc le titre de championne québécoise junior devant Maïra Carreau (01:07:27) et Marika Couture (01:07:40). Elle nous confiait : “C’est toujours plaisant de compétitionner sur le circuit québécois ! Même si la course se déroulait dans un format auquel nous ne sommes pas vraiment habitués, c’était une bonne occasion de tester la forme après plusieurs mois. Merci au comité du Trimemphré pour l’organisation”. Du côté des Élite/U23, Kamille Larocque confirma sa bonne forme entrevue à l’aquathlon de Québec en août. Elle grimpait sur la plus haute marche du podium devant Claudie Simard et Gabrielle Bernatchez.
Chez les hommes, le duel attendu entre Nicolas Harvey et Thomas Bilodeau eut bel et bien lieu et tourna à l’avantage du plus jeune des deux athlètes du Rouge et Or. Ils étaient accompagnés par Edmond Roy en tête du classement général. Nicolas Harvey (00:58:13) s’adjugea donc le titre de champion québécois junior devant Léo Roy (00:59:02) et le local de l’étape Mickaël Simard (00:59:56). Très content de sa performance, il confiait que : « Les derniers mois ont été assez difficiles pour moi, mais cette course démontre mon niveau de forme actuel dans les trois sports. Merci à l’organisation du TriMemphré et à Triathlon Québec pour cette opportunité ». Thomas Billodeau (00:58:19) quant à lui se voyait décerner le titre de champion québécois Élite/U23 devant Edmond Roy (00:58:53) et Edouard Garneau (01:01:22). Pour lui il s’agissait de sa deuxième compétition de la saison, six mois après la première, dans un format qui lui convient parfaitement comme il le soulignait après sa course “Je suis vraiment content de ma course. Le format contre-la-montre/sans drafting était à mon avantage étant donné qu’une de mes forces est le vélo. J’ai été capable de me forger une avance assez confortable pour rester devant les autres à la course. L’organisation et les bénévoles ont vraiment fait un beau boulot pour nous permettre d’avoir du plaisir et d’ouvrir la machine, en toute sécurité”.

De belles luttes également chez les groupes d’âge

Après cette première épreuve de la journée, c’était autour des groupes d’âge de plonger dans ce premier triathlon de la saison. Bien qu’aucun titre n’était en jeu, l’épreuve donna lieu à de très jolies performances. Chez les femmes nous retrouvons sur les deux plus hautes marches du podium des nom bien connus sur le circuit de la Coupe Québec avec en première position Annie Gervais et en deuxième place Isabelle Gagnon. Rachel Quirion-Arguin les accompagnait sur la boite. Côté masculin, on retrouve l’ancien athlète de l’Équipe du Québec, Nicolas Proulx-Bégin au sommet du classement devant Guillaume Bélanger et Robin Tétrault qui faisait son grand retour à la compétition après avoir purgé une suspension suite à une erreur involontaire de médication.

La relève en action

Après un rapide changement de parcours, c’était finalement au tour des catégories U13 et U15 de conclure la journée en s’affrontant sur un format super-sprint (375m-10km-2,5km) pour les titres de champions québécois. Chez les U15 femme, Samantha Wood créa la surprise en s’imposant devant la grande favorite Shelby Lajeunesse. Emy Sarrazin complétait le podium. Chez les hommes, on retrouve Olivier Desjardins à la première place devant Samaël Fleury-Nadeau et Samuel Beaulieu. Enfin, c’était au tour des U13 de clôturer la journée. Chez les femmes, Sara Labrie remportait le titre devant Frédérique St-Pierre et Agathe Richard alors que chez les hommes Charles Leduc s’imposait devant Loic Poitras et Christopher Bastien.

Ainsi se concluait ce beau samedi de triathlon, encore une fois magnifiquement, et aussi courageusement, orchestré par René Pomerleau, Isabelle Creusot et toute l’équipe du Trimemphré.

*Les photos des podiums seront à retrouver sur notre page Facebook dès mardi.

Cette fin de semaine auront lieu à Magog les championnats Québécois pour les catégories Élite, Junior, U15 et U13 à l’occasion de la 25ème éditon du Trimemphré. Malgré des conditions de course inhabituelles et une saison tronquée, de chaudes luttes sont attendues à tous les étages !

