Chiropratique du sport
Prévention et traitement des blessures en triathlon Chronique 5

Par Joany Marcotte, chiropraticienne DC

Tout l’été nos chiropraticiens bénévoles ont couvert les triathlons de la coupe du Québec. Le but : offrir des soins préventifs et curatifs aux triathlètes. Après quelques calculs des statistiques que nous cumulons après chaque compétition, nous avons constaté que la majorité des traitements sont effectués dans la région du genou et de la jambe. Plus particulièrement, le trouble de la bandelette est une des conditions qui a été la plus souvent traitée par nos chiropraticiens.

ITBLe syndrome de la bandelette  ilio-tibiale (BIT) est en réalité la cause la plus commune de douleur à l’aspect latéral du genou chez l’athlète. Les gens qui en souffrent vont se plaindre de douleur vive au niveau du condyle fémoral latéral (côté latéral du genou) qui s’intensifie à 30 degrés de flexion du genou. Ce phénomène s’observe aussi bien à vélo que durant la course à pied. Au commencement, les symptômes se manifestent après un certain laps de temps dans l’entraînement puis, plus la problématique s’aggrave, plus la douleur se fait ressentir en début d’entraînement et parfois même au repos.

Plusieurs facteurs de risques peuvent être associés à cette problématique.

En vélo:

  • pédales trop près de l’axe
  • cales mal ajustées
  • selle trop haute
  • pédales sans degrés de liberté
  • trop de volume trop tôt dans la saison

En course à pied:

  • Beaucoup de course en descentes
  • Faire beaucoup de course sur piste ou dans la même direction
  • Avoir un volume d’entraînement trop élevé (beaucoup de millages par semaine)
  • Faiblesse des abducteurs de la hanche (fessiers).
  • Foulée trop longue

Les recherches concluent que ce syndrome résulte d’une inflammation qui est secondaire à une friction répétée de la bandelette contre le condyle fémoral latéral lors d’une flexion/extension. La bandelette ilio-tibiale est en réalité une continuation de la portion tendineuse du muscle tenseur du fascia lata ou TFL (muscle latéral de la hanche). La bandelette est également attachée au grand et au moyen fessier. Son rôle est d’assister le TFL lors de l’abduction de la hanche, dans le contrôle et la décélération de la hanche ainsi que pour aider la stabilisation du genou.  Ainsi, le frottement répété de la bandelette sur le genou lors de la couse longue distance ou de vélo provoquera des microlésions dans les fibres et éventuellement une inflammation et un épaississement de la bandelette.

Traitement et prévention

Lors de la phase aiguë, qui est la phase inflammatoire, le traitement est sensiblement le même que dans la plupart des blessures sportives c’est-à-dire que l’on utilise des modalités, comme  la glace ou le repos, puisque ce sont des étapes assez importantes et générales. Pour en savoir plus, référez-vous à notre précédent article : ”marche à suivre en cas de blessure”.

Une fois cette phase terminée (24h à quelques jours), certaines indications spécifiques à cette blessure doivent être connues et accomplies par le patient dans le but de guérir et de prévenir cette problématique:

  • Éviter tous les stress pouvant créer une friction de la bandelette au niveau du genou.
  • Évitez la course sur piste en rotation pour un certain temps.
  • Éviter la descente lors de la course (évite la friction) pour un certain temps
  • Favoriser un rythme de course rapide (évite la friction)
  • Faire un renforcement des muscles abducteurs et extenseurs de la hanche (grand et moyen fessier).
  • Faire un échauffement adéquat avant l’entraînement.
  • Automassage sur rouleau (foam roaller) surtout au niveau de l’attache proximale de la bandelette c’est-a-dire au niveau des muscles fessiers et tenseur du fascia lata (côté latéral de la hanche) puisque ces muscles travaillent en synergie.
  • L’étirement de la bandelette elle-même est presque inutile étant donné son potentiel d’étirement/souplesse qui est physiologiquement limité. De plus, aucun étirement n’est conseillé si cela augmente la douleur.
  • Traitement adéquat fait par un professionnel de la santé impliquant du travail musculaire, des mobilisations, l’application de kinésiotape et des conseils personnalisés.

Lorsque la condition le permettra, vous pouvez reprendre l’entraînement normalement tout en intégrant les principes d’entraînement c’est-à-dire en dosant le volume, l’intensité et la variabilité de vos entraînements afin d’éviter une récidive. Pour plus de renseignements sur cette condition, n’hésitez pas à en parler avec votre chiropraticien du sport.

