Triathlon Canada vient de dévoiler la structure et la composition de l’équipe nationale en 2015. Six Québécois ont été nommé sur l’Équipe, un record historique. Les nouveaux venus sont Jérémy Briand et Emy Legault, alors que Sarah-Anne Brault, Amélie Kretz, Alexis Lepage et Xavier Grenier-Talavéra étaient déjà membres de celle-ci en 2014.

Voici quelques faits saillants de ces athlètes en 2014 :

Sarah-Anne Brault – 4e à la Série Mondiale d’Auckland, 18e du Classement Mondial ITU et Participation aux Commonwealth
Amélie Kretz- Championne canadienne senior, 6e aux Championnats du Monde U23 et 8e à la Coupe du Monde de Cozumel
Alexis Lepage – 7e aux Championnats du Monde U23
Xavier Grenier-Talavera – 9e aux Championnats du Monde Junior
Jérémy Briand – 11e aux Championnats du Monde Junior
Emy Legault – 14e aux Championnats du Monde Junior

Félicitations à ces athlètes pour cette nomination ainsi qu’à leur entraîneur respectif !

 

Les athlètes prêts à remporter des médailles sont à la une de la structure de l’équipe nationale 2015 de Triathlon Canada

3 décembre 2014

Kirsten Sweetland est au sommet du nouveau système hiérarchisé et des critères de performance

TORONTO—Triathlon Canada a annoncé mercredi que Kirsten Sweetland mènera un groupe de triathlètes talentueux composé de vétérans et de jeunes lors du dévoilement des équipes nationale et de développement pour la saison 2015.

Les sélections sont faites en vertu du nouveau système à paliers de l’équipe nationale qui sert à bien identifier les besoins de développement des athlètes.  L’entité nationale a divisé l’équipe nationale en cinq paliers : Classe podium olympique, Classe mondiale, Classe internationale, Potentiel international et Voie internationale.  Les trois premiers paliers représentent les athlètes de l’équipe nationale alors que les deux autres catégories représentent l’équipe de développement.  (Les standards de performance de chaque palier sont définis dans le document ci-joint).

« Les systèmes à paliers sont utilisés à l’échelle mondiale par nos concurrents et si le Canada veut être un des meneurs en triathlon, il faut mettre en place un système similaire » a dit Libby Burrell, directrice de haute performance de Triathlon Canada.  « Être le meilleur au Canada ne signifie pas être le meilleur au monde.  Ce modèle centré sur l’athlète permet non seulement aux membres de l’équipe de bien comprendre les critères de performance nécessaires pour leur développement à long terme mais nous permet aussi d’établir nos repères internationaux. »

À moins de 24 mois avant les Jeux olympiques d’été de 2016 à Rio, Kristen Sweetland de Victoria en Colombie-Britannique est la seule athlète identifiée dans la catégorie Podium olympique dû à ses performances en 2014. L’athlète de 26 ans a connu sa meilleure saison alors qu’elle a remporté sa première médaille mondiale en terminant troisième à Hambourg en Allemagne.  Elle a poursuivi sa lancée en établissant la marque historique d’être la troisième canadienne seulement à monter sur le podium lorsqu’elle a remporté la médaille d’argent aux Jeux du Commonwealth à Glasgow en Écosse.

Les ultra rapides rouquines Paula Findlay d’Edmonton et Sarah-Anne Brault de Québec ont été nommées à la catégorie Classe mondiale.  Après trois saisons parsemées de blessures, Findlay a fait un retour à la compétition dans les rues de sa ville natale lors de la Grande finale tenue a Edmonton cet automne où elle a terminé 15e.  Ceci marquait son premier départ à une course de distance olympique depuis sa participation aux Jeux olympiques de 2012 à Londres.  Findlay démontre une nouvelle appréciation pour la compétition après avoir subi de graves blessures mettant presque fin à sa carrière et terme à son règne au classement général acquis par cinq victoires en Série mondiale de triathlon.  L’athlète de 25 ans a poursuivi sa réapparition avec une quatrième place et une médaille d’argent lors des deux dernières Coupes du monde cette saison.