En cette année particulière, c’est donc le Trimemphré qui remplace au pied levé le triathlon de Valleyfield en tant qu’hôte des Championnats Québécois. Malheureusement, dans les circonstances actuelles, aucun titre ne sera décerné chez les groupes d’âge cette année. Autre différence notable, pour la première fois les championnats québécois pour les catégories « jeunes » et élites se dérouleront sans sillonnage, Covid-19 oblige. En effet, afin de satisfaire aux exigences de la Santé Publique et à celles du guide d’organisation d’évènement en situation de pandémie, le départ se fera donc en format « rolling-start » au quinze secondes. Les catégories Élite et Junior ouvriront le bal sur format sprint alors que les U15 et U13 clôtureront la journée, sur un format super-sprint cette fois-ci, après l’épreuve des groupes d’âge. «Le format sans-sillonage avec départ individuel est très intéressant, car les athlètes vont dans une zone méconnue et cela fait ressortir des aspects tactiques et physiques différents précise l’entraîneur provincial Francis Sarrasin Larochelle. Ils devront gérer la difficulté de soutenir un effort soutenu et constant sur les trois sports dans un environnement solitaire. La gestion de la puissance à vélo sur ce parcours qui comporte du dénivelé sera primordiale pour optimiser les endroits où on peut gagner du temps, mais aussi  sans brûler trop de cartouches pour pouvoir bien courir.»

Catégorie élite/junior : qui pour succéder à Karol-Ann Roy et Thomas Windisch ?

En l’absence d’Amélie Kretz, Élisabeth Boutin, Emy Legault, Charles Paquet, Jérémie Briand et Pavlos Antionades sélectionnés par Triathlon Canada pour une série de tests, plusieurs athlètes de la relève feront donc figure de favoris. Chez les femmes, Kamille Larocque, gagnante de l’Aquathlon de Québec en août et Noémie Beaulieu, championne de la Série Grand Prix chez les juniors en 2019, seront les favorites. Il faudra également garder à l’oeil Claudie Simard (Rouge et Or) ainsi que Maïra Carreau (Hippocampes) et Marika Couture (Rouge et Or) qui tenteront de se mêler à la lutte pour le titre. Du coté des hommes, on surveillera particulièrement les athlètes du Rouge et Or, Thomas Bilodeau, Edouard Garneau et Nicolas Harvey, mais aussi les deux frère Roy, Edmond et Léo. Des athlètes comme Zed Roy et le favori local Michael Simard convoiteront aussi les places d’honneur.

Chez les U15, du côté féminin, Shelby Lajeunesse sera la principale favorite après avoir écrasé l’Aquathlon de Québec le mois passé. La jeune Samantha Wood de Tri-o-Lacs fera aussi partie des prétendante au podium. Chez les garçons, Victor Roy aura a coeur de faire aussi bien que lors de l’Aquathlon de Québec même si Samuel Beaulieu et Samaël-Fleury Nadeau mettrons tout en oeuvre pour le priver de la première place. Il faudra également surveiller de très prêt le jeune Léandre Binette de Trivic qui, après avoir tout gagner en U13 l’an passé, voudra se mêler à la lutte parmi les grands.

Chez les U13, l’évènement sera une belle occasion de découvrir la relève de demain. En effet, plusieurs en seront à leur première course dans cette catégorie. De ce fait, il est difficile d’identifier au préalable les athlètes à surveiller, mais certes nous aurons droit à d’agréables surprises et de belles découvertes.

L’incontournable Trimemphré Magog a été la motivation nécessaire à poursuivre l’entrainement pour grand nombre de triathlètes ces derniers mois. Au nom de la Fédération et de tous les participants, nous tenons à remercier et surtout féliciter le comité organisateur du triathlon. Il a fallu une bonne dose de courage pour organiser un si gros évènement dans une telle période d’incertitude. Le comité organisateur a su innover et redoubler d’efforts pour assurer la tenue de l’évènement dans les règles de l’art et dans le respect des protocoles sanitaires en vigueur. Merci et bonne course à tous!

Cette fin de semaine, deux évènements sanctionnés par la Fédération avaient lieux simultanément au Québec. Le magnifique site de la baie de Beauport était le théâtre de « l’Aquathlon de Québec », première compétition officielle depuis le mois mars pour beaucoup d’athlètes élites, organisait par le Club Rouge et Or de l’Université Laval. Dans le même temps, Gaspé accueillait la deuxième étape de sa série de « triathlon distanciation » répartie sur deux jours (nage samedi soir, vélo et course dimanche).