Référence:

Cosca D., MD, Navazio F., MD, PhD, Common Problems in Endurance Athletes, American Family Physician, Volume 76, Numéro 2, 15 juillet 2007, pp 237-244

Fairclough J. et al, The functional anatomy of the iliotibial band during flexion and extension of the knee: implications for understanding iliotibial band syndrome, J. Anat. (2006) 208, pp 309–316

Par Dre Joany Marcotte, Chiropraticienne / Coordonnatrice provinciale CCSSQ-Triathlon Québec

Quelques conseils de l’officiel en chef de Triathlon Québec qui sera en poste au Ironman Mont-Tremblant, Yan Therrien

  • Il est de la responsabilité de l’athlète de bien connaître les règles de compétitions et le parcours. Un guide de l’athlète a été spécialement conçu pour vous aider. Vous devez également consulter les règles de compétitions.
  • En vélo, si vous êtes suivis de près par un athlète qui reste dans votre roue, vous avez également une responsabilité de lui demander de décrocher.
  • Au total, 20 officiels seront présents pour faire respecter les règles et s’assurer de la sécurité. Si vous recevez une pénalité, respectez les consignes sinon vous serez disqualifiés. Si vous récidivez, vous pouvez également être disqualifié d’office.
  • Par équité pour tous les participants et pour éviter de se faire pénaliser, soyez “fair-play”!

À tous les participants, bonne chance!

Quelques chiffres

  • Plus de 2 630 athlètes, provenant de 27 pays
  • Plus de 45 % des athlètes inscrits sont canadiens, dont plus de 54 % sont québécois
  • Le groupe d’âge comportant le plus grand nombre de participants est celui des 40-44 ans
  • Le participant le plus âgé de la course – Howard Glass, 75 ans, provient de Palm Beach Gardens, Floride
  • Le participant le plus jeune de la course – un québécois, Anthony Léveillé, 18 ans, de Shawinigan-Sud
  • 45 athlètes professionnels
    • 24 hommes (7 canadiens dont 2 québécois – Pierre-Yves Gigou et Patrice Brisindi)
    • 21 femmes (4 canadiennes dont 2 québécoises – Caroline Martineau et Caroline St-Pierre)
    • La gagnante de 2012 (Jessie Donavan), la gagnante 2013 (Mary Beth Ellis) et la gagnante 2014 (Sara Gross) prendront le départ

Chiropratique du sport – Prévention et traitement des blessures en triathlon

Par Dr Charles St-Pierre, Chiropraticien

posture2Vous avez sans doute un souvenir pas si lointain de votre mère qui vous rappelait constamment de faire attention à votre posture et de vous tenir droit. Elle croyait certainement qu’un enfant qui grandi droit devient un adulte fort. En fait, votre mère n’avait pas totalement tort. Au-delà de se ternir droit, la posture correspond à un ensemble de fines contractions musculaires qui vont permettre au corps d’exécuter adéquatement le prochain mouvement. Vous croyez qu’adopter une bonne posture est seulement utile à la course à pied?  Détrompez-vous puisque qu’un alignement optimal est également nécessaire à la natation et au vélo.

posturevelo2De manière générale, une bonne posture est essentielle afin d’être capable de réaliser efficacement l’ensemble de ses activités de la vie quotidienne (travail et entraînement). La gravité qui nous tire vers le sol ou encore le fond de la piscine ne prend jamais de pause. Si vous adoptez une mauvaise posture, vous dépenserez une énergie incroyable à tenter de combattre la gravité pour vous maintenir debout. Certains muscles seront sur-utilisés et vous ressentirez des tensions principalement à la base de la nuque ou dans le bas du dos. Une posture voûtée vers l’avant autant en course à pied qu’en vélo limite la respiration et l’expansion de la cage thoracique. À la longue, votre organisme se retrouvera sous-oxygéné et la fatigue se fera sentir plus tôt. D’un autre côté, une bonne posture est synonyme d’économie d’énergie. Un bassin droit, une tête centrée sur les épaules, une colonne vertébrale allongée qui bouge bien ainsi que des muscles abdominaux forts vous permettront d’aller plus vite, plus longtemps. D’un point de vue santé, la posture est le reflet de l’état fonctionnel du système nerveux. Ainsi, quelqu’un qui se tient droit, le torse bombé et qui regarde au loin dégage davantage de confiance et d’assurance que quelqu’un dont la tête et les épaules sont tournées vers l’avant. Nos humeurs affectent notre posture tout comme notre posture peut influencer nos pensées. Comment l’améliorer? Avant d’aller courir, nager ou rouler, essayez cet exercice tout simple: tenez vous debout, fermez les yeux et imaginez qu’un fil vous tire par la tête vers le ciel alors que votre bassin est solidement ancré au sol. Respirez profondément pendant quelques secondes, vous sentirez votre colonne vertébrale s’allonger!

