Un cross-triathlon consiste à enchainer une épreuve de natation en eau libre, une épreuve de vélo de montagne et une épreuve de course à pied en sentier. Il se pratique hors route sur terrain accidenté. Plusieurs distances sont offertes selon l’âge et le niveau des participants.

Que vous soyez un habitué des courses de sports d’enchaînement ou non, vous êtes invités à venir découvrir ce sport accessible. Avec des distances adaptées, vous pouvez participer à des Cross-Triathlon et Cross-Duathlon en format découvertes (courtes distances) ou en format régulier. Si vous appréciez la montagne, les sentiers en forêt et la nature, les événements de Cross sont pour vous!

De plus en plus d’épreuves s’ajoutent au calendrier de Triathlon Québec. La série la plus connue de cross est sans aucun doute la série XTERRA. Depuis 2014, le XTERRA Québec, présente des épreuves de cross triathlon et cross duathlon en solo où en équipe, en plus de compter pour les qualifications aux mondiaux.

Cette année, la série XTERRA ajoute une épreuve à Bromont (9 juin) et à Québec (14 juillet). L’épreuve de Tremblant sera tenue le 8 septembre.

Ajouter à ces épreuves le Cross triathlon/Swimrun de Québec (16 juin) et le Cross triathlon Défi Camp De-La-Salle (14 septembre) et vous obtenez un calendrier cross des plus intéressants.

2019 s’annonce pour être une année historique en cross, au Québec. VIENS T’AMUSER!

VICTORIA—Sarah-Anne Brault, l’une des triathlètes olympiques les plus respectées au Canada, continuera de façonner l’avenir de Triathlon Canada tout en siégeant pour deux autres années au conseil d’administration de l’organisme.

Brault, qui a officiellement pris sa retraite après avoir représenté le Canada aux Jeux olympiques d’été de 2016 à Rio et aux Jeux du Commonwealth de Glasgow, ainsi qu’à plusieurs championnats du monde, épreuves de Série mondiale de triathlon et de Coupe du monde, avait été élue représentante des athlètes au conseil d’administration en 2017. Étant donné qu’il s’agit d’un poste avec droit de vote, Triathlon Canada a changé le titre du siège d’athlète au conseil d’administration de huit membres pour celui de directeur des athlètes afin de mieux refléter ce rôle.

« C’est un immense honneur d’avoir l’occasion de faire entendre la voix des athlètes au conseil d’administration pour un autre mandat afin de s’assurer que le leadership de Triathlon Canada est informé et éduqué sur les questions qui sont importantes pour les athlètes d’élite au Canada », a déclaré Brault, qui a été membre de l’équipe nationale pendant 10 ans.

Pour être considérés pour le poste de directeur des athlètes, les candidats doivent avoir fait partie de l’équipe nationale de haute performance de Triathlon Canada, avoir pris leur retraite de toute compétition active de triathlon ou paratriathlon ITU élite pendant 12 mois, ne pas détenir un brevet CCI en vigueur et être disponibles pour assumer leurs fonctions, incluant la participation à cinq réunions annuelles du comité d’administration ainsi que l’assemblée générale annuelle,

Brault était la seule candidate admissible et a confirmé par acclamation sa réélection au poste de directrice des athlètes.

« Au cours des deux dernières années, j’ai acquis une compréhension incroyable des nombreux enjeux et questions auxquels Triathlon Canada est confronté lorsqu’il s’agit du programme de haute performance, sans parler de la gouvernance globale de l’organisation. Du financement aux politiques de sélection et à la désignation des équipes, l’expérience que j’ai acquise m’a donné l’occasion de représenter le groupe d’athlètes tout en prenant des décisions éclairées et objectives dans l’intérêt de faire progresser le triathlon au Canada », a ajouté Brault.

Très performante, tant sur le terrain de jeu qu’en classe, cette athlète de 29 ans qui réside maintenant à Victoria a obtenu un diplôme en finances et en économie de l’Université West Virginia, où elle faisait partie de l’équipe de course cross-country. Elle a par la suite obtenu une maîtrise en finance à l’Université McGill.

Brault a commencé le triathlon en 2006 avant de déménager au Québec, puis en Australie pour les trois dernières années de sa carrière qui a été marquée par cinq résultats parmi les 15 premières au classement de la Série mondiale de triathlon. En plus de s’aligner au départ à Rio, sa meilleure performance en carrière a été une quatrième place à une course de la Série mondiale de triathlon à Auckland, en Nouvelle-Zélande, en 2016.  Brault a également célébré deux podiums en Coupe du monde.