Brault a aussi démontré sa capacité à s’approcher du podium avec deux résultats parmi les huit meilleures sur le circuit élite la plaçant au 18e rang du classement cumulatif de la Série mondiale de triathlon.  L’athlète de 24 ans a manqué de peu le podium lors de la première course de la saison tenue à Auckland en Nouvelle-Zélande où elle a terminé quatrième tandis qu’elle a terminé septième à Yokohama au Japon.

Les deux meilleurs athlètes canadiens masculins, ainsi qu’un trio d’athlètes féminines, composent la Classe internationale.  Le vétéran de 30 ans, Kyle Jones (Oakville, Ontario) est monté à deux reprises sur le podium de la Coupe du monde au cours de sa carrière et a terminé au 6e rang lors de la Grande finale en 2012 suite à ses débuts olympiques à Londres.

Il sera accompagné d’Andrew Yorke (Caledon, Ontario) qui vient de connaître une saison mémorable en terminant 4e aux Jeux du Commonwealth.  L’athlète de 25 ans a aussi obtenu son meilleur résultat de la Série mondiale de triathlon en terminant au 15e rang à Yokohama au Japon.

Un groupe de jeunes femmes déterminées et remplies de potentiel fera aussi partie de la Classe mondiale.  Montant à plusieurs reprises sur le podium des compétitions de développement, les athlètes Amélie Kretz (Blainville, Québec), Ellen Pennock (Calgary, Alberta) et Joanna Brown (Carp, Ontario) partagent leur temps entre les circuits de la Série mondiale de triathlon, de la Coupe du monde et de la Coupe continentale depuis deux ans.  Pennock âgée de 22 ans a représenté le Canada aux Jeux du Commonwealth l’an dernier et a remporté la médaille d’argent aux Championnats du monde des moins de 23 ans.  Kretz, âgée de 21 ans, a aussi partagé le podium des moins de 23 ans avec Pennock en remportant la médaille de bronze.  Elle a de plus remporté la médaille d’or à la Coupe du monde d’Edmonton il y a deux ans.  Brown, 22 ans, a deux médailles de Championnats du monde à son actif.  Elle a remporté la médaille de bronze chez les moins de 23 ans en 2012 et a terminé au troisième rang des Mondiaux juniors en 2010.

« Ce groupe d’athlètes, quoique jeune, a connu beaucoup de succès dans les compétitions de  développement renouvelant ainsi la capacité du Canada à atteindre le podium dans les courses élites internationales de triathlon » a dit Burrell.  « En tant qu’équipe, nous nous sommes concentrés sur une progression continue tout en transformant ces individus dévoués en athlètes de haut niveau.  Nous continuerons à faire avancer les choses ensemble avec l’objectif commun de remporter plus de médailles pour le Canada. »

L’équipe canadienne de développement sera composée des athlètes des quatrième et cinquième paliers.  Alexis Lepage (Québec), Tyler Mislawchuk (Oak Bluff, Manitoba), Russell Pennock (Calgary), et Xavier Grenier-Talavera (Vaudreuil, Québec.) formeront la classe Potentiel international ayant comme critère d’obtenir des résultats parmi les 10 premiers aux Championnats des moins de 23 ans ou aux Championnats du monde junior.  Emy Legault (Île Perrot, Québec), Jeremy Briand (Ste-Julie, Québec), et Alexander Hinton (Kingston, Ontario) complètent l’équipe de développement dans la catégorie Voie internationale.

Triathlon Canada est l’organisme directeur du triathlon au pays.  Le triathlon est reconnu comme sport olympique depuis l’an 2000 et sera prochainement reconnu comme sport paralympique lors des Jeux de 2016.  Le mandat de Triathlon Canada est de promouvoir, de cultiver, d’organiser et de développer le sport et ses disciplines connexes au Canada.  Pour plus d’informations à propos de Triathlon Canada, veuillez visiter www.triathloncanada.com sur la toile.