Ainsi, en vous assurant de maintenir une bonne posture, non seulement dans les trois disciplines phares du triathlon, mais également dans toutes vos activités quotidiennes, vous préviendrez bien des maux. Vos mouvements seront plus souples, vos muscles plus forts et votre système nerveux plus réactif. Cela limitera les risques de blessures dus aux mouvements répétitifs qui guettent tout triathlète à l’entraînement.

Alors, la prochaine fois que vous traverserez le fil d’arrivée de votre prochain triathlon, pensez à votre posture et ayez l’air triomphant!

Dr Charles St-Pierre, Chiropraticien

Chiropratique du sport – Prévention et traitement des blessures en triathlon – Chronique d’ouverture

Par Dr David Paquet-Poulin, chiropraticien, DC

bigstock_Leg_Injury_5226261Bien qu’il soit un excellent sport pour se tenir en bonne forme physique, il n’en demeure pas moins que la pratique du triathlon peut entraîner certaines blessures. En effet, peu importe votre âge ou votre niveau d’entraînement, nul n’est complètement à l’abri d’une entorse, d’une tendinite, etc.

Dans le passé, nous vous avons donné de nombreux conseils afin de prévenir les blessures durant la pratique du triathlon. Pour plus de détails, nous vous référons à l’article intitulé : 10 principes/conseils à suivre afin d’éviter les blessures durant votre saison de triathlon.

Nous allons maintenant vous expliquer en résumé les différentes étapes à suivre suite à une blessure sportive :

Étape #1 : Il est important d’écouter son corps.

En effet, trop souvent les athlètes vont continuer de pratiquer leur sport malgré les signaux d’alarme ressentis (douleur). Malheureusement cela peut ralentir la guérison tout en favorisant une compensation et ainsi causer d’autres problèmes. Il est donc préférable d’arrêter immédiatement l’entraînement puis de diminuer temporairement le volume d’entraînement pendant quelques jours ou semaines, question de favoriser une guérison optimale. N’hésitez pas à en discuter avec votre entraîneur, votre chiropraticien du sport ou tout autre professionnel de la santé spécialisé dans le domaine sportif.

Étape #2 : Réduire l’inflammation et l’enflure

Durant les premiers 24 à 72 heures, il existe un acronyme en anglais, «PRICE» qui énumère les divers conseils à suivre suite à une blessure aiguë :

 «P» : pour Protection : Vous pouvez protéger la région atteinte en utilisant des béquilles ou une attelle, de façon à immobiliser la région atteinte. Par exemple, suite à une entorse de la cheville, il recommandé de ne pas marcher directement sur la cheville blessée.

«R» pour Repos : Reposez-vous durant une courte période de temps (24 à 72 heures) sans quoi, la blessure peut s’aggraver ou même devenir récurrente. Ensuite, reprenez peu à peu vos activités de façon progressive. Attention, un repos prolongé pourrait prolonger votre guérison. À l’inverse, un retour progressif assurant une mise en charge adéquate favorisera une bonne consolidation de votre problématique.

«I» pour Ice (Glace) : Prenez un sac de glace, entourez-le d’un linge humide et appliquez-le sur la région douloureuse pendant 10-15 minutes toutes les deux heures. Attention, lors d’une blessure aiguë, il est préférable de ne jamais appliquer de chaleur, car celle-ci risque de favoriser l’enflure et l’inflammation.

«C» pour Compression : L’utilisation d’un taping compressif aidera à contenir l’enflure et améliorera le processus de guérison. Consultez un professionnel de la santé qualifié à cet effet. 

«E» pour Élévation : Si possible, élevez la région douloureuse à un niveau plus haut que celui du cœur, afin de favoriser une bonne circulation sanguine et ainsi diminuer l’enflure. Par exemple, pour une entorse de la cheville, vous pouvez vous coucher sur le dos avec la cheville surélevée sur un coussin.

Étape #3 : Consulter un professionnel de la santé

En effet, il est primordial en cas de blessure de consulter rapidement un professionnel de la santé tel qu’un chiropraticien spécialisé dans le traitement des sportifs. Celui-ci pourra effectuer un examen afin de cerner votre problème et ainsi, obtenir un diagnostic précis. Par la suite, des traitements chiropratiques appropriés pourront être effectués (ajustements articulaires, travail au niveau des tissus mous, taping neuroproprioceptif, thérapies complémentaires etc). De judicieux conseils vous seront également donnés afin de planifier un retour progressif à l’entraînement tout en évitant les risques de blessures.

De plus, votre chiropraticien du sport pourra vous suggérer des exercices de réadaptation afin de pouvoir éviter les récidives. Ceux-ci incluront divers paramètres tels que :

  • Des étirements, afin de vous aider à retrouver votre mobilité et votre flexibilité.
  • Du renforcement (concentrique et excentrique), afin de vous aider à corriger la cause de votre problème et de retrouver une force musculaire optimale.
  • Des exercices d’équilibre (proprioceptifs) ainsi que des exercices visant à reproduire des mouvements spécifiques à votre sport, le tout afin de diminuer les risques de récidives.