Mme Brault entamera officiellement son deuxième mandat à l’assemblée générale annuelle en septembre.

 

À propos de Sarah-Anne Brault

Sarah-Anne Brault est née à Lévis (Québec), le 1er décembre 1989.

Remplaçante dans l’équipe olympique de 2012 avant ses débuts olympiques en 2016, à Rio, Sarah-Anne Brault a représenté le Canada à trois Championnats du monde juniors de 2006 à 2008 et a été sacrée championne panaméricaine junior en 2008. Elle a remporté sa première victoire internationale chez les seniors en 2011 à une compétition de la Coupe panaméricaine avant de remporter le Championnat panaméricain 2012.

Cette année-là, elle a également fait ses premiers pas à la Série mondiale de triathlon et remporté ses premières médailles en Coupe du monde, soit le bronze à Ishigaki et l’argent à Edmonton. En 2013, elle a rejoint l’équipe nationale, mais une fracture de stress a limité sa capacité à concourir. L’année suivante, elle a inscrit ses meilleurs résultats en carrière à la Série mondiale de triathlon en se classant 4e à Auckland et 7e à Yokohama, avant de participer pour la première fois aux Jeux du Commonwealth.

En 2015, à Auckland, elle s’est encore une fois taillé une place dans le top 10. Tout en poursuivant ses études à l’université West Virginia, Sarah-Anne a concouru en athlétisme en salle et en plein air ainsi qu’en cross-country ; elle a fait partie de la deuxième équipe All-American en 2011. Aux Jeux du Canada en 2005, elle a disputé l’épreuve du 5000 m et elle a terminé à la 2e place.

Ce week-end, les triathlètes se sont donné rendez-vous au Challenge Antoine-Manseau – Triathlon de Joliette, pour la première étape de la Coupe Québec triathlon 2019 et le premier événement de la série Grand Prix.

C’est sous la pluie que s’est déroulée la grande majorité des compétitions.

Notons la victoire de Charles Paquet (suivi sur le podium par Thomas Windisch et Jemery Briand) lors de la Série Grand Prix  chez les hommes. Le podium féminin était constitué de Élisabeth Boutin, Alexandrine Coursol et Noemie Beaulieu.

C’était également la première étape de la Coupe Québec triathlon 2019. Notons aussi que la Coupe Québec U13 et U15 était à l’agenda de la journée.

Le Challenge Antoine-Manseau – Triathlon de Joliette était l’occasion pour les débutants de s’initier à la pratique du triathlon avec un événement D3couverte et des courses d’initiation pour les jeunes.

Quelques semaines de compétition

La saison 2019 avait pris son envol avec le Duathlon Jefo-BJSC de Saint-Hyacinthe (18 mai) et la première étape de la Coupe Québec à Nicolet (18 et 19 mai). La semaine dernière, le Triathlon/Duathlon Nitek Laser de Nicolet présentait la deuxième étape de la Coupe Québec Duathlon.

La saison est bien commencée et plusieurs événements sont à venir! Suivez-nous sur nos différents réseaux sociaux et sur notre site web.

 

L’ITU a rendu disponible cette semaine la liste officielle des athlètes élites qui prendront le départ à Montréal le 29 juin, dans le cadre des Séries mondiales de triathlon ITU.

Quatre athlètes canadiens en font partie, notamment le québécois Alexis Lepage et l’ambassadrice du Triathlon Mondial Groupe Copley, l’athlète ontarienne Joanna Brown. Plusieurs autres canadiens participeront quant à eux à la Coupe continentale de triathlon sprint CAMTRI.

La liste de départ des athlètes qui compétitioneront au Parc Jean-Drapeau dans le cadre des Séries mondiales de paratriathlon ITU est également disponible. Venez les voir performer gratuitement le 28 juin 2019!

TORONTO (le 29 mai 2019) – Triathlon Canada et le Comité olympique canadien ont procédé mercredi à la nomination de six athlètes au sein de l’équipe de triathlon du Canada qui participera aux Jeux panaméricains de Lima 2019.

Trois femmes et trois hommes se sont qualifiés pour participer à leurs premiers Jeux panaméricains au sein d’Équipe Canada sur la base de leur performance à différentes épreuves ce printemps. Puisque les Jeux panaméricains ne servent pas d’épreuves de qualification pour les Jeux olympiques de 2020, Triathlon Canada utilisera ces Jeux multisports comme occasion de développement pour la prochaine vague de jeunes athlètes prometteurs.