Aquathlon de Québec

À Beauport, les catégories U13 et U15 s’affrontaient sur 500m de nage et 2.5km de course alors que les juniors, élites et groupes d’âges parcouraient le double de ces distances. Pour tout le monde, et ce afin de respecter le guide d’organisation d’évènement en situation de pandémie édité par la Fédération, le départ était donné en format « rolling-start » à chaque trente secondes. Malgré un fleuve passablement mouvementé, les sourires et les bonnes performances étaient au rendez-vous. La température clémente a également favorisé également de bons efforts à la couse à pied.

Chez les U13, les soeurs Ariane (14’45”) et Laurie Shink (16’50”) prenaient respectivement la première et la troisième place alors que Zoé Roy (16’36”) s’intercalaient en deuxième position. Côté garçon, Alexandre Lavigne (14’38”) s’imposait devant Luka Saumure (15’18”) et Pierre Olivier Alix (16’20”). Une confusion sur le parcours de course à pied nécessita d’instaurer un second classement dans lequel Missy Roy l’emporta devant Angélina Durand-Boulanger chez les filles alors que Loic Poitras,  Adam Bergeron et Charles-Alexandre Pouliot ont formé le podium de la plus jeune catégorie de la journée.

Dans la catégorie U15, Shelby Lajeunesse (18’17”) dominait outrageusement la concurrence pour s’imposer avec plus de quatre minutes d’avance sur Giovanna Salvatori (22’21”) alors que Jeanne Burton (23’03”) prenait la troisième position. Chez les garçons, Victor Roy (18’32”) confirmait les progrès réalisés durant le confinement avec son frère en s’imposant devant Samuel Beaulieu (18’37”) et Samaël Fleury-Nadeau (18’52”).

Chez les juniors femmes, on retrouve ex aequo sur la plus haute marche du podium  Marika Couture et Noémie Beaulieu (34’49”) devant leur acolyte Claudelle Dumas (37’18”). Chez les hommes, Léo Roy (30’01”) imitait son petit frère pour s’imposer devant deux athlètes du Rouge et Or, soient Nicolas Harvey (30’28”) et Mathis Beaulieu (30’40”) qui se signale pour sa première compétition dans la catégorie.

Chez les élites femmes, Kamille Larocque (32’40”) mettait à profit ses longues heures d’entrainement dans la rivière des Outaouais pour l’emporter devant Élisabeth Boutin (33’21”) et Claudie Simard (35’10”). Coté masculin, le spécialiste de l’aquathlon et local de l’étape, Nicolas Proulx-Begin (29’37”) s’est imposé devant Thomas Bilodeau (30’38”) et Edmond Roy (31’01”).

Pour les groupes d’âge, une chaude lutte opposa à distance Guylaine Veilleux (40’51”) et Maud Morel (40″55). Elles seront finalement rejointes sur le podium par Lucie Turcotte (43’05”). Côté messieurs, Christophe Bélanger (36’07”) relégua la concurrence à plus de deux minutes et s’imposa devant Jean-Christophe Smith (38’15”) et Charle-Élie Meek (38’56”).

Les résultats complets peuvent être retrouver sur le site du Triathlon de Québec et les photos de l’évènement seront disponibles dès demain sur leur page Facebook. Un grand merci à l’organisation et aux bénévoles du club du Rouge et Or pour la tenue de ce premier aquathlon sur le site de la Baie de Beauport !

Triathlon “distanciation” de Gaspé – Étape 2

Du côté de Gaspé, les formats étaient les-mêmes que lors de la première étape qui a eu lieu fin juillet avec au programme un triathlon sprint extra-nage (1.5 km de nage) et un triathlon olympique.

Le premier rendez-vous était donné samedi à 15h sur les bords de la rivière pour les 1.5km de nage. À l’issue de cette première portion, Marianne Fortin (21’08”) était la plus rapide chez les femmes alors que Kevin Bouchard (17’48”) sortait en tête chez les hommes toutes catégories confondues. Le dimanche, suite à un début de journée frisquet mais sous un soleil radieux, les cyclistes ont pris le départ en style poursuite aux 15 secondes. Comme lors de la première, Jen-René Hamel, coureur-organisateur, se distinguait avec une moyenne 40,2 km/h durant 20 kilomètres alors que Kevin Bouchard faisait encore mieux avec une moyenne de 40,3km/h sur le double de la distance. Chez les femmes, Édith Fournier-Cabot était la plus rapide sur la distance sprint avec une moyenne de 29,1 km/h alors que Lupann Rieger soutenait une moyenne de 31,5 km/h du côté de l’olympique. Aux termes de la course à pied, Édith Fournier-Cabot et Gabriel Thibeault remportent la compétition sur distance sprint extra-nage alors que Lupann Rieger et Kévin Bouchard s’imposent sur la distance olympique.
Les résultats complets sont à retrouver sur le site du Triathlon de Gaspé et les photos de l’évènement sont disponibles sur leur page Facebook.