Nous reprenons ici les conseils émis par des triathlètes sur notre par page Facebook, dans l’ordre de publication. La question posée était la suivante: quels seraient vos 3 meilleurs conseils pour commencer le triathlon?

Jean-François: Commencer par faire un triathlon « sprint » d’abord… Pas un « Ironman ».

Marie-Christine: Je n’avais jamais fait de triathlon avant mon premier 1/2 Ironman Mont Tremblant et je n’avais jamais nagé plus qu’une largeur en piscine 9 mois avant l’événement…Pas de coach personnel dans mon cas, mais bien de la volonté, un excellent mental, un horaire flexible et un chum conciliant et surtout du plaisir.

Jonathan: Oser! Tout le monde peut le faire, ce n’est pas seulement pour les élites.

Maxime: Commencer par apprivoiser (lire: avoir du fun) les 3 sports et ensuite, se faire expliquer par quelqu’un qui l’a déjà fait, comment ça se passe les transitions et les postes de ravitaillement. Et commencez par un triathlon sprint! J’ai bien aimé celui de Ste-Thérèse: parfait pour les nouveaux.

Alex Sereno: Un bon coach…c’est essentiel #déformationprofessionnelle

Anne-Marie: S’acheter un maillot, un vélo et des souliers de course et les utiliser.

Bob: Tout le monde peut le faire. Ça demande un engagement personnel envers soi même. De la discipline et de la persévérance. Du temps pour l’entraînement. Une bonne force mentale. Prenez des conseils de vos proches qui pratiquent ce sport et sur le net. Commencer petit avec un triathlon sprint genre Triathlon Esprit de Montréal. Et comme le goût va vous venir avec l’usage, vous voudrez augmenter le niveau de difficulté et de challenge Si après quelques mois ou années l’idée vous pogne de faire un demi ou un full ironman, à ce moment ça prend une gros « commitement » envers vous même et de votre conjointe ou conjointe si vous en avez un. je viens de vous résumer ma vie des 5 dernières années

JP: Patience, assiduité/constance, encadrement/technique

Alain: Euh, faire du duathlon

Gilles: un club, un bon coach et devenez membre de TQ et commencez par un petit objectif sur un parcours favorable. Je connais une dame qui a commencé à tremblant et qui marchait a coté de son vélo dans les côtes, car elle ne comprenait pas ses vitesses ah ah. Il faut aussi pratiquer son sport le plus faible 2X plus que son sport préféré.

Fabrice: qu’il n’ait pas peur de se qui l’attend https://www.comptoir-du-triathlon.com/decouvrir-le-triathlon/

Vous pouvez également lire les trois conseils de Alex Sereno, ex-coach de Kathy Tremblay, dans notre bilan 2014. Regardez la diapositive intitulée « 3 conseils pour commencer ».

Et vous trouverez l’intégralité des conseils ici sur notre page Facebook. N’hésitez pas à poser vos questions ou bien ajouter vos conseils!

Par Alexandre Saint-Jalm

Les 22 et 23 novembre avait lieu le camp de pré-sélection de l’équipe Espoir pour la saison 2015 de triathlon Québec. Après avoir réussi l’exploit de placer 4 jeunes dans le top 12 mondial de leurs catégories au dernier championnat du monde ITU, la fédération provinciale continue ses efforts pour maintenir sa progression et demeure une référence au pays.

Même si le but premier de ce camp était d’identifier et de juger de la progression des jeunes du Québec (âgés entre 13 et 20 ans), c’était aussi l’occasion de les exposer à la culture de l’excellence.

DSC08796Pendant tout le week-end, le message était tourné vers le partage des nouvelles connaissances en matière de développement et de prouver que la haute performance mondiale était accessible pour les québécois.