Les jeunes Canadiens ont amassé une belle expérience sur la scène internationale, menés par Alexis Lepage de Gatineau au Québec, qui vient de monter sur son premier podium de Coupe du monde, après avoir décroché la médaille de bronze à Chengdu en Chine. L’athlète de 25 ans a aussi représenté le Canada aux Jeux du Commonwealth l’an dernier.

« C’est tellement gratifiant de représenter le Canada à ces autres Jeux multisports et j’ai hâte de vivre une autre grande aventure à Lima », indique Lepage. « Mes récents succès à Chengdu me rendent confiant pour cette course. Notre équipe vise la victoire. Tout peut se produire dans une épreuve de relais et je sais que nous serons prêts à tout donner. »

Lepage sera accompagné par son coéquipier des Jeux du Commonwealth, Desirae Ridenour de Cowichan Bay en Colombie-Britannique, une athlète de 18 ans qui a été sacrée championne continentale junior et triple médaillée d’or aux Jeux d’été du Canada en 2017.

« Je suis très enthousiaste de représenter le Canada à ces autres Jeux. C’est toujours un honneur de porter la feuille d’érable et de compter sur l’appui du pays, affirme Ridenour. Mon expérience aux Jeux du Commonwealth en Australie m’a offert une meilleure compréhension de ce à quoi je peux m’attendre et comment me comporter dans un environnement de Jeux multisports. J’ai vraiment hâte de profiter de cette autre occasion à Lima. »

Quatre autres Canadiens participeront à leurs premiers Jeux multisports sur la scène internationale.

Hannah Henry de Victoria en Colombie-Britannique a été dominante aux Jeux d’été du Canada en 2017 et elle cherchera aussi à faire sa marque au sein d’Équipe Canada. Elle sera accompagnée par Karol Ann Roy de Québec, qui s’est approchée des podiums sur le circuit international de développement.

Charles Paquet de Port-Cartier au Québec tentera aussi d’attirer les regards à Lima. Étoile montante de 21 ans, Paquet a été médaillé d’argent aux Championnats du monde juniors en 2016. Taylor Forbes de Hamilton en Ontario est un triple médaillé des Championnats canadiens qui a représenté le Canada deux fois aux Championnats du monde U23 et il cherchera à ajouter à son expérience à Lima.

Le Canada a décroché neuf médailles au triathlon des Jeux panaméricains depuis 1995. Les deux plus récents podiums sont ceux de l’Olympien Brent McMahon, médaillé d’argent en 2007 et de bronze en 2011. Les deux seules médailles d’or remportées par des triathlètes canadiens aux Jeux panaméricains sont celles de Sharon Donnelly en 1999 et de Jill Savage en 2003.

L’épreuve individuelle de triathlon sera disputée le 27 juillet. Une compétition de relais mixte se déroulera le 29 juillet.

Les Jeux panaméricains de Lima 2019, qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août, réuniront environ 6 700 athlètes de 41 nations des Amériques et comprendra 62 disciplines dans 39 sports. Ce sera le plus grand événement sportif jamais organisé au Pérou.

Les athlètes et les entraîneurs nommés sont :

  1. Desirae Ridenour (Cowichan Bay, Colombie-Britannique)
  2. Hannah Henry (Victoria, Colombie-Britannique)
  3. Karol Ann Roy (Laval, Québec)
  4. Alexis Lepage (Gatineau, Québec
  5. Charles Paquet (Port-Cartier, Québec)
  6. Taylor Forbes (Hamilton, Ontario)
  7. Marc-Antoine Christin (Montréal, Québec) – Entraîneur-chef

Avant qu’un(e) athlète soit officiellement nommé(e) au sein d’Équipe Canada, toutes les candidatures doivent être approuvées par le comité de sélection du COC, et ce, une fois que toutes les fédérations sportives nationales ont soumis leurs nominations à la fin juin 2019.

Pas moins de 22 étudiants-athlètes méritants de l’Alliance Sport-Études ont été récompensés d’une bourse de 2500 $, qui a permis de reconnaître l’excellence académique, l’excellence sportive et la persévérance, mercredi, à Lévis.