Toutes nos félicitations aux vainqueurs et aux organisateurs pour ces deux évènements novateurs et sécuritaire !

Rendez-vous en septembre

Les prochains événements auront maintenant lieux en septembre avec au programme :

  • Trimemphré Magog, 5 septembre 2020 : inscrivez-vous ici !
  • Esprit Montréal, 12/13 septembre : inscrivez-vous ici !
  • Triathlon Osmose de Sorel-Tracy, 20 septembre : ouverture des inscriptions lundi 17 août !

Et c’est un départ ! La fin de semaine passée, c’est à Gaspé qu’avait lieu, plus tardivement qu’à l’accoutumé,  le premier triathlon de la saison au Québec. Plusieurs adeptes ont pris la route vers la belle région en prévision des vacances et du triathlon. C’est donc dans une ambiance très festive malgré un protocole sanitaire strict que s’est tenue cette première “réelle” compétition. 

Une première au Québec

Il va de soi que, dans le contexte actuel, l’organisation a dû user de créativité pour que l’évènement respecte les règles sanitaires en vigueur. Dès la fin mai, Caroline Robitaille et Jen-René Hamel, les organisateurs du triathlon de Gaspé nous avaient fait part de leur intention de tenir un évènement qui respecterait la distanciation sociale en s’inspirant d’un concept qui a vu le jour au Portugal.  Il en est résulté un triathlon bien hors de l’ordinaire, dépourvu de transition, mais nullement moins intéressant et qui a permis à de nombreux participants de réaliser des temps canons par rapport à leurs standards habituels. L’épreuve de natation s’est déroulée le vendredi soir, tandis que les épreuves de vélo et course à pied se sont déroulées le samedi. Pour chacune de ces épreuves le départ était donné aux quinze secondes en format “rowling-start” en se basant sur les temps soumis préalablement par les participants et aucune médaille ou tee-shirt n’était donné une fois la compétition terminée. De cette manière, les quarante-et-un triathlètes ont eu droit a un triathlon minimisant au maximum les rassemblements et les croisements. Ainsi, l’évènement s’est entièrement déroulé dans le respect du « Guide d’organisation d’évènement en situation de pandémie » élaboré par la Fédération.

Des invités de marque 

Recherchant désespérément une compétition depuis plusieurs mois, il aura finalement “trouvé un triathlon à Gaspé ” ! Notre ambassadeur et humoriste Maxim Martin avait fait le déplacement pour cette occasion spéciale où il aura en plus bénéficié de la fameuse hospitalité Gaspésienne puisqu’il a été accueilli à bras ouverts par Caroline et Jen-René. Il en résulte pour lui “une expérience incroyable, une superbe ambiance, une énergie positive et beaucoup de bien-être” et donne rendez-vous à tous les triathlètes pour Esprit Montréal. Il n’était pas le seul à avoir fait le déplacement depuis la métropole puisque notre présidente, Sophie Yergeau, également membre du comité d’organisation d’Esprit Montréal, était de la partie. De son côté on souligne “un site enchanteur et un format de compétition original et très attrayant. Il n’y a rien à changer pour la série 2” qui nous le rappelons aura lieu le 15 et 16 août prochain.  Fatigués mais heureux, Caroline et Jen-René (qui s’est offert le luxe de remporter “son” sprint), nous confiaient que “tout s’est déroulé à merveille. L’ambiance était géniale et les participants ont terminé chacune des trois épreuves tout sourire malgré la fatigue. Les mesures sanitaires ont été respectées de tous sans empiéter sur le plaisir”.

Un premier événement qui en appelle d’autres

À la Fédération, nous souhaitons encore une fois féliciter l’organisation et tous les participants qui ont embarqué dans cette première aventure post-covid ! Aussi, nous vous rappelons que cette première compétition ne sera pas la seule de l’été puisque l’Aquathlon de la baie de Beauport, le Trimemphré de Magog ou encore Esprit Montréal sont sur les rangs ! Consultez notre calendrier pour en savoir plus.