En suivant ces divers conseils, vous pourrez vous remettre sur pied plus rapidement et ainsi, continuer à performer dans votre sport.

Bonne saison!

Dr David Poulin, chiropraticien D.C.

Logo-CCSSQ-2011Par Dre Joany Marcotte, chiropraticienne DC

Pour une 4e saison d’affilée, le Conseil Chiropratique des Sciences du Sport du Québec (ccssq.ca) poursuit son partenariat avec la Fédération de Triathlon du Québec afin d’offrir des soins musculo-squelettiques aux athlètes qui prennent part à la Coupe du Québec. En effet, lors des 9 différentes compétitions de duathlon ou triathlon de cette prestigieuse série, une équipe de chiropraticiens sera sur place afin de vous offrir bénévolement des traitements musculo-squelettiques adaptés aux sportifs. Ils pourront également vous référer vers différentes ressources de votre région en plus de répondre à vos questions et de vous donner de précieux conseils sur vos blessures ou la prévention de celles-ci.

Votre chiropraticien est un professionnel de la santé possédant 5 années de formation universitaire, détenant un doctorat de premier cycle en chiropratique. Il est également important de noter que la profession de chiropraticien est reconnue par l’Office des professions du Québec, c’est pourquoi elle relève d’un ordre professionnel dont la principale mission est d’assurer la protection du public. Pour ce faire, l’Ordre des chiropraticiens du Québec établit des normes de pratique que tous les chiropraticiens doivent respecter. De plus, au Québec on retrouve un organisme qui regroupe des chiropraticiens ayant un intérêt axé sur les soins aux athlètes. Il s’agit du CCSSq, le Conseil Chiropratique des Sciences du Sport du Québec. Pour en faire partie, le chiropraticien doit détenir plusieurs certifications et compétences: il doit entre autres avoir suivi le programme court de 2ieme cycle en chiropratique sportive. Cette formation de 2 ans se concentre sur les plus récents développements dans le domaine des soins chiropratiques s’adressant aux athlètes afin d’affiner leur expertise en milieu sportif.

En tant qu’athlète, il est important de connaître les différentes  ressources s’offrant à vous afin d’optimiser vos performances, votre santé et votre qualité de vie. Il est également important d’avoir une prise en charge adéquate et rapide si une blessure survient lors d’une course, et ce par un thérapeute compétent. Plusieurs disciplines de la santé sont excellentes pour ce genre de suivi et c’est le cas entre autres de la chiropratique sportive. Que ce soit pour une douleur, en prévention ou pour optimiser votre condition, nous serons présents pour vous. N’hésitez donc pas à venir nous voir ou poser des questions.

Il s’agit d’un privilège très intéressant pour les membres de Triathlon Québec. On vous invite donc à aller à la rencontre des chiropraticiens qui seront sur place pour vous! Vous pourrez les repérer facilement puisque ceux-ci seront sous une tente rouge adjacente à celle de Triathlon Québec.

De plus, tout au long de la saison, plusieurs capsules au sujet de l’éducation, la prévention et le traitement des blessures en triathlon seront publiées sur le site même de triathlon Québec ainsi que sur leur page Facebook.

Voici en bonus quelques citations d’athlètes évoluant dans différentes disciplines et qui consultent régulièrement leur chiropraticien du sport. Bonne saison à tous!

“..lifting weights and seeing a chiropractor on a regular basis has made me a better golfer. I’ve been going to chiropractors for as long as I can remember. It’s as important to my training as practicing my swing.” – Tiger Woods ­­-  Gagnant de 14 titres majeurs dans la PGA  

“The team wasn’t just riders. It was the mechanics, masseurs, chefs, soigneurs, and doctors. But the most important man on the team may have been the chiropractor.”“The guy who put us all back together was our chiropractor” – Lance Armstrong, 7 fois champion du Tour de France Usain-Bolt

Usain Bolt, l’homme le plus rapide du monde en train de recevoir un traitement par son chiropraticien.

“You obviously can’t compete at your fullest if you’re not in alignment. And your body can’t heal if your back is not in alignment. Every track and field athlete that I have ever met has seen a chiropractor at one time or another. In track and field, it is absolutely essential. Chiropractic care is one of the things I think that no one has denied or refuted” – Dan O’Brian, Médaillé d’or au Olympique – Decathlon

” …as long as I see the chiropractor, I feel like I’m one step ahead of the game.” – Tom Brady, New England Patriots, 4 fois champion au Superbowl et nommé 3 fois   Superbowl MVP

“I didn’t know how much I could improve until i started seeing a chiropractor. Since I’ve been in chiropractic, I’ve improved by leaps and bounds both mentally an physically.” – Michael Jordan, Champion de Basket Ball

“Bodybuilders and fitness people have been using chiropractic very extensively in order to stay healthy and fit. I found it was better to go to a chiropractor before you get injured. We are a perfect team – the world of fitness and the world of chiropractors.” – Arnold Schwarzenegger, 7 titres de Mr. Olympia.