L’événement a été animé par l’Olympien en ski acrobatique (bosses) et plusieurs fois boursier de la Fondation Sport-Études Philippe Marquis. Au total, pour l’année 2019, la Fondation remettra 121 bourses totalisant un montant record de 200 500 $.

Les récipiendaires ont été choisis parmi les 1350 étudiants-athlètes de l’Alliance Sport-Études provenant de 50 disciplines sportives, inscrits dans 45 collèges et 8 universités. La remise a été possible grâce au soutien de Desjardins, RDS, la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), Ameublements Tanguay, Canimex, le Cégep à distance, KPMG, le SRAM et la TÉLUQ.

Nicolas Gilbert, triathlète, fait parti des récipiendaires. Il a remporté le titre de champion canadien longue distance dans sa catégorie à l’automne 2017. Un an plus tard, il a décroché une 14e place à la Coupe continentale ITU de Montréal, et plus récemment, le 21e rang à celle de Richmond. Gilbert étudie en sciences comptables à l’Université du Québec à Trois-Rivières et fera son stage en audit chez le Vérificateur général du Québec l’an prochain.

« Ça fait quatre ans que je cours sur le circuit continental senior. C’est toujours plaisant de bien performer devant sa foule à Montréal et de montrer un niveau de forme constant d’une saison à l’autre. Je sais que ma faiblesse, c’est la natation et je travaille beaucoup sur la tactique en eau libre et la course à pied », a-t-il dit.

La Fondation Nordiques a une fois de plus posé un geste d’impact dans la région de Québec et de la Chaudière-Appalaches en versant la somme substantielle de 313 000 $ dans le cadre de sa distribution annuelle. Cette nouvelle contribution dans la communauté porte donc à près de 6 650 000 $ le montant total que la Fondation a remise en bourses d’études et en dons, depuis sa création.

Du côté des athlètes-étudiants, le comité d’évaluation a octroyé 104 bourses (252 000 $) en vertu des programmes « Excellence, Élite, Relève et Espoir », soit 24 de catégorie Or (4 000 $), 36 de catégorie Argent (2 500 $) et 44 de catégorie Bronze (1 500 $).

Afin de parfaire leur entraînement et de peaufiner leur préparation en vue des prochains Jeux olympiques d’été, 13 athlètes-étudiants qui pourraient représenter le Canada à Tokyo en 2020, se sont aussi vus décerner une bourse supplémentaire de 3 000 $ chacun.

Enfin, la Fondation Nordiques remettra à nouveau 5 000 $ en bourses lors du Gala du mérite sportif beauceron. Combinés aux bourses régulières et à celles pour les Olympiques de 2020, ce sont donc 296 000 $ qui seront versés en bourses ce printemps.

Finalement, pour ce qui est des dons de bienfaisance, la Fondation est heureuse de verser la somme de 17 000 $ à quatre (4) organismes afin de soutenir la réalisation de projets spéciaux : la Fondation du Centre Jeunesse de Québec (6 000 $), le Service des loisirs de St-Raphaël (5 000 $), la Maison des jeunes de Ste-Foy L’Envol (4 000 $) et le Centre social de la Croix-Blanche (2 000 $).

« Notre mission consiste à soutenir financièrement les athlètes-étudiants de notre région et nous souhaitons que notre appui contribuera à faire une différence dans leur cheminement et leur préparation » a souligné Nicolas Labbé, directeur général de la Fondation Nordiques, qui par ailleurs, a tenu à remercier les fédérations sportives et SPORTSQUÉBEC pour leur apport dans le processus de mise en candidature.

Prénom Nom Montant Type
       
Jérémy Lajoie 1 500 $ Bronze
Alexis Lepage 4 000 $ Or
Alexis Lepage 3 000 $ Olympique
8 500 $

Amélie Kretz a signé un temps de 59 minutes et 27 secondes lors de la Coupe du monde de Cagliari, en Italie, ce qui lui a valu le 17e échelon de cette course remportée par la Britannique Sophie Coldwell (57 min 57 s).

Du côté des hommes, Alexis Lepage n’a pas été en mesure de terminer l’épreuve après avoir complété un seul tour de vélo.

La Coupe du monde se poursuit à Huatulco au Mexique dans trois semaines.

« C’est très plaisant d’être enfin sur le podium en Coupe du monde. Ça fait plusieurs années que j’essaie d’y arriver, alors je suis très satisfait. » Alexis Lepage peut dire mission accomplie, lui qui a remporté le bronze à Chengdu, en Chine, dimanche.