Retrouvez toutes les photos de l’événement sur la page Facebook du triathlon de Gaspé

Un camp de l’Équipe du Québec rassemblant vingt-cinq athlètes des catégories junior et élite s’est tenu du 9 au 11 juillet dernier dans la région de Québec. Ce projet, le premier à avoir lieu depuis la mi-mars, a permis aux athlètes de se retrouver après plusieurs mois sans activités d’équipe, un aspect bénéfique pour le moral et la motivation.

Sous la supervisions des entraîneurs Francis Sarrasin-Larochelle (Triathlon Québec), Pierre-Yves Gigou (Rouge et Or) et Nicolas Proulx-Bégin (Rouge et Or), les athlètes ont pu cumuler un bon volume d’entraînement et réaliser plusieurs séances de qualités. La variété des sites d’entraînement à leur disposition mais aussi des conditions météos difficiles avec de la chaleur intense puis du vent et des averses leurs ont permis de travailler différentes aptitudes et stimulus. Ces aspects ont amené des composantes intéressantes aux entraînements, alors que les athlètes ont dû s’adapter et remplir les objectifs malgré un contexte moins favorable qu’à l’accoutumé. Un paramètre qu’il est essentiel de maitriser pour bien figurer au plus haut niveau où ils se doivent d’être prêts à performer dans toutes sortes de conditions et de circonstances. 

L’entraîneur provincial Francis Sarrasin-Larochelle s’est dit réjoui du travail effectué pendant les trois jours. «Définitivement, les athlètes et leurs entraîneurs ont fait leurs devoirs pendant le confinement et la phase de reprise progressive des activités. Le niveau de forme est très bon et le taux de blessure est relativement faible. On a vu à travers les données de puissance à vélo et les observations sur le terrain que les athlètes sont en excellente condition physique. Je leur lève mon chapeau car les derniers mois étaient difficiles pour la motivation et l’encadrement».

 

Le programme du camp était le suivant :

Jeudi 9 juillet :

8h00 – 9h00 – Eau libre avec travail de fréquence et de rythme 750 mètres sur une série de 8 x 100 mètres

9h30 – 11h00 – Sortie aérobie facile de 45 kilomètres

15h30 – 17h00 – Séance de course incluant 4 à 6x800m @ rythme 10km ; 2x400m et 4x200m sur la piste @ rythme 3000m

Vendredi 10 juillet

8h00 – 9h00 – Eau libre avec travail de seuil en sous-groupe

9h30 -12h00 – Sortie de vélo de 80 kilomètres sur parcours avec côtes incluant un travail de seuil sur 2 x 10 kilomètres et une montée de 10-12 minutes

15h30 – 17h00 – Jogging de 6-8 kilomètre suivi d’une séance de yoga et de mobilité avec Charles Castonguay

Samedi 11 juillet

8h00 – 9h00 – Eau libre avec travail d’orientation dans les vagues sur une série progressive de 4 x 5-6 minutes

9h30 – 12h00 – Sortie de vélo en endurance de 75 kilomètres sur parcours vallonné

Femmes Hommes
Emy Legault Pavlos Antoniades
Claudie Simard Thomas Bilodeau
Ariane Lalancette Léo Roy
Kamille Larocque Nicolas Harvey
Alexandrine Coursol William Nolet
Élizabeth Lemieux Mathieu Benoît
Noémie Beaulieu Michael Simard
Maïra Carreau Nathan Grondin
Marie-Ange Hébert Benjamin St-Pierre
Clara Normand Loic Poulin Desjardins
Marika Couture Jérémy Lajoie
Shelby Lajeunesse Mathis Beaulieu
Sarah Hamel
Alexandra Morel
Raphaëlle Leblond

 

Hier, la  ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, Mme Isabelle Charest, a annoncé en point de presse que toutes les activités sportives seront désormais permises à partir de lundi prochain, et ce, dans le respect des directives de la Direction générale de la santé publique. À compter du 22 juin, les infrastructures sportives intérieures de même que les plages publiques et privées pourront ouvrir à nouveau. D’ici cette date, une mise à jour de nos guides de relance du triathlon en temps de pandémie sera faite. Nous vous rappelons qu’il est primordial de s’y référer en tout temps.

Le gouvernement du Québec procède ainsi à une nouvelle phase de reprise des activités sportives. Vous pouvez également consulter la Foire aux questions disponible sur le site Web Québec.ca ainsi que les directives de santé publique.