Eux et leurs coachs ont pu suivre des ateliers et des présentations avec quelques individus reconnus sur la scène internationale. Le plus notoire est sans aucun doute Jamie Turner. Invité par la fédération, l’entraineur-chef de triathlon Canada qui a sous sa gouverne l’actuelle championne du monde ITU, soit Gwen Jorgensen, ainsi que les espoirs olympiques pour le Canada comme Sarah-Anne Brault, a accepté de participer au camp.

Interrogé, il a d’ailleurs été très impressionné par le bassin d’athlètes québécois actuel. Le samedi après-midi, Jamie Turner a présenté une conférence sur l’exigence du haut niveau et sa philosophie en matière de périodisation. Tout le long du week-end, il est resté très accessible aux entraineurs tout en gardant un œil sur les athlètes. Dès janvier 2015, Alexis Lepage ira d’ailleurs rejoindre son groupe d’athlètes internationaux.

DSC08867Alex Sereno, entraineur de Kathy Tremblay durant ses deux campagnes olympiques a aussi tenue une conférence sur le développement des qualités physiologiques et techniques en natation. Il mettra d’ailleurs la théorie en application puisqu’il a dirigé l’entrainement de natation des garçons le dimanche matin.

Entre temps, les athlètes ont été soumis à un test de 400m en natation.

Le dimanche matin, les athlètes ont pu assister à des présentations tenues par Tony Moulai, ancien vice champion européen et olympien aux Jeux de Beijing. Le français voulait partager sa vie et son parcours d’athlète. Très accessible, il a répondu aux questions des jeunes. Tony a un parcours très atypique puisqu’il a eu sa première sélection nationale à l’âge de 27 ans alors qu’il était professeur d’éducation physique.

La Québécoise Sarah-Anne Brault, qui est désormais une permanente sur le circuit mondial et qui a signé la meilleure performance du Québec en série mondiale avec une 4e place à Auckland, était également présente. Dans son parcours d’athlète, elle a  privilégié ses études en allant étudier aux États-Unis puis elle a rejoint l’année dernière le groupe de Jamie Turner.

DSC08785Alexis Lepage et Xavier Grenier Talavera qui ont représenté le Canada a Edmonton ont aussi partagé avec les jeunes leurs parcours la place du sport dans leur vie.

Chose certaine, nos jeunes ont désormais des références et le succès des Québécois sur la scène internationale ne peut qu’appeler à d’autres succès.

Dans l’après-midi, les coachs étaient aussi de la partie avec un atelier avec Félix-Antoine Lapointe, entraineur-chef du Rouge et Or Athlétisme et formateur à Athlétisme Canada. Il a rappelé l’importance de la planification et de la technique. Il a d’ailleurs partagé des éducatifs avec les athlètes afin de leur faire prendre conscience de l’importance de la biomécanique.

En fin de journée, les athlètes ont dû se soumettre à un test de 1500m.

Après deuxième journée bien remplie, les jeunes se sont fait remettre un sac d’entrainement, gracieuseté de Merrell, Garneau et de Speedo.

Chose certaine, ce camp fut très enrichissant pour les coachs et pour les jeunes. Gouverné par Francis Sarrasin Larochelle, toutes ses initiatives ont d’ailleurs été soulignées par Libby Burrell, directrice haute performance de Triathlon Canada déclarant que Triathlon Québec poussait vers l’avant avec un développement en santé.

Galerie photo

Placer Youtube

Résultats femmes

Résultats hommes

 

Quand : ce week-end !