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Liens et Références:

Conseil Chiropratique des Sciences et du Sport du Québec

Page Facebook du CCSSQ

Association des chiropraticien du Canada

Association des Chiropraticien du Québec

Ordre des Chiropraticien du Québec

 

Dre Joany Marcotte,

Chiropraticienne

Coordonnatrice provinciale pour le Partenariat CCSS(Q) – Triathlon Québec

 

L’Aqua complexe de Drummondville innove avec une zone de transition sécuritaire aux abords de la piscine.  De mai à septembre, il sera dorénavant possible de pratiquer les enchaînements nage, vélo et course à pied.

Il suffit d’apporter votre maillot, votre vélo et vos chaussures et d’installer votre équipement dans la zone de transition sur la promenade de la piscine  prévue à cet effet.  Cette nouvelle aire vous permettra d’accéder à l’extérieur du complexe à même le bord de la piscine.

Les athlètes peuvent maintenant mieux se préparer aux transitions que demande le triathlon de façon concrète et réaliste.

Chapeau à l’Aqua complexe de Drummondville pour cette merveilleuse innovation!

Bon entraînement et bonne saison.

Aqua_complexe_Drummondville

Horaire et coût : https://www.piscinesdrummondville.com/nouveau-transition-triathlon/

Coordonnées :

Aqua Complexe :  1380, Montplaisir, Drummondville (Québec) J2C 0M6
Téléphone : (819) 477-1063
Télécopieur : (819) 477-4731
info@piscinesdrummondville.com

Ça y est, les conditions sont bonnes. On peut maintenant commencer à profiter pleinement de l’hiver! Près de 15 événements de triathlons d’hiver se tiennent cette saison, un peu partout au Québec. Vous n’avez plus aucune excuse pour vous lancer dans l’aventure!

Picture 10589La course en raquette, un nouveau sport, fraîchement dépoussiéré du grenier

Vous savez courir? Vous faites ou vous avez déjà fait de la course à pied? La course en raquette, c’est presque la même chose! Sauf qu’on court sur un tapis de neige mou, qui absorbe les chocs. On utilise ses chaussures de course sur lesquelles on fixe une paire de raquettes spécialement conçue pour la course, qui sont à la fois rigides et légères, et dont les prix débutent à 150$. Voyez 10 raquettes d’entraînement testées sur le terrain. Nous pouvons dire sans réserve que c’est un sport accessible!

lame nordiqueLe patinage, avec des patins de hockey, de vitesse ou… des lames nordiques?

Les lames nordiques sont des lames de patins qui s’installent directement sur vos bottes de ski de fond en quelques secondes. Elles permettent de gagner une peu de temps lors de la transition de l’étape patin, et elles peuvent également vous faire économiser sur l’achat de patins de vitesse, car il est possible d’en trouver pour aussi peu de que 50$ sur certains sites Internet de l’autre côté de la frontière, alors que de plus en plus de boutiques au Québec offrent à bons prix ces “Nordic clip-ons”. Plusieurs gammes de qualité et de prix sont disponibles. Vérifiez la compatibilité des lames sur vos bottes.

Sinon, utilisez vos (vieux) patins de hockey pour faire la distance! La sensation de glisse et de vitesse sur la glace sera au rendez-vous!

Ski de fond classique ou pas de patin (skate)

Les deux styles sont possibles, le style classique est probablement le plus facile, il se rapproche du mouvement de la course à pied, et le style libre (en pas de patin), est plus rapide. Alors tout dépend de vos objectifs, vitesse et/ou plaisir!?

Motivation

Quand on additionne ces trois sport, cela donne le triathlon d’hiver, nouveau format, maintenant reconnu officiellement par l’Union Internationale de triathlon. Est-ce que c’est un sport accessible? Chaque sport pris séparément l’est. Combinés, l’enchaînement de ces trois sport relèvent le défi, c’est certain. En entraînement, on commence un sport à la fois, et en compétition, on les met tous ensemble pour vivre une expérience unique en son genre.

Le triathlon d’hiver, c’est la pratique de trois sport purement hivernaux et d’endurance, une discipline qui se développe à son rythme, les adeptes provenant de différents horizons. C’est par exemple une option intéressante pour les adeptes du triathlon “d’été” qui souhaitent continuer leur saison d’entraînement extérieur et de compétition pendant l’hiver! Et c’est aussi un bon défi pour les coureur, patineur et skieurs!