De manière plus spécifique, voici quelques éléments à prendre en considération :

Déplacements inter régional

Les déplacements inter régional seront permis pourvu que les athlètes se déplacent strictement du point A (ville de départ) au point B (ville hôtesse de la compétition) sans faire aucun arrêt non essentiel et toujours en respectant les consignes émises par la Santé Publique.

Contacts entre les participants

La notion de contact entre les participants pose encore certains défis d’interprétation, néanmoins, voici notre compréhension :

  • Des contacts accidentels, courts et sporadiques, inhérents au sport pratiqué sont permis;
  • Les études démontrent que des contacts cumulant une dizaine de minutes entre des personnes accroissent les risques d’être exposé au virus, notamment par des gouttelettes émises dans la respiration. Les règles de jeu devront être adaptées en conséquence afin d’assurer que la durée des contacts cumulés soit de moins de 10 minutes;

Environnement

L’enjeu principal demeure la gestion de l’environnement autour des activités sportives (entraînements, matchs ou compétitions). Les fédérations sportives doivent prévoir les dispositions nécessaires pour assurer une étiquette sanitaire ainsi que la distanciation entre les joueurs en attente, les spectateurs, les intervenants et les officiels.

Clientèles

La Santé publique n’a pas retenu cette approche en sport. Toutes les clientèles doivent être traitées de la même manière.

Sports d’endurance

Pour le moment, il n’y a pas de limitation à cet égard mis à part les situations où les contacts sont étroits et prolongés comme dans un peloton par exemple. Toutefois, la durée de l’activité physique ou sportive peut être ajustée en fonction de l’effort et du contexte (par ex. : à l’intérieur, qualité de la ventilation, etc.).

Communiqués de presse

Pandémie de la COVID-19 : Le gouvernement du Québec annonce une nouvelle phase de déconfinement sportif

Québec, le 17 juin 2020. – Le gouvernement du Québec procède à une nouvelle phase de reprise des activités sportives. À compter du 22 juin, les infrastructures sportives intérieures de même que les plages publiques et privées pourront ouvrir à nouveau. Les matchs pour les sports collectifs pourront également reprendre, dans le respect des directives de la Direction générale de la santé publique. De plus, à compter de ce jour, la formation de sauveteurs pour les plages pourra débuter. La ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, Mme Isabelle Charest, a fait cette annonce aujourd’hui.

Des guides produits par la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), en collaboration avec la Direction générale de la santé publique, viendront appuyer les milieux de travail en vue d’assurer la sécurité des travailleurs et des participants. D’autres guides concernant la reprise des activités seront mis à la disposition de l’ensemble des sportives et sportifs québécois, qui pourront recommencer à pratiquer leurs activités sportives favorites. Une fois cette nouvelle phase terminée, il ne restera plus qu’à autoriser la reprise des sports de combat pour finaliser le déconfinement de l’ensemble des sports pratiqués au Québec.

Rappelons que toutes les consignes de santé publique qui s’appliquent devront être respectées, notamment celles concernant les déplacements non essentiels et les rassemblements de spectateurs. Les fédérations sportives québécoises et les organismes nationaux de loisir guideront leurs membres ainsi que la population dans cette démarche.

Citations :

« Nous sommes très heureux de procéder à cette nouvelle phase de déconfinement dans le sport. Dès le 22 juin, nous procéderons à la réouverture des infrastructures sportives intérieures et à la reprise des matchs pour les sports collectifs. Le sport nous a tous manqué au cours des derniers mois, mais avec cette nouvelle phase, les Québécois pourront retrouver leur camp de hockey, leur club de gymnastique et leur centre de conditionnement physique. C’est un retour à la normale qui devra se faire prudemment, et nous devrons apporter des ajustements dans la pratique de nos activités sportives préférées. Cependant, je suis persuadée que nous nous adapterons rapidement, et ce, pour notre plus grand plaisir à tous. »

Isabelle Charest, ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine

Note : Vous trouverez les guides de relance du triathlon en temps de pandémie au bas de cet article.

QUÉBEC, le 4 juin 2020 /CNW Telbec/ – Le gouvernement du Québec annonce une nouvelle phase de reprise des activités extérieures de sport, de loisir et de plein air. À compter du 8 juin, les sports d’équipe comme le soccer, le baseball ou le hockey pourront reprendre sous la forme d’entrainements extérieurs s’ils respectent les directives de la Direction générale de la santé publique.