Quoi : un super programme comprenant des entraînements, des testings standardisés sur 400 m de natation et 1500 m de course, des conférences pour entraîneurs et pour les athlètes, du réseautage, une occasion unique de rassemblement

Qui : Plusieurs invités attendus

  • Jamie Turner, entraîneur à Triathlon Canada et de plusieurs Champions du monde au cours des dernières années (Gwen Jorgensen, Aaron Royle, etc.)
  • Kyla Rollinson, entraîneure d’athlètes sur l’Équipe nationale de développement et sur plusieurs projets de Triathlon Canada et Triathlon Québec
  • Alex Sereno, ex-entraîneur de l’olympienne Kathy Tremblay et d’équipe de haut niveau de natation et triathlon
  • Félix-Antoine Lapointe, entraîneur-chef du Rouge et Or Athlétisme
  • L’olympien français Tony Moulai
  • Les membres de l’Équipe nationale développement Alexis Lepage et Xavier Grenier-Talavera
  • Seize athlètes junior et U23 de l’Équipe du Québec 2014.
  • Cinquante athlètes U15 et Juniors aspirant à faire partie de l’Équipe du Québec Espoir des quatre coins du Québec (une quinzaine de Clubs représentés!)

 : Au Centre Aquatique ce Côte-St-Luc et celui de l’Université Mcgill

Organisé par Triathlon Québec, sous la gouverne de Francis Sarrasin Larochelle

Sanctionné par la Fédération internationale de raquette (International Snowshoeing Federation/ISSF) ainsi que par Triathlon Québec, dont l’équipe technique et d’officiels contribuera à l’événement,  les championnats du monde de raquette se tiendront dans la ville de Québec cet hiver, le 31 janvier 2015, dans le cadre des Jeux mondiaux d’hiver des maîtres 2015 (2015 International Masters Winter World Games).

Championnat du monde de raquetteAccessible à tous

L’événement proposera des formats de course pour tous, de l’initiation à l’excellence. Vous n’avez jamais fait de course en raquette? Si vous avez déjà une base de coureur, il vous suffira de vous procurer des raquettes de course, de faire quelques entraînements pour vous familiariser, et c’est parti!

La course de Championnat du monde se fera sur une distance de 10km et les inscriptions sont ouvertes à tous. Il faut être âgé de 20 ans ou plus au 31 décembre 2015. La course junior se fera sur une distance de 5km. Il y aura également une course/marche récréative de 5km.

Championnat du monde : 10 km

Le samedi 31 janvier 2015 à 14 h, vous êtes conviés à vous frotter aux meilleurs lors de la tenue du Championnat du monde de raquette ISSF présenté par Atlas Snow-Shoe. Le défi de 10 km se complète en milieu urbain, dans le magnifique décor du Vieux-Québec et le majestueux fleuve St-Laurent en toile de fond. La course sera rapide et spectaculaire, tout en étant accessible à tous puisqu’aucune qualification n’est requise. Que vous soyez un prétendant au titre ou que vous désiriez simplement compléter le parcours à votre rythme, soyez de cet événement unique! 5 000 $ en bourses sont à l’enjeu.

Pour plus de détails:

https://www.pentathlondesneiges.com/fr/competitions/championnat-du-monde-de-raquette

https://www.mastersgamesquebec2015.com/



 

 

Voici le début d’une petite série d’articles sur nos athlètes québécois membres de l’Équipe Nationale ou de l’Équipe du Québec qui racontent leur quotidien. Aujourd’hui, Sarah-Anne Brault, qui était de passage au Québec quelques semaines et s’entraînent à Victoria jusqu’en décembre. Elle nous raconte son mois d’octobre, son  »off season » bien mérité.

Bonjour à tous,

Je sais que ça ne fait déjà pas très longtemps que j’ai communiqué (voir ici sa rétrospective 2014), mais le mois d’octobre est déjà terminé, ce qui signifie qu’il est temps pour moi de faire un retour rapide sur les moments mémorables des dernières semaines.