Je vous suggère cette vidéo qui saura sûrement vous motiver. Bon hiver!

Parmi celles qui retiennent notre attention, le triathlon d’hiver nouveau format (3S) est approuvé et reconnu officiellement sous la règlementation développée par Triathlon Québec.

Les règles de sillonnage à vélo pour les groupes d’âge sont aussi introduites, et les restrictions techniques pour le matériel des groupes d’âges sont différentes que celles des élites. La question des vélos de contre-la-montre (CLM) que la grande majorité des triathlètes groupe d’âge utilisent actuellement et la règlementation des vélos pour rouler de façon sécuritaire en peloton demeure névralgique. Également, l’aspect de sécurité lié aux compétences techniques nécessaires pour rouler en peloton reste encore flou. Autre fait à noter concernant les futures courses de groupe d’âge avec sillonnage, les aérobarres et les roues pleines ne seront pas permises. Voyez à ce sujet quelques informations à la page 27.

Ci-dessous la communication complète de l’ITU.

Prior to the ITU offices closing for the remainder of 2014 on December 19, ITU would like to share some important final decisions ahead of the New Year. Please note that all ITU offices will re-open on January 7, 2015.

2015 Competition Rules

ITU recently published the 2015 ITU Competition Rules, which will take effect on January 16, 2015. While several changes were made, ITU would like to direct your attention to some important modifications.

–  Drafting penalties will now be identified and issued with a blue card for both elite and age group competition

–  There will no longer be a limitation on sponsor logos on helmets

–  Draft-legal age group rules will be introduced, namely less bike specification for age groupers than elites and drafting between opposite genders will not be permitted.

–  Elite drafting zones will be set at 12m, while age group drafting zones will be 10m

–  The S3 Winter Triathlon format has been approved (snowshoeing – skating – cross country skiing)

–  The Interval Start System will be used for the paratriathlon PT5 sport class

–  The classification process will determine the allowance of using up to one handler for each paratriathlete in the PT2, PT3 and PT4 competitions

–  The paratriathlon quota distribution for ITU events among the different sport classes has changed. Please refer to Appendix E12, page 111.

–  Scoring for the various levels of paratriathlon events has also been modified and ITU will recalculate rankings with the new figures for all events from January 2014.

For the 2015 ITU Competition Rules, click here.

For the 2015 Paratriathlon Classification Rules and Regulations, click here.

Paralympic Qualification List
The ITU Paralympic Qualification List has also been determined and posted here. Qualification will begin July 1, 2015 and will continue until June 30, 2016.

Barry Siff elected to ITU Executive Board

USA Triathlon’s Board of Directors President Barry Siff was elected to serve as a pro tem elected ITU Board Member. Siff will fill the position until the ITU 2015 Congress when all voting member National Federations will have the opportunity to submit a candidate for election. All 15 Executive Board seats will be up for re-election at Congress in 2016, with the four-year term lengths in line with the summer Olympic quadrennial.

New Anti-Doping Rules implemented
New Anti-Doping Rules, which coincide with the WADA Code, which will go into effect 1 January, 2015. Most notably amongst those are the following:

– Longer bans: Deliberate doping is now punished with a four-year ban

– Stringent approach: Unintentional doping will be punished in many more cases with a two-year ban or more

– Whereabouts: The time frame for three filing failures and/or missed tests is reduced to 12 months, from 18 months

Disciplinary Panel

Following recommendations from its Constitution Committee, the Executive Board voted to introduce a new disciplinary panel that will be formed independently of ITU. The disciplinary panel will be responsible for reviewing various sanctions and violations.

Approved Positions

ITU would like to congratulate Mrs. Marguerite Christophers on the approval of her position as ITU Head of Classification. In 2015, ITU will also seek a Deputy Head of Classification of ITU. ITU would also like to congratulate Dr. Sergio Migliorini and Dr. Doug Hiller for their appointments as medical delegated for the Olympic Games and Paralympic Games, respectively.

Technical Officials
ITU would also like to congratulate the Japanese Triathlon Union and the Austrian Triathlon Federation on their Technical Officials education programs receiving ITU accreditation. These two federations will join seven other federations that already make up the ITU-ATOEP program. More information can be found here.

Nous reprenons ici les conseils émis par des triathlètes sur notre par page Facebook, dans l’ordre de publication. La question posée était la suivante: quels seraient vos 3 meilleurs conseils pour commencer le triathlon?

Jean-François: Commencer par faire un triathlon “sprint” d’abord… Pas un “Ironman”.