Cette nouvelle directive permettra aux jeunes Québécoises et Québécois de retrouver leur sport préféré. Cette reprise est autorisée grâce à la collaboration des fédérations sportives qui mettront à la disposition des sportifs et de leurs membres des guides de reprise des activités.

Concernant la reprise des matchs pour les sports d’équipe, ils pourraient reprendre à la fin du mois de juin sous réserve de l’approbation, par la Direction générale de la santé publique, des guides préparés par les fédérations sportives. Évidemment, plusieurs adaptations devront être faites afin que la pratique des sports d’équipe permette à tous de demeurer en sécurité.

Déjà, Soccer Québec, Baseball Québec, Hockey Québec et plusieurs autres fédérations sportives ont préparé des protocoles de reprise qui seront analysés par la Direction générale de la santé publique. Par ailleurs, le gouvernement confirme aussi que les activités extérieures autorisées pourront être pratiquées dans des piscines extérieures publiques et privées ouvertes au public, des modules de jeux ou en utilisant des appareils d’entrainement extérieurs, mis à la disposition du public.

Le gouvernement annonce également que les activités supervisées et guidées seront également permises à nouveau, comme les entrainements supervisés pour les sports individuels et les sorties en plein air guidées. Cette phase de réouverture permet également la tenue de compétitions locales qui se tiennent à l’extérieur pour les sports individuels à condition qu’elles permettent le respect d’une distanciation physique de deux mètres entre les personnes. À ce sujet, la Santé publique souhaite rappeler que les déplacements non essentiels d’une région à l’autre demeurent non recommandés.

Citation :

« Nous sommes heureux de permettre le retour de plusieurs des sports les plus populaires au Québec, dès le 8 juin, d’abord dans un format d’entraînement, pour se diriger tranquillement vers la tenue de parties. Les familles et les jeunes avaient très hâte de retrouver leurs activités estivales. La reprise demeure progressive et les sports devront être adaptés, mais je suis certaine que le plaisir sera tout de même au rendez-vous. Plus que jamais, la pratique régulière de diverses activités physiques, de sport, de loisir et de plein air représente certainement un baume sur notre santé physique et mentale. Nous faisons confiance à la population pour que le respect des mesures d’hygiène et de distanciation physique demeure une priorité et nous permette une reprise sécuritaire de nos activités préférées. »


Marie-Eve Sullivan, directrice générale de Triathlon Québec : “Cette annonce attendue depuis plusieurs semaines est une bonne nouvelle pour le milieu sportif québécois. La pratique sportive contribue à la santé et au bien-être de notre communauté et il est important qu’elle puisse se dérouler dans un environnement encadré et sécuritaire. Des conditions strictes devront s’appliquer à cette reprise et la santé publique doit rester la priorité numéro une”.

Guide de relance du triathlon en situation de pandémie - 16 avril 2021

Guide d’organisation d’événement en situation de pandémie- Mis à jour 29 septembre 2020

 

 

Ce dimanche 31 mai avait lieu la 3e étape et Grande Finale de notre série de triathlons virtuels présentée par Spark Sports Nutrition. La veille, un deuxième volet jeunesse ouvert au U11, U13, U15 et Juniors était au programme. L’événement a encore une fois était un succès puisque plus de 200 athlètes étaient  de nouveau au rendez-vous !

C’est désormais une habitude, presque un rituel ! Comme pour les deux premiers événements, la journée débutait avec la réunion d’avant-course virtuelle animée le samedi par Francis Sarrasin-Larochelle, entraineur provincial, et le dimanche par Eric Noël, directeur technique à Triathlon Québec. Après ce rappel des règles expliquant en autres les quatre options de course proposées pour dimanche  (Zwift avec sillonnage, Zwift sans sillonnage, le fameux combo et toujours l’option sans Zwift), les compétitions pouvaient commencer !

Pour les « zwifteurs », les rendez-vous étaient donnés par l’intermédiaire de « meet-up » sur le parcours de New-Yorkais du « Mighty Metropolitan » avec un dénivelé total de 307m et le « reverse KOM», une montée de 1.14km à 5.9%.

 Volet Jeunesse 

Encore une fois, la participation a été remarquable avec plus de cent athlètes provenant de seize régions et vingt-trois clubs différents. Plusieurs jeunes de la catégorie U11 se sont d’ailleurs ajoutés cette fois-ci pour un format de 5km vélo – 1,5km course à pied.