Étant donné qu’en terme d’entrainement, le plus excitant fut probablement les attaques surprise des cyclistes du dimanche sur le chemin St-Louis ou le Boulevard Champlain, je vais également partager les moments où je n’étais pas en spandex. En premier lieu, je voudrais dire un grand merci au Rouge et Or Triathlon à Laval qui, comme à leur habitude, m’ont accueillit à bras ouverts quand je décidais de me lever un peu tôt afin d’aller faire quelques longueurs, plus ou moins rapides, au nouveau PEPS. Merci aussi à la famille, qui ont fait comme si je n’étais jamais partie (même si je suis certaine qu’ils sont un peu plus tranquilles quand je repars pour de bon!)

rougeetor

J’ai profité pleinement de mes « vacances » cette année, car après 2014, j’ai une bonne idée de ce qui s’en vient après le nouvel an, et que ce ne sera pas de tout repos! J’ai eu le privilège d’assister à un mariage enneigé au début du mois d’octobre, dans un décor pittoresque au beau milieu de nulle part, WI. J’ai également put faire un petit tour chez mon Alma Mater, ou mes amis et plusieurs de mes anciennes coéquipières sont établies. Malheureusement, mon séjour dans le sud n’a pas été très long étant donné que j’avais de la dinde à manger dans les cantons de l’est. On s’est assuré d’aller voir du paysage (à deux roues) un peu avant de manger.

Moi:  Es-tu certain que c’est la bonne route?
Papa:  Oui oui, le tour du lac Brome passait ici
moi:  Ok.
Quelques kilomêtres de plus.
Moi:   Es-tu certain la? Parce que si c’est pas une loop, ca va faire une longue ride pour retourner.
Papa: Oui oui, il va y avoir un terrain de golf bientôt.
Quelques kilomètres de plus
Un signe pour North Bolton
Papa: Hum….peut-être qu’on est allé un peu trop loin finalement…

quebec

Après l’action de grace, j’ai eu quelques semaines de repos et de préparation à la maison, de la grande visite de Julie de Montréal, quelques marches dans la forêt, ou accompagnée de Baco. Et maintenant, nous sommes tous de retour à Victoria, ou l’équipe nationale est confortablement installée jusqu’à Noel. J’ai déjà pu revoir la plupart de l’équipe de soutient incroyable qui nous permet de continuer notre quête, fait plusieurs sorties sous la pluie, mais également plusieurs arrêts-café plus qu’agréable. Le vrai travail va recommencer bientôt, mais d’ici là, on apprécie les petits moments de plaisir.

Bon entrainement à tous!

-sarah

 

Voici le début d’une petite série d’articles sur nos athlètes québécois membres de l’Équipe Nationale ou de l’Équipe du Québec qui racontent leur quotidien. Aujourd’hui, voici un compte-rendu d’Alexis Lepage, qui nous raconte d’abord son séjour à Victoria, puis ses projets pour la saison 2015.

Qui dit automne dit technique

victoria Il y a déjà quelques semaines, j’ai décidé de partir à Victoria, en Colombie-Britannique, afin de m’entraîner avec une partie des membres l’équipe nationale canadienne. Étant à mon premier séjour dans cette ville, je n’avais aucune idée à quoi m’attendre. À la fois l’ambiance du groupe et le climat tout à fait différent ont contribué à faire en sorte d’agrémenter mon séjour. Normalement en automne, le climat reste relativement stable, soit entre 10 et 15 degrés Celcius, et le temps qui y règne ressemble davantage à celui de nos voisins du Sud qu’à celui du Québec.  Aucun stress pour les entraînements à Victoria! Si on est en retard de cinq minutes, c’est probablement parce que nous sommes les premiers arrivés. Bref, nous ne subissons aucune pression.