Marie-Christine: Je n’avais jamais fait de triathlon avant mon premier 1/2 Ironman Mont Tremblant et je n’avais jamais nagé plus qu’une largeur en piscine 9 mois avant l’événement…Pas de coach personnel dans mon cas, mais bien de la volonté, un excellent mental, un horaire flexible et un chum conciliant et surtout du plaisir.

Jonathan: Oser! Tout le monde peut le faire, ce n’est pas seulement pour les élites.

Maxime: Commencer par apprivoiser (lire: avoir du fun) les 3 sports et ensuite, se faire expliquer par quelqu’un qui l’a déjà fait, comment ça se passe les transitions et les postes de ravitaillement. Et commencez par un triathlon sprint! J’ai bien aimé celui de Ste-Thérèse: parfait pour les nouveaux.

Alex Sereno: Un bon coach…c’est essentiel #déformationprofessionnelle

Anne-Marie: S’acheter un maillot, un vélo et des souliers de course et les utiliser.

Bob: Tout le monde peut le faire. Ça demande un engagement personnel envers soi même. De la discipline et de la persévérance. Du temps pour l’entraînement. Une bonne force mentale. Prenez des conseils de vos proches qui pratiquent ce sport et sur le net. Commencer petit avec un triathlon sprint genre Triathlon Esprit de Montréal. Et comme le goût va vous venir avec l’usage, vous voudrez augmenter le niveau de difficulté et de challenge Si après quelques mois ou années l’idée vous pogne de faire un demi ou un full ironman, à ce moment ça prend une gros “commitement” envers vous même et de votre conjointe ou conjointe si vous en avez un. je viens de vous résumer ma vie des 5 dernières années

JP: Patience, assiduité/constance, encadrement/technique

Alain: Euh, faire du duathlon

Gilles: un club, un bon coach et devenez membre de TQ et commencez par un petit objectif sur un parcours favorable. Je connais une dame qui a commencé à tremblant et qui marchait a coté de son vélo dans les côtes, car elle ne comprenait pas ses vitesses ah ah. Il faut aussi pratiquer son sport le plus faible 2X plus que son sport préféré.

Fabrice: qu’il n’ait pas peur de se qui l’attend https://www.comptoir-du-triathlon.com/decouvrir-le-triathlon/

Vous pouvez également lire les trois conseils de Alex Sereno, ex-coach de Kathy Tremblay, dans notre bilan 2014. Regardez la diapositive intitulée “3 conseils pour commencer”.

Et vous trouverez l’intégralité des conseils ici sur notre page Facebook. N’hésitez pas à poser vos questions ou bien ajouter vos conseils!

Chiropratique du sport – Par Joany Marcotte, chiropraticienne DC 

Cet été, pour une troisième année consécutive, Triathlon Québec a maintenu son association avec le Conseil de Chiropratique des Sciences et du Sport du Québec (CCSSQ) afin d’offrir un service de chiropratique sportive gratuitement aux athlètes lors des épreuves de la Coupe Québec. Cette démarche se voulait un service aux athlètes afin de leur permettre une meilleure optimisation de leur performance en ayant accès rapidement à des personnes ressources en cas de besoin (traitements, questionnements, conseils, etc.). Le triathlon est un sport d’endurance, de persévérance et de discipline. Beaucoup de facteurs peuvent influencer notre performance, mais un des facteurs clé est une fonction optimale de notre corps, de ses muscles, de ses articulations, de sa bonne activation neuro-musculaire, bref d’une biomécanique parfaite.

Un chiropraticien est un professionnel de la santé possédant 5 années de formation universitaire incluant un doctorat de premier cycle. De plus, plusieurs chiropraticiens possèdent également une formation de deuxième cycle en chiropratique du sport.  Ses études en biomécanique et sa connaissance approfondie des structures anatomiques en font donc un professionnel très efficace dans les soins et la prévention des blessures articulaires.

Cette année plus de 350 athlètes ont consulté nos différents chiropraticiens bénévoles lors des différentes compétitions. La réaction fut unanime de la part des athlètes: un service plus qu’apprécié! Suite aux traitements, les athlètes ont tous quitté avec sourire et reconnaissance.

Plusieurs de ces athlètes nous ont témoigné leur gratitude suite au traitements reçu. Ces différents soins ou traitements ont fait parfois une différence énorme pour plusieurs athlètes professionnels ou amateurs. Pour certains c’était une lueur d’espoir au départ le matin de la compétition alors qu’une blessure est survenue dans l’entraînement de la veille. Pour d’autre c’était un deuxième souffle dans une zone de transition difficile ou encore c’était un havre de soulagement à la fin de la compétition alors que le corps ne veut plus obéir du tout puisque l’athlète a tout donné.