Malgré un léger souci technique de la plateforme Zwift forçant les athlètes a emprunté deux parcours différents ne présentant pas le même relief, nous avons tout de même pu compiler un classement représentatif que vous pouvez retrouver ici.

On notera notamment les belles performances de Léo Roy (CAMO), Samuel Beaulieu (Espoirs), Rose-Emmanuelle Binette (Trivic) et Shelby Lajeunesse (Tribut) qui ont été les plus rapides  dans la catégorie vélo Zwift. Raphaël Bélanger et Léa Pelletier de Jet Triathlon ont réalisé les meilleurs chronos dans la catégorie vélo extérieur. 

Félicitations à tous les athlètes et clubs participants. La programmation d’une troisième étape  est en cours pour le mois de juin.

Volet adulte – Classement Zwift avec sillonnage

Chez les hommes, Jérémie Martin se présentait en favori pour cette Grande Finale puisqu’il avait remporté les deux premières étapes mais plusieurs athlètes avaient pour ambition de mettre un terme à cette invincibilité. Alors qu’un important peloton se présentait en bas de la difficulté du jour, Jérémie Martin et Pierre-Luc Bélanger Mélançon, qui nous avoueront plus tard avoir été en communication durant la course, placèrent une attaque dévastatrice. Si un petit groupe parvenait finalement à combler l’écart avec Pierre-Luc Bélanger-Mélançon, personne ne fût en mesure d’aller chercher Jérémie Martin qui bouclait la portion vélo en 29’18”, soit une quinzaine de secondes devant un groupe composé de Marc-Etienne Gagnon, Loïc Poulin-Desjardin, Pierre-Luc Bélanger-Mélançon, JP Bergeron et Thomas Regouffre et un peu plus d’une minute devant le duo Nolan Turgeon et Paul Lavoie.

Malgré un 5 km incroyablement rapide(15’’49), Nolan Turgeon (46’17”) ne parvenait pas à combler son retard sur Jérémie Martin (45’44”) qui s’imposa donc pour la 3ème fois de suite et remporte le titre de cette première série de triathlons virtuels présentée par Spark Sports Nutrition. Le podium était finalement complété par JP Bergeron (46’47”).

Chez les femmes, un quatuor composé de Joannie Sanche, Mélanie Mantha, Léa Jacquin et Justine Grimard-Spalding se détacha rapidement aux avants postes. Alors que Justine Grimard-Spalding était la première à lâcher prise peu après l’ascension, Mélanie Mantha faussa compagnie à ses deux compagnes d’échappée dans les derniers hectomètres pour prendre une dizaine de secondes d’avance sur le duo composé de Joannie Sanche et Léa Jacquin. La différence se fera finalement sur la course à pied et Joannie Sanche s’imposera pour la deuxième fois consécutive à la faveur d’un 5 km couru en 19’49” pour un temps final de 53’03” devant la française Léa Jacquin (53’17’’) et Mélanie Mantha qui se classa finalement troisième (53’28’’).

Vous pouvez toujours revoir ces deux courses en rediffusion sur notre page Facebook !

Volet adulte – Classement Zwift sans sillonnage

Du côté de la formule Zwift sans sillonnage, on retrouve encore une fois Jérémie Martin sur la plus haute marche du podium devant JP Bergeron et Francis Martin. Chez les femmes, on notera le triplé Bionick Triathlon avec la victoire Charlotte Guay-Julien devant ses coéquipières Amélie Gauthier et Audrey Bergeron.

Volet adulte – Classement Zwift Combo

Pour reprendre les termes de Paul Lavoie, le combo était un effort “extrêmement violent”. Nous tenons donc à féliciter la quinzaine de courageux qui se sont lancés ce beaux défi. Sur, nous retrouvons donc les incontournables Jérémie Martin, JP Bergeron et Paul Lavoie. Chez les femmes, seule Anne Grégoire-Duclos, membre du club Bionick Triathlon encore une fois, compléta  l’épreuve.

Volet adulte – Classement non Zwift 

Chez les non-Zwift, la victoire est revenue à Stéphanie Gagnon devant Élisabeth Boutin et Matisse Vaillancourt au classement féminin pendant que Gabriel Rondeau-Dumas s’imposait devant Genathan Lebel-Chouinard et du Edmond Roy du côté des hommes. A noter que ces résultats sont à prendre avec « des pincettes » en raison du potentiel d’erreur venant du calibrage des bases d’entrainement.

Retrouvez dès à présent l’ensemble des résultats sur notre page dédiée à cette nouvelle série !