 Depuis le début du mois d’octobre, je commence tranquillement à accroître mon nombre d’heures d’entraînement, en augmentant systématiquement le nombre de kilomètres dans les trois disciplines. Je suis rendu à environ 25 heures d’entraînement par semaine et je devrais normalement progresser pour atteindre 30 ou 35 heures au mois de janvier. En ce moment, une journée typique ressemble à ceci :

pausecafé 7 h 30 – Lever
7 h 40 – 40 minutes de jogging
8 h 30 – Petit-déjeuner
10 h 00 – Pause-café
11 h 15  – Entraînement de natation
13 h 30 – Lunch
15 h 00 – Départ pour deux heures de vélo
18 h 30 – Souper
20 h 00 – Petite séance de renforcissement et massage sur rouleau
22 h 30 – Le temps d’aller au lit

 Je suis à Victoria pour participer à ce camp, mais aussi pour discuter avec l’entraîneur Jamie Turner, avec lequel je vais partir en janvier pour m’entraîner sous le soleil de l’Australie. Nous avons aussi accès, dans la capitale de la Colombie-Britannique, aux conseils de nutritionnistes, physiologistes et physiothérapeutes qui nous aident à devenir de meilleurs athlètes.

 C’est de plus, le moment rêvé pour travailler les techniques puisque nous sommes encore très tôt dans la saison. Parmi mes points à travailler, il y a ma technique de natation et celle de course à pied. On m’a indiqué que je devais courir sur mes jambes et non pas avec mes jambes. Le groupe d’entraînement avec lequel je m’entraîne est constitué de quatre autres membres de l’équipe nationale. On y retrouve la Québécoise Sarah-Anne Brault (4e à la WTS d’Auckland en 2014), l’Albertaine Ellen Pennock (2e au Championnat du monde U23 en 2013), le Britanno-Colombien Matthew Sharpe (4e au relais aux Jeux du Commonwealth de 2014) et le Manitobain Tyler Mislawchuck (8e aux championnats du monde U23 en 2014).

squad

 Nous ferons tous partie du club international les « Wizards ». Ainsi, en janvier prochain, la grande majorité des membres de ce club select va se rejoindre à Wollongong, en Australie, afin non seulement de s’entraîner mais aussi pour participer à quelques compétitions en Océanie et en Asie, et ce, jusqu’à la mi-mai.

 En plus de tous les Canadiens nommés précédemment, ce groupe inclut entre autres Gwen Jorgensen (championne du monde élite en 2014), Charlotte Mcshanene (championne du monde U23 en 2013), Aaron Royle (champion du monde U23 en 2012) et Jake Birtwhistle (2e au Championnat du monde junior en 2014). Il s’agit définitivement d’un des groupes les plus performants dans le monde et j’ai la chance, moi Alexis Lepage (7e au championnat du monde U23 en 2014) d’en faire partie afin de me développer en tant qu’athlète.

 L’année 2015 s’annonce comme étant une année de changement et de transition. Ma passion est désormais devenue une profession. Je vais vivre entre huit et neuf mois dans mes valises, en débutant par l’Australie pour, ensuite, migrer vers l’Espagne, sans oublier toutes les autres destinations pour les compétitions. Au cours de ce long périple, je vais avoir la chance de participer à quelques coupes continentales, à des coupes du monde et à des épreuves du Grand Prix de triathlon, en France. Mon objectif est d’obtenir un maximum de points afin de pouvoir participer aux courses WTS en 2016 et peut-être avoir le privilège de faire partie de l’équipe olympique canadienne.

alexisvictoria

Cette année la série Coupe du Québec 2015 sera composée de 5 étapes en triathlon et de 4 étapes en duathlon.

CQ 2015

Les deux séries seront en effet distinctes, un athlète pourra ainsi participer aux deux séries. En 2015, les distances seront également mixtes, il y aura donc des distances sprint et olympique dans la même Coupe du Québec.

Coupe du Québec – Triathlon : pour le triathlon, il faudra compléter au moins 3 étapes sur 5. Les 5 étapes seront divisées comme suit: 3 sur distance sprint et 2 sur distance olympique.