L’Australien Matthew Hauser a gagné l’or avec 13 secondes d’avance sur l’Américain Ben Kanute et le Canadien Alexis Lepage. Tous deux ont enregistré un chrono de 27 min 55 s et la photo d’arrivée a été nécessaire pour les départager. Le Britanno-Colombien Matthew Sharpe a pris le 14e rang.

L’athlète de Québec a d’ailleurs été aux avant-postes tout au long de la course. « J’ai eu un très bon départ en natation et je suis sorti troisième de l’eau. J’étais dans le peloton de tête à vélo avec un petit groupe qui travaillait bien. Nous avons creusé l’écart avec le peloton de chasse et déposé notre vélo avec quelques dizaines de secondes d’avance », a fait savoir Lepage.

Alexis a avoué avoir moins ressenti de pression pour courir vite malgré le fait qu’il n’a pas eu une très bonne deuxième transition. « Je sentais que j’avais de bonnes sensations. J’ai réussi à remonter le petit peloton de course à pied et nous étions trois à nous battre pour l’argent. Nous avons sprinté sur un bon 100 m, mais Kanute m’a eu sur le dernier mètre », a dit le jeune homme de 25 ans.

La finale de triathlon a été disputée sous le format super sprint, soit 400 m de natation, 10 km de vélo et 2,5 km de course à pied. Même si le Québécois a fait très peu de courses de ce genre dans sa carrière, ses habiletés de vitesse lui ont permis de s’illustrer.

« C’était un format qui m’allait bien. Ça se rapproche beaucoup de ce que nous faisons en relais. Pour une qualification olympique, c’est quand même bon d’avoir plus de données sur ce que font les Canadiens individuellement dans des distances plus courtes. »

Après un début de saison difficile, Lepage était heureux d’enfin pouvoir démontrer tout son potentiel, ce qui lui a permis d’amasser de précieux points pour sa qualification olympique en vue de Tokyo 2020.

« J’oserais dire que c’est la seule course dont je suis vraiment satisfait cette année. Il y avait tout le temps un pépin, une chute ou j’étais malade dans les autres. C’était une des seules où j’étais là à 100 %. Aujourd’hui, je dois avoir l’équivalent de 400 points. Je pense qu’avant ça, le maximum que j’avais eu c’était 175 points olympiques », a conclu le triathlète, qui participera à la Coupe du monde sprint de Cagliari (Italie) la semaine prochaine.

De son côté, Emy Legault a terminé 18e de son groupe en demi-finale sur distance sprint (750 m de natation, 20 km de vélo et 5 km de course à pied). Seuls les 14 meilleures athlètes de chacune des deux demi-finales ainsi que les deux autres temps les plus rapides du général ont accédé à la grande finale.

L’athlète de L’Île-Perrot a donc pris part à la finale B où elle a conclu au 17e rang avec un temps de 33 min 44 s.

La Britanno-Colombienne Hannah Henry a terminé 19e de la grande finale.

Les championnats panaméricains élites et juniors se déroulaient hier à Monterrey au Mexique.

Nos représentants du Québec étaient Alexandrine Coursol et Filip Mainville chez les juniors et Amélie Kretz chez les élites.

Le soleil et la température très chaude ont laissé place quelques minutes avant le départ des filles juniors à de la pluie, ce qui a rendu le parcours extrêmement glissant.

La portion vélo de l’épreuve a été le théâtre de nombreuses chutes touchant la quasi-totalité des participantes.

Épargnée jusqu’au dernier tour et figurant en 3e , Alexandrine n’y pas échappé non plus. Mais elle s’est rapidement relevée pour réaliser une bonne course à pied et se hisser dans le top 10.

Chez les hommes juniors, Filip Mainville a eu une bonne natation et était à la poursuite d’une échappée avec d’autres athlètes avant de faire une petite chute dans un virage. Il s’est rapidement remis sur pied et a pu batailler pour le top 5.

Sa cinquième position lui permet de réaliser un des critères pour les championnats du monde qui auront lieu à Lausanne à la fin août.

«La commande était de faire un top 5 à cette course et je suis très content de l’avoir livré! » s’est confié Filip après sa course.

Enfin, après un bon départ en natation, Amélie était confortablement dans le groupe de tête jusqu’au cinquième tour de vélo où elle a malheureusement été victime d’une crevaison mettant ainsi fin abruptement à sa course.