Voici à cet effet quelques témoignages d’athlètes de différents niveaux en triathlon ou marathon qui ont fait l’expérience du service offert des chiropraticiens sur place et qui relate l’importance d’une bonne prise en charge par des professionnels de la santé spécialisés afin d’atteindre une bonne performance en sport et une santé optimale.

photo manonManon Lafrance, marathonienne et triathlète. 

Mon garagiste me suggère toujours de faire des inspections sur ma voiture pour ma sécurité. Et je l’écoute !

Il est naturel pour moi en tant que nouvelle triathlète et marathonienne de consulter des professionnels de la santé pour m’assurer que mon bolide corporel me rende à toutes les lignes d’arrivées !

Je crois en la prévention. Quelques ajustements sur ma structure me permettent de faire des entraînements efficaces et ainsi m’assurer d’avoir du plaisir dans mes activités.

Je ne performe pas pour les podiums, je ne suis pas et ne serai jamais une professionnelle du sport. Suis-je une athlète ? Entendons-nous sur le fait que je suis une personne active de plus de 40 ans et je me souhaite de conserver cette passion du mouvement encore bien des années . Merci aux professionnels de la santé qui s’occupent de moi avant et après mes compétitions. Ils font partie intégrante de la recette gagnante: celle du bonheur sportif!

On peut changer de voiture selon nos goûts et nos besoins. On a le devoir de respecter et d’entretenir notre corps et notre âme, dans le fond il faut prendre soin de nous !

N’hésitez pas à les consulter, il sont là pour vous! 

photo francois 4François Dufresne, 38 ans, marathonien et triathlète IRONMAN.

L’an dernier, j’ai fait la découverte de la chiropratique sportive. L’approche, les méthodes et la façon d’expliquer en quoi consiste notre machine (corps humain) a complètement changé ma façon de penser envers la chiropratique. Je fais de la course depuis 5 ans, du Cross-Training depuis 2 ans et du triathlon depuis 1 an. 

J’ai eu plusieurs problèmes au niveau de la cheville gauche (déchirure ligamentaire partielle) ainsi qu’au niveau du biceps droit. Heureusement mon thérapeute me permettait toujours d’adapter mes entraînements au travers de mes traitements afin de conserver mes acquis. Après quelques traitements et une analyse biomécanique de ma course, ma cheville a retrouvée sa fonction maximale. Ma poussée de la foulée à la course est passée de 35% à la jambe gauche et 65% à la jambe droite à 50%-50% (égale des deux côtés).

Il y a un an, je décidai de commencer le triathlon. Sans hésiter je m’inscris au full IRONMAN du Lake Placid en juillet 2014. Depuis ce jour, dû aux nombreuses heures d’entraînements, je consulte par prévention mon thérapeute et ce même sur le terrain juste avant une compétition. Mes performances et ma santé sont constamment en amélioration. Tous ces bons conseils et excellents traitements de chiropratique sportive  m’ont permis d’aller plus loin et de terminer avec succès mon premier IRONMAN!

Merci à vous chiropraticiens bénévoles!!

photo benoitBenoit Lagimonière, Marathonien 

Du à des embolies pulmonaires multiples j’ai été contraint d’abandonner le hockey sur glace. C’est en suivant un programme pour garder la forme et à cause de ma sœur qui en faisait que j’ai découvert la course à pied. Je cours depuis environ 2 ans et demi et j’ai à mon actif quelques 5 et 10 km ainsi que 3 demi marathon et un marathon complet. Suite à 2 demi marathon en peu de temps, lors d’une sortie de course relaxe, j’avais un inconfort sous le pied. En lisant dans les livres et sur internet je croyais en une fracture de stress. Il est facile en regardant tous ces sites de dire ”oui j’ai ces symptômes, je dois avoir cette problématique” et de finalement passer à côté de quelque chose de plus sérieux. Il est donc important d’avoir l’avis de spécialiste afin d’avoir le bon diagnostic et donc le bon traitement. 

De mon côté, lorsque j’ai eu cet inconfort j’ai consulté une spécialiste en chiropratique sportive qui faisait des traitements sur le terrain. Il est important d’avoir pleinement confiance en son spécialiste. Je ne me gêne pas et je lui dis tout et je m’attends à la même chose de sa part en retour. Le but est de bien guider le ou la thérapeute pour avoir le ou les meilleurs diagnostics et traitements possibles. En bref, c’est important d’être bien suivi si on veut continuer à s’amuser et à performer. La Chiropratique sportive m’apporte cette confiance et cette liberté, car souvent en médecine traditionnelle on nous dit souvent d’arrêter notre sport au lieu d’essayer de  trouver la cause et de travailler autour de la blessure. Donc je dis n’hésitez pas à consulter et soyez à l’écoute de votre corps. C’est notre machine et il faut bien l’entretenir.