  • 31 mai : Étape 1 – Joliette (sprint)
  • 13 juin : Étape 2 – Drummondville (olympique)
  • 4 juillet : Étape 3 – Gatineau (sprint)
  • 25-26 juillet: Étape 4 – Magog (olympique)
  • 9 août : Étape 5 – Verdun (sprint)

 

Coupe du Québec – Duathlon : pour le duathlon, il faudra compléter au moins 3 étapes sur 4. Les 4 étapes seront divisées comme suit: 3 sur distance sprint et une sur distance olympique.

  • 28 juin : Étape 1 – Victoriaville (sprint)
  • 11 juillet : Étape 2 – Saint-Lambert (sprint)
  • 2 août : Étape 3 – Terrebonne (sprint)
  • 5 septembre : Étape 4 – Duchesnay (olympique)

Une étape hors-série (HS) s’ajoutera pour le classement des clubs, ainsi que deux courses à relais. Plus de détails à venir ces prochaines semaines.

Pour plus d’information et pour consulter le calendrier complet des Coupe du Québec, cliquez ici.

Pour tous les détails sur les modifications apportées à la Coupe du Québec 2015, cliquez ici.

Pour voir tous les événements sanctionnés par la fédération, consultez notre calendrier complet.

 

Traduction de la communication de l’Union Internationale de Triathlon (ITU) émise ce matin

À l’attention des fédérations nationales, athlètes et entraîneurs

À cause d’un conflit de dates avec d’autres événements sportifs dans la Ville de Montréal, ITU a le regret d’annoncer l’annulation de la Coupe du monde de triathlon ITU 2015 de Montréal.

« Malgré nos meilleurs efforts pour identifier une date plus convenable pour la Ville de Montréal, et ce, à l’intérieur du calendrier international, nous n’avons pas réussi à trouver une solution. C’est pourquoi nous croyons que c’est dans le meilleur intérêt de tous d’annuler l’événement de l’année prochaine et de mettre le focus et l’énergie dès maintenant à la mise en place d’une Coupe du monde de triathlon ITU à Montreal pour 2016 dans le Vieux Port. »

« Bien que le projet de 2015 n’était pas sans défis, notre engagement envers Montréal est solide, et l’expérience importante acquise pour développer la plate-forme de cette compétition nous permettra d’avoir une meilleure capacité pour accélérer le projet de 2016 », a affirmé le directeur général de Triathlon Canada, Tim Wilson.

Alors que la métropole canadienne devait faire ses début au calendrier des Coupes du Monde l’année prochaine, ITU espère pouvoir travailler avec Montréal pour des offres futures. Jusqu’à maintenant, l’événement n’a pas été remplacé au calendrier 2015.

Ne nous en cachons pas, un bilan annuel, c’est souvent très pointu et peu digeste pour la majorité des lecteurs. Afin de sortir de cette spirale, nous avions déjà, pour le bilan 2013, décidé de faire un rapport annuel attrayant et accessible, sous format papier et fichier PDF. En plus des informations traditionnelles du rapport annuel (chiffres, statistiques…), nous y avions présenté les membres du conseil d’administration, fait un historique du triathlon, inséré un sondage et ajoutés plusieurs photos. C’était déjà une belle évolution.

Cette année, nous avons encore modifié notre approche, l’idée étant de présenter le travail et les champs d’actions de Triathlon Québec de façon plus visuelle et interactive. Nous vous présentons donc un bilan annuel sous format web qui bouge et vous donnera un bon aperçu de nos actions.

De plus, le format web nous permet de diminuer notre emprunte carbone (pas d’impression papier ni de transport) ainsi que les coûts.

Ce format facilite également la consultation, car le bilan 2014 s’adapte à votre écran d’ordinateur, votre tablette ou téléphone intelligent. De plus, l’application utilisée est dynamique et intuitive.

Dans ce bilan 2014 nous vous présentons donc l’ensemble des projets développés de 2014 (et ils sont nombreux). Résultat? Un bilan agréable à lire, didactique et facile à partager.

Voyez ici le bilan